Le fantôme de Nicolas Sarkozy plane encore sur l'UMP. Reviendra-t-il ? Qui soutient-il dans la campagne pour la présidence du parti ? Des questions toujours omniprésentes chez les militants, restés dans leur quasi-totalité nostalgiques de l'ancien chef de l'Etat depuis sa défaite, le 6 mai.
"Nicolas Sarkozy se tient à distance de la vie politique et de la campagne UMP", assure-t-on dans son entourage. L'ancien ministre Brice Hortefeux a répété inlassablement le même message à Nice, les 24 et 25 août, lors de la première réunion de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, dont il est le président. Voilà pour le message officiel.
Mais, en coulisses et de manière anonyme, un autre son de cloche retentit au sujet de Nicolas Sarkozy. "Son intérêt, c'est que ce soit le bordel" entre les candidats à la direction de l'UMP, estime un ancien ministre impliqué dans la bataille interne. Traduction : M. Sarkozy ne voudrait pas qu'un prétendant à la tête du parti l'emporte nettement, risquant de le remplacer, voire de le faire oublier. Et ainsi l'empêcher de revenir, le moment venu, en comblant le vide. "Nicolas Sarkozy ne va pas soutenir un candidat. Il va plutôt brouiller les cartes et veut des soutiens dans les deux camps", chez MM. Copé et Fillon, croit savoir un filloniste.
http://www.lemonde.fr/politique/art...-d-atterrissage-pour-2017_1754680_823448.html
"Nicolas Sarkozy se tient à distance de la vie politique et de la campagne UMP", assure-t-on dans son entourage. L'ancien ministre Brice Hortefeux a répété inlassablement le même message à Nice, les 24 et 25 août, lors de la première réunion de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy, dont il est le président. Voilà pour le message officiel.
Mais, en coulisses et de manière anonyme, un autre son de cloche retentit au sujet de Nicolas Sarkozy. "Son intérêt, c'est que ce soit le bordel" entre les candidats à la direction de l'UMP, estime un ancien ministre impliqué dans la bataille interne. Traduction : M. Sarkozy ne voudrait pas qu'un prétendant à la tête du parti l'emporte nettement, risquant de le remplacer, voire de le faire oublier. Et ainsi l'empêcher de revenir, le moment venu, en comblant le vide. "Nicolas Sarkozy ne va pas soutenir un candidat. Il va plutôt brouiller les cartes et veut des soutiens dans les deux camps", chez MM. Copé et Fillon, croit savoir un filloniste.
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