Les nouveaux pauvres en france

FrancoUSA

Bladinaute averti
« Le travail ne protège plus de la pauvreté ». Dans un rapport publié en novembre 2004, le Secours catholique alerte l'opinion publique : de plus en plus de personnes accueillies à l'association ont un emploi, mais leur niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, soit 670 euros par mois. Leurs salaires ne suffisent pas pour payer les factures. Ils ont un toit, mais ils n'arrivent pas à joindre les deux bouts et vivent dans l'angoisse permanente de la « chute », celle qui les jettera dans la rue faute de pouvoir payer les factures. Sur endettement, crise du logement sont les deux facteurs majeur de ce phénomène… La sonnette d'alarme est tirée. Victimes de « l'effet de seuil » (ils gagnent trop, pour êtres aidés, mais pas assez pour s'en sortir !), les nouveaux pauvres ne sont aidés ni par les associations (ils n'ont pas droit aux Restaurants du cœur par exemple), ni par la CAF. Nous nous sommes attaché à décrire le quotidien et l'univers de ceux qui ont accepté de témoigner à visage découvert dans notre document. C'est le cas de Christian, Maryvone et de leurs enfants Kevin et Céline, qui vivent depuis un an et demi dans un camping de l'Oise avec 30 m2 seulement. Christophe, Alexia et leur petit garçon ont quitté l'Ain pour s'installer à Marseille. Ils sont obligés de vivre dans la chambre d'un hôtel meublé. Elizabeth a trente-sept ans et trois grands enfants. Jeune divorcée, elle est à la recherche d'un logement. Expulsée de sa maison, elle doit s'installer dans un camping avec ses enfants. A quarante ans, Thierry est cadre à Paris mais il est obligé de vivre dans un foyer pour SDF en attendant de trouver un logement dans la capitale. Auteur : Corinne Langlois - Vincent Daudey.

 
Sur la Côte Fleurie, cela fait longtemps que des familles entières vivent dans les campings du secteur alors que la plupart travaillent, les logements hors locations de vacances sont insuffisants et trop chers, en plus le peu de logements sociaux hlm sont détruits pour construire des résidences de vacances.
Cela conduit à un paradoxe, en été les touristes habitent dans les résidences en dur alors que les travailleurs locaux habitent dans des mobil-homes, des caravanes, des toiles de tentes dans les camping.
 
Les loyers, les energies si cela etait controle et plafonne c aiderait bien...
Il y a en Europe, trois fois plus de logements inoccupés que de gens sans logement (qui sont des hommes pour une majorité écrasante, mais c’est une autre question). On a donc en théorie potentiellement trois logements par personne sans logement.

D’après ce que je comprends par ailleurs, le problème du logement, c’est que des logements ont été acquis ou construits, non‑pas pour répondre à la demande, mais comme placement.

Quand une entreprise répond à la demande, elle conçoit l’offre pour entre autre être accessible aux clients potentiels (sous la contrainte prioritaire de couvrir les frais), c’est ainsi que la téléphonie est devenue accessible à tout le monde, alors qu’elle était avant un produit de luxe.

Ce soucis de faire correspondre une offre à une demande, n’a pas été présent avec le logement avec lequel seule la pierre comptait (« investissez » dans la pierre, que certains disaient), pas les futurs locataires. « La pierre » était une formule magique pour « faire fructifier l’argent ». Bref, c’était déconnecté de la réalité.

J’imagine que comme des gens attendaient des gros bénéfices de leurs placements dans la pierre, ils sont trop frustrés à l’idée de louer à des prix moindres que ce qu’ils escomptaient.
 
Il y a en Europe, trois fois plus de logements inoccupés que de gens sans logement (qui sont des hommes pour une majorité écrasante, mais c’est une autre question). On a donc en théorie potentiellement trois logements par personne sans logement.

D’après ce que je comprends par ailleurs, le problème du logement, c’est que des logements ont été acquis ou construits, non‑pas pour répondre à la demande, mais comme placement.

Quand une entreprise répond à la demande, elle conçoit l’offre pour entre autre être accessible aux clients potentiels (sous la contrainte prioritaire de couvrir les frais), c’est ainsi que la téléphonie est devenue accessible à tout le monde, alors qu’elle était avant un produit de luxe.

Ce soucis de faire correspondre une offre à une demande, n’a pas été présent avec le logement avec lequel seule la pierre comptait (« investissez » dans la pierre, que certains disaient), pas les futurs locataires. « La pierre » était une formule magique pour « faire fructifier l’argent ». Bref, c’était déconnecté de la réalité.

J’imagine que comme des gens attendaient des gros bénéfices de leurs placements dans la pierre, ils sont trop frustrés à l’idée de louer à des prix moindres que ce qu’ils escomptaient.
C'est comme l'ernergie qui ne cessent d'augmenter (vitales et indispensables), la sante et l'éducation. ...
 
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