Et les musulmans morts pour la France entre 1954 et 1962 ?
Le président de la République s’est rendu à la Mosquée de Paris afin d’honorer les 80.000 soldats musulmans morts lors des deux guerres mondiales.
Ce mardi 18 février, deux événements d’importance retiennent notre attention, même si, apparemment, il n’existe aucun lien entre eux… Et pourtant ?
Le président de la République s’est rendu à la Grande Mosquée de Paris afin d’honorer les 80.000 soldats musulmans morts lors des deux guerres mondiales et, s’adressant directement à leurs descendants, il a souligné que « la France avait une dette à leur égard et qu’ils devraient être fiers de leurs parents ».
« La France n’oubliera jamais le prix du sang versé », a-t-il conclu en inaugurant un monument en mémoire de ces soldats musulmans dans l’enceinte même de la Grande Mosquée.
Alors, je me pose la question… et je la pose surtout au président de la République, et à M. Dalil Boubakeur, recteur de cette Grande Mosquée et président du Conseil français du culte musulman :
Il ne me semble pas qu’on ait fait allusion, lors de cette cérémonie – et pourtant ils sont bien plus présents à nos mémoires que ceux qui sont tombés en 1914-18 ou 1939-45 –, à ces soldats musulmans morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962 et aux plus de 60.000 harkis et supplétifs que la France a livrés, désarmés, après le 19 mars 1962, à la vengeance sanguinaire du FLN et de l’ALN.
Ont-ils également leur place sur ce monument ?
Est-ce que la France n’a pas une dette à leur égard ? Est-ce que leurs descendants peuvent être fiers de leurs parents ?
la suite sur http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez...ail&utm_term=0_71d6b02183-4bc6001b03-30381821
mam
Le président de la République s’est rendu à la Mosquée de Paris afin d’honorer les 80.000 soldats musulmans morts lors des deux guerres mondiales.
Ce mardi 18 février, deux événements d’importance retiennent notre attention, même si, apparemment, il n’existe aucun lien entre eux… Et pourtant ?
Le président de la République s’est rendu à la Grande Mosquée de Paris afin d’honorer les 80.000 soldats musulmans morts lors des deux guerres mondiales et, s’adressant directement à leurs descendants, il a souligné que « la France avait une dette à leur égard et qu’ils devraient être fiers de leurs parents ».
« La France n’oubliera jamais le prix du sang versé », a-t-il conclu en inaugurant un monument en mémoire de ces soldats musulmans dans l’enceinte même de la Grande Mosquée.
Alors, je me pose la question… et je la pose surtout au président de la République, et à M. Dalil Boubakeur, recteur de cette Grande Mosquée et président du Conseil français du culte musulman :
Il ne me semble pas qu’on ait fait allusion, lors de cette cérémonie – et pourtant ils sont bien plus présents à nos mémoires que ceux qui sont tombés en 1914-18 ou 1939-45 –, à ces soldats musulmans morts pour la France au cours de la guerre d’Algérie, de 1954 à 1962 et aux plus de 60.000 harkis et supplétifs que la France a livrés, désarmés, après le 19 mars 1962, à la vengeance sanguinaire du FLN et de l’ALN.
Ont-ils également leur place sur ce monument ?
Est-ce que la France n’a pas une dette à leur égard ? Est-ce que leurs descendants peuvent être fiers de leurs parents ?
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