Une habitante du Nord a dû payer plus de 6 000 euros d’amendes pour des contraventions commises par la police. Le véhicule incriminé a, en effet, été confié quatre ans plus tôt à la police judiciaire.
Une femme originaire du Nord a reçu plus de 6 000 euros d’amendes dans sa boîte aux lettres pour des excès de vitesse ou stationnements illégaux, commis… par la police, raconte Le Parisien.
« J’en ai reçu plus de soixante, témoigne-t-elle au quotidien. Il y en a pour plus de 6000 euros, sans compter les rappels. J’ai contesté les premiers : rien à faire. J’ai fini par perdre tous mes points, et par perdre mon permis de conduire. J’ai eu des saisies sur salaires, des frais bancaires… Je suis fatiguée de cette situation. »
Confisquée pour blanchiment
Son véhicule, une Audi A3 break, avait été saisi en 2015 sur décision d’un juge d’instruction et remis aux policiers d’un service d’enquête de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Le frère de Salma (prénom d’emprunt) est impliqué dans une affaire de trafic de stupéfiants. La jeune femme, dans l’incapacité de retracer l’origine des fonds qui lui ont permis d’acheter sa voiture, est mise en examen pour blanchiment, son véhicule saisi le temps de l’instruction. Puis, à sa condamnation à du sursis en 2018, celui-ci est définitivement confisqué et confié à plusieurs services de police.
Saisie sur son compte
Son avocate, Me Audrey Jankielewicz, dénonce « un traitement de défaveur », alors que plusieurs démarches et courriers ont été adressés à différents interlocuteurs compétents.
La jeune femme refuse de rendre son permis de conduire. « Je travaille, je dois rendre visite à mes parents. Je ne vais pas rester enfermée chez moi pour des infractions que je n’ai pas commises », plaide-t-elle.
Si les contraventions ont cessé d’affluer depuis quelque temps, les arriérés lui sont toujours réclamés, et 2 000 euros ont récemment été saisis sur son compte par le Trésor public.
OUEST FRANCE
Une femme originaire du Nord a reçu plus de 6 000 euros d’amendes dans sa boîte aux lettres pour des excès de vitesse ou stationnements illégaux, commis… par la police, raconte Le Parisien.
« J’en ai reçu plus de soixante, témoigne-t-elle au quotidien. Il y en a pour plus de 6000 euros, sans compter les rappels. J’ai contesté les premiers : rien à faire. J’ai fini par perdre tous mes points, et par perdre mon permis de conduire. J’ai eu des saisies sur salaires, des frais bancaires… Je suis fatiguée de cette situation. »
Confisquée pour blanchiment
Son véhicule, une Audi A3 break, avait été saisi en 2015 sur décision d’un juge d’instruction et remis aux policiers d’un service d’enquête de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
Le frère de Salma (prénom d’emprunt) est impliqué dans une affaire de trafic de stupéfiants. La jeune femme, dans l’incapacité de retracer l’origine des fonds qui lui ont permis d’acheter sa voiture, est mise en examen pour blanchiment, son véhicule saisi le temps de l’instruction. Puis, à sa condamnation à du sursis en 2018, celui-ci est définitivement confisqué et confié à plusieurs services de police.
Saisie sur son compte
Son avocate, Me Audrey Jankielewicz, dénonce « un traitement de défaveur », alors que plusieurs démarches et courriers ont été adressés à différents interlocuteurs compétents.
La jeune femme refuse de rendre son permis de conduire. « Je travaille, je dois rendre visite à mes parents. Je ne vais pas rester enfermée chez moi pour des infractions que je n’ai pas commises », plaide-t-elle.
Si les contraventions ont cessé d’affluer depuis quelque temps, les arriérés lui sont toujours réclamés, et 2 000 euros ont récemment été saisis sur son compte par le Trésor public.
OUEST FRANCE