A
AncienMembre
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Bonjour les bladinautes !
Je vous écris en direct du Salon New Style Coiffure à Strasbürgen. Cet après-midi, j'ai un rendez-vous important avec ma conseillère à Pôle Emploi et il me faut la coupe et la barbe de circonstance. J'aimerais lui montrer que je suis un homme sérieux et propre sur lui-même.
Bref, comme il y'a six personnes à couper avant moi, je me suis dit que j'allais discuter un peu avec vous. N'est ce pas là une belle idée ? N'est ce pas ? Aussi, afin de profiter des charmes de cette belle discussion, merci de vous servir un bon café chaud-chaud et de vous carrer confortablement dans votre fauteuil chesterfield ou votre Sadari made in kore3a.
Chers bladinautes, Connaissez-vous la fameuse pièce de Molière intitulée les précieuses ridicules ? Elle met en scène ces gens de condition modeste qui jouent les exigeants. Elle est marrante. Ben justement, j’ai rencontré une précieuse ridicule des HLM.
En fait, voilà. Il y'a quelques jours, j'avais rendez-vous avec une amie, ou plutôt une ex-amie désormais. Nous sommes allés manger au restaurant en T à T, comprenez tête à tête.
Après un repas copieux, je lui propose d'aller marcher. Parait que ça aide à la digestion. Je l'ai lu dans un magazine scientifique !
Mais Madâme - appuyez longuement sur la deuxième syllabe - portait des mules sabots. Comprenez alors, malheureux, que ces chaussures l'aide à exagérer sa cambrure mais pas à marcher correctement.
Donc je lui ai proposé d'aller se dégourdir les jambes. Là silence. Elle fit une moue qui lui donna l'air idiote - elle pensa certainement que ça lui donnait l'air étonnée. Elle posa ses mains sur les hanches et leva un pied vers moi. Immédiatement elle perdit l'équilibre, manqua de tomber, se rattrapa in extremis, remis les mains sur ses hanches et me dit : "ça c'est pas fait pour marcher !".
Ahhhhhhhh ! Je venais de saisir. Elle me montrait ses chaussures dont les semelles étaient rouges ! Et pour s'assurer que j'avais bien compris, elle surenchéri : "des LOU - BOU - TINS" en se déhanchant à chaque syllabe.
J'ai ravalé ma salive, ma fierté, j'ai à nouveau regardé sa cambrure pour y puiser la force de patienter et je lui ai alors proposé d'aller se poser quelque part boire un kess. Elle accepta.
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Je vous écris en direct du Salon New Style Coiffure à Strasbürgen. Cet après-midi, j'ai un rendez-vous important avec ma conseillère à Pôle Emploi et il me faut la coupe et la barbe de circonstance. J'aimerais lui montrer que je suis un homme sérieux et propre sur lui-même.
Bref, comme il y'a six personnes à couper avant moi, je me suis dit que j'allais discuter un peu avec vous. N'est ce pas là une belle idée ? N'est ce pas ? Aussi, afin de profiter des charmes de cette belle discussion, merci de vous servir un bon café chaud-chaud et de vous carrer confortablement dans votre fauteuil chesterfield ou votre Sadari made in kore3a.
Chers bladinautes, Connaissez-vous la fameuse pièce de Molière intitulée les précieuses ridicules ? Elle met en scène ces gens de condition modeste qui jouent les exigeants. Elle est marrante. Ben justement, j’ai rencontré une précieuse ridicule des HLM.
En fait, voilà. Il y'a quelques jours, j'avais rendez-vous avec une amie, ou plutôt une ex-amie désormais. Nous sommes allés manger au restaurant en T à T, comprenez tête à tête.
Après un repas copieux, je lui propose d'aller marcher. Parait que ça aide à la digestion. Je l'ai lu dans un magazine scientifique !
Mais Madâme - appuyez longuement sur la deuxième syllabe - portait des mules sabots. Comprenez alors, malheureux, que ces chaussures l'aide à exagérer sa cambrure mais pas à marcher correctement.
Donc je lui ai proposé d'aller se dégourdir les jambes. Là silence. Elle fit une moue qui lui donna l'air idiote - elle pensa certainement que ça lui donnait l'air étonnée. Elle posa ses mains sur les hanches et leva un pied vers moi. Immédiatement elle perdit l'équilibre, manqua de tomber, se rattrapa in extremis, remis les mains sur ses hanches et me dit : "ça c'est pas fait pour marcher !".
Ahhhhhhhh ! Je venais de saisir. Elle me montrait ses chaussures dont les semelles étaient rouges ! Et pour s'assurer que j'avais bien compris, elle surenchéri : "des LOU - BOU - TINS" en se déhanchant à chaque syllabe.
J'ai ravalé ma salive, ma fierté, j'ai à nouveau regardé sa cambrure pour y puiser la force de patienter et je lui ai alors proposé d'aller se poser quelque part boire un kess. Elle accepta.
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