Un journaliste débarque à Marakech (il est muni de camera cache, micro et tous les équipements pour film). Il est venu à Marakech la ville des rois du pick pocket comme il a appelé. À la sortie de l’aéroport, il a voulu prendre un taxi à Jemaa Lefna, quand il a demandé le prix, tous les taxis lui exigent 100dh alors qu’il y a une affiche bien visible qui limite le prix du déplacement à 50 dh. Tous les chauffeurs étaient de mèche et tous prétextaient que l’affiche est veille de 2 ans et que le tarif a été augmenté. Aucun n’a voulu le prendre à 50 dh.
Le journaliste a choisi de faire affaire avec un guide non officiel malgré les conseils de l’hôtelier. Il est allé à Jemaa Lefna le véritable terrain de chasse des arnaqueurs. À chaque 2 pas, il se fait arrêter par un groupe de gens, qui l’entoure et sans qu’il soit d’accord lui mettent des trucs autour du cou ou sur les épaules (serpent, singes, chachia..etc), le prenne en photo puis lui demande entre 100 et 200dh.
Il est allé pour voir les tapis, on a lui vendu un tapis qu’il a payé à 2000dh, sur la base que le tapis est pure laine, confectionné par les touareg et qu’il a 50 ans. Quand il a amené le tapis à un expert : c’est un tapis du moyen Atlas, qui vaut 500dh qu’il en coton et synthétique et qu’il a été fait tout récemment….etc. Les guides sont payés à la commission auprès des marchands. Plus le touriste paye le prix le plus élevé plus le guide des satisfait. Tout le monde le quête pour le bakchich.
Il a aussi visité des terrasses où on retravaille les tapis à l’eau de javel et le soleil pour rendre leur apparence plus vieille et augmenter leurs prix. Ils font cela à une échelle industrielle.