rappelons la gifle qu'il recut face a Niels Bohr cf paradoxe EPR prouvant qu'il ne pigeait pas la MQ
Petite piqure de rappel, histoire de préciser les choses :
Nous sommes en 1935.
Bohr n'a pas répondu de manière définitive au paradoxe EPR. Rappelons que Schrodinger, malgré qu’il fut un piler de la MQ (Son équation en est même un fondement) était, tout comme Einstein, contre l’interprétation de Copenhague et sa vision probabiliste.
Mais, sans doute, vas-tu me dire que Schrodinger ne pigeait rien, lui non plus, à la MQ.
Rappelons aussi à nos amis peu férus de ces choses que le paradoxe EPR porte sur l'intrication quantique et l'existence ou non de variables cachées. L'intrication quantique est une particularité des particules intriquées qui dit que dès qu'on l'on connait l'état d'une particule (sans cela une particule quantique est, selon Schrödinger, dans une superposition d'états), cela fixe instantanément l'état de l'autre particule quelque soit la distance qui les sépare). Cela violait, selon Einstein, un des principes immuables de la relativité selon lequel rien ne va plus vite que la lumière.
Bref, aucune réponse valable de l’école orthodoxe de la MQ, jusqu’en 1960 et les expériences de John Bell qui, en voulant donner raison à Einstein (nul doute que John Bell ne pigeait rien lui, non plus, à la MQ) a réussi à mettre au point des expériences (fondées sur l’aspect statistiques) qui on fait pencher la balance en faveur de Bohr.
Il restait cependant des failles dans les expériences ( conspiration des polarisateurs et perfection des détecteurs) qu’Alain Aspect a plus ou moins réussi à résoudre et à trancher en faveur de Bohr dans les années 80. La réponse définitive n’a cependant été apportée qu’en 2015, soit 80 ans après le début de la polémique EPR. Rappelons qu’un satellite Quantum Space devrait être lancé pour pouvoir trancher vraiment définitivement.
Heu, question "gifle", ça se pose un peu là.