Les prénoms favorisant les mentions au Bac

ÉDUCATION
Les prénoms qui favorisent les mentions au bac

Des prénoms qui favorisent la réussite Le sociologue Baptiste Coulmont,
maître de conférences à l’université Paris-VIII et auteur de Sociologie des pré-
noms (éditions La Découverte) a étudié les liens entre le prénom et la fréquence
des mentions très bien au bac. Sur son blog, il révèle ainsi qu’en 2011 « plus de
25 % des Madeleine, Irene, Côme et Ariane qui ont passé le bac ont reçu
mention très bien ». Les Marie-Anne, Anne-Claire et Gaspard ne sont pas à
plaindre non plus car plus d’un candidat sur cinq portant ces prénoms a obtenu
une note supérieure à 16/20 au bac. Idem pour 15 % et plus des Violette,
Apolline, Iris, Béatrice, Judith, Domitille, Hortense, Fleur, Daphné. A l’inverse,
aucun des quelque 125 Youssef et 105 Nabil n’ont obtenu de mention très bien.
Mais plus de 30 % d’entre eux sont dans la situation de passer l’oral de rattrapage. Seules une ou deux Sandy, Alison ou Sofiane ont décroché la mention très bien. Des informations qui vont peut-
être influencer les futurs parents…

DELPHINE BANCAUD



Je vois pas le rapport entre le prénom et la mention au bac.

On va pas mettre une mention très bien à un Youssef qui a obtenu 11 de moyenne au bac juste pour ne pas être taxé de raciste !

Et comme disait Misstic, les examens mis en place par l'Education Nationale sont anonymes.

Alors à moins que l'on viennent prouver une fraude de la part des correcteurs concernant l'anonymat de l'examen, je ne vois absolument pas en quoi cette étude est fondée !

Si les prénoms masculins à consonance maghrébine n'obtiennent pas de mention aux examens, il faut en chercher les raisons ailleurs.

On dirait que certains chercheurs se forcent à démontrer de manière absurde un racisme dont tout le monde connait l'existence. Cela contribue à discréditer les vraies études sociologiques.
 
Il est certain, qu'à priori, un Jean-Eudes ou un Charles-Henri a plus de facilités matérielles d'avoir son bac qu'un Mohamed fils de parents immigrés, mais il n'y a pas de fatalité.
Celui qui travaille a toutes les cartes en main pour réussir.

Connaissez-vous les frères ( jumeaux ) Khalid et Taoufik Lachheb ?

Fils d'un chef de chantier Marocain immigré en France, ils ont réussi la prouesse d'être à la fois polytechniciens et sportifs de très haut niveau ( saut à la perche ).
Alors, sans doute sont-ils plutôt doués à la base, mais je ne peux pas croire un instant qu'ils ont pu obtenir leurs réussites sans travailler énormément.

( article du 23 août 1997 )

" Les efforts, Khalid et Taoufik Lachheb n'ont sans doute connu que cela. Rivaux malgré eux. Elèves en seconde année à l'Ecole polytechnique et perchistes de haut niveau, ils ont conjugué leur vie de jumeaux au sérieux, travaillant tard le soir, s'entraînant tôt le matin. Comme s'il fallait prendre une double revanche sur le destin tout tracé d'enfants d'immigrés marocains. A 21 ans, leur père, chef de chantier, quitte Meknès pour visiter la France. Il n'est jamais reparti.

Ses fils, Taoufik et Khalid, ne connaissent que le Maroc des vacances. L'histoire de leur compétition gémellaire débute à Rennes en 1975. Taoufik naît le premier, deux minutes avant son frère. «Je suis arrivé après, mais c'est moi l'aîné pour l'état civil, car étant le premier conçu. C'est bizarre, mais c'est comme ça», explique Khalid, taquin. Le benjamin enchaîne: «A partir de là, on a toujours tout fait ensemble.» Dans l'album familial, les photos décollées tournent les pages d'une enfance accolée. Même barboteuse en éponge, même salopette à carreaux. Avec pour seul signe distinctif les joues un peu plus rondes de Khalid. «Quand on s'habillait différemment, maman ne voyait pas ça d'un bon oeil», confie Khalid. Et Taoufik d'ajouter de la même voix douce, presque résignée: «Cela fait vingt-deux ans que les gens croient nous faire plaisir en nous mettant dans la même classe, en nous donnant des chambres côte à côte pendant les compétitions ou à l'internat de Polytechnique.» Ce n'est que depuis peu qu'ils affirment leur indépendance vestimentaire. Même silhouette athlétique, même regard un peu rêveur, seul le short de l'un et le survêtement de l'autre pour affirmer un faux-semblant de différence.

Et comme si cela ne suffisait pas, l'uniforme de Polytechnique est venu sceller un peu plus ce parcours d'excellence, «un peu par hasard». Les deux frères ont la réussite modeste, mesurée, comme pour se préserver d'éventuels échecs. Pendant les années «maths sup-maths spé», la lumière restait pourtant allumée tard le soir dans leur chambre. «Quand on a un double qui parvient à faire quelque chose d'inaccessible, explique Taoufik, on se dit qu'on en est aussi capable et on fonce tête baissée.» Khalid passe les oraux avant son frère, les réussit. D'un coup, l'exploit devient possible pour son second. «Jusqu'ici, nous n'avons pas connu beaucoup d'échecs" On a eu de la chance.»
 
Car les échecs de l'un sont souvent les succès de l'autre. Pour l'instant, seuls les aléas du sport de haut niveau et les blessures ont pu les séparer. Il y a quelques semaines, la famille Lachheb n'avait qu'un représentant au championnat du monde d'athlétisme à Athènes. «De toute façon, il ne restait qu'une place», répète encore et toujours Taoufik, comme pour mieux encaisser. Blessé cet hiver, il n'a pu reprendre la compétition à temps et franchir les 5,60 m requis pour participer aux championnats. Khalid, lui, a continué l'entraînement, mis en sommeil pendant les années de préparation à Polytechnique: «J'avais tout perdu, je réalisais des performances pas terribles en mobilisant tous mes moyens.» Taoufik enchaîne: «Et la reprise fut laborieuse, il t'a fallu"» «Un an pour revoir le jour, je sais», coupe court Khalid. Dialogue à deux voix qui n'en font qu'une. Et dix centimètres d'écart à l'arrivée sur le tartan, Khalid saute à 5,66 m, son frère à 5,56 m.

De retour dans le F6 familial de Rennes, où, depuis qu'ils ont leurs chambres accolées sur le campus de Palaiseau, ils ne reviennent «que pour les week-ends», la perche commence déjà à les démanger. Alors, entre deux plongées dans la mécanique des fluides, ils retournent s'entraîner sur le stade de leurs débuts. «A la sortie de l'école, on n'espérait que ça, aller sur le stade, même si c'était à trois quarts d'heure de bus», se souvient Khalid. Inséparables, sur le terrain de jeu «en bas», les jumeaux touchent à tout. Tennis, foot, puis athlétisme. «Pendant le Mondial, on regardait les matchs à la télé. Ensuite, on descendait et on essayait d'imiter les joueurs», se souvient Khalid. La perche leur tombe entre les mains à l'occasion d'une semaine d'initiation organisée par Alain Donias dans les collèges de Rennes. «C'était dur, on se demandait comment les types faisaient à la télé pour décoller», se souvient Khalid. «L'ascenseur qui monte», c'est pour plus tard, à l'entraînement, quand «on peut s'amuser en se laissant voler.» En compèt, il faut rester sérieux, toujours sérieux.
 
Surtout lorsque l'on se sent un peu redevable du sacrifice des parents. «Au départ, on se demandait si on allait suivre financièrement», confie le père. La mère fait quelques heures de ménage pour joindre les deux bouts. A la maison, «les temps sont parfois durs», mais on fait «tout pour que les sept enfants ne manquent de rien, tous les enfants», insiste le père avec pudeur. «Si on avait pu, on aurait pris un appartement plus grand pour que chacun ait sa chambre.» Dans la salle à manger-salon, les médailles et les coupes font bon ménage avec une poupée en costume breton et une photo de La Mecque. «Le pèlerinage est obligatoire si vous en avez les moyens, c'est ce qu'on nous disait en cours d'arabe à l'école coranique, se souvient Khalid. L'islam, c'est une sorte de discipline qui aide à rester sérieux. Il faut suivre les règles de vie que la religion impose.» «Ou du moins essayer», complète en écho la voix de Taoufik. Ici, on ne parle pas d'intégration. «Tous ces problèmes sont loin, très loin de nous. je suis venu en 1963, j'ai aimé la France, je suis resté, n'y voyez pas une histoire de pauvreté», explique le père. «Nous habitons un petit quartier populaire, un bon petit quartier», ajoute Khalid, comme pour se défaire de toute étiquette de «petit beur des cités» qu'on voudrait lui faire porter en guise de dossard. Un jour, une équipe de télévision est venue filmer sans prévenir chez les Lachheb. «Ils voulaient montrer le cliché du quartier difficile, ils ont trouvé un coin tranquille», se souvient Khalid. Ce genre d'anecdote ne peut que conforter les deux frères dans leur discrétion. Maladive parfois. Du genre à s'asseoir au fond de la classe au lieu de faire des blagues au prof. A l'Insep, leur entraîneur, Maurice Houvion, doit piquer une colère pour qu'ils disent bonjour et le regardent dans les yeux: «Ils sont très très réservés. A l'entraînement, ils râlent souvent, car ils sont rarement satisfaits de leur travail.» Pour les jumeaux, Houvion est «un grand monsieur, un athlète, un patron, mais il a du monde à entraîner». Jean Galfione, Alain Andji. Eux ont abandonné les études. «Les meilleurs ne font que ça», constate Khalid. «Me lever le matin et sauter toute la journée, ça m'aurait tué, ajoute Taoufik, l'entraînement ou les études uniquement, ça me transforme le cerveau en bouillie.» Jusqu'ici, les jumeaux ont choisi de doubler la mise, quitte à passer pour des intellos à l'Insep et des sportifs à l'X. «Ah! voilà le futur ministre et le futur PDG, vous penserez à nous quand on aura besoin de bosser plus tard», plaisantent parfois les collègues athlètes.
 
Quand on leur parle de réussite sociale, Khalid et Taoufik froncent les yeux de concert. Ils souhaitent devenir ingénieurs, «avancer comme ça», par petits et grands sauts dans la vie. En l'an 2000, ils balanceront entre les Jeux olympiques de Sydney et le marché du travail. Leurs chemins pourront-ils alors se séparer? «Si on n'avait pas été deux, les portes se seraient ouvertes plus difficilement, commente Khalid. Nous deux, ça a toujours été nous deux.».

Khalid et Taoufik Lachheb en sept dates 16 janvier 1975 Naissance à Rennes.

1988 Ils débutent au saut à la perche.

1992.

Entrée à l'Insep au sein du groupe de Maurice Houvion.

1993 Ils interrompent la compétition pour entrer en classe préparatoire.

1994 Ils finissent aux 1re et 2e places au championnat d'Europe juniors.

1995.

Ils intègrent l'Ecole polytechnique.

1996 Ils rejoignent le groupe de Maurice Houvion.

1997 Khalid est sélectionné pour représenter la France aux championnats du monde d'athlétisme à Athènes. "

http://www.liberation.fr/portrait/0...mellite-cultivee-a-la-perfection-haut-perches

http://www.iaaf.org/athletes/biographies/letter=L/athcode=8320/index.html

http://www.iaaf.org/athletes/biographies/letter=l/athcode=131371/index.html
 
suffit de voir les amphi de premiere années de fac d'eco, de droits le jours des exams, quand les 70% de rebeus quittent l'exam jute apres la durée legale de presence pour émarger et garder leur bourse, y a de quoi valider ce genre de constat. Et pourtant ca n'a rien de raciste, parce qu'encore une fois, on ne privilegie toujours pas le savoir.
 
Ah parce qu'il y a des parents qui appellent leurs enfants "Côme"?

Concernant l'article no comment. Pourquoi parler de prénoms alors que le bac est censé être anonyme?
Une Marie claire ou une Bernadette a eu des parents et l'ensemble de ses ancêtres vivant en France sur plusieurs génération, il est donc plus facile pour eux de se faire aider et encourager par ses parents dans ses études qui eux même ont suivi des études en France, tandis qu'un Youssef ou un Nabil, fils d'immigré (pour la plupart des cas) doit par la force des choses se débrouiller seul.
Les épreuves du bac sont anonymes, mais le prénom donne souvent, qu'on le veuille ou non, une idée de l'origine sociale.
On peut avoir des ancêtres français sur plusieurs générations, et des parents presque analphabètes qui ne pourront vous aider. Or, c'est souvent dans ces familles, pas forcément analphabètes mais au moins un peu simples, qu'on trouve notamment des enfants aux prénoms anglo saxons. Les Dylan, Jimmy, Jennifer y sont légion.
 
ÉDUCATION
Les prénoms qui favorisent les mentions au bac

Des prénoms qui favorisent la réussite Le sociologue Baptiste Coulmont,
maître de conférences à l’université Paris-VIII et auteur de Sociologie des pré-
noms (éditions La Découverte) a étudié les liens entre le prénom et la fréquence
des mentions très bien au bac. Sur son blog, il révèle ainsi qu’en 2011 « plus de
25 % des Madeleine, Irene, Côme et Ariane qui ont passé le bac ont reçu
mention très bien ». Les Marie-Anne, Anne-Claire et Gaspard ne sont pas à
plaindre non plus car plus d’un candidat sur cinq portant ces prénoms a obtenu
une note supérieure à 16/20 au bac. Idem pour 15 % et plus des Violette,
Apolline, Iris, Béatrice, Judith, Domitille, Hortense, Fleur, Daphné. A l’inverse,
aucun des quelque 125 Youssef et 105 Nabil n’ont obtenu de mention très bien.
Mais plus de 30 % d’entre eux sont dans la situation de passer l’oral de rattrapage. Seules une ou deux Sandy, Alison ou Sofiane ont décroché la mention très bien. Des informations qui vont peut-
être influencer les futurs parents…

DELPHINE BANCAUD
cette aricle est une bagatelle a coté de certaint article ,emission et reportage ,li le figaro ou regarde c est dans l air d arte et tu vera comment ont manipule subtilement les esprit pour les transformé en millitant fn
 

Imesch

Solipsist
Ah parce qu'il y a des parents qui appellent leurs enfants "Côme"?

Concernant l'article no comment. Pourquoi parler de prénoms alors que le bac est censé être anonyme?
Une Marie claire ou une Bernadette a eu des parents et l'ensemble de ses ancêtres vivant en France sur plusieurs génération, il est donc plus facile pour eux de se faire aider et encourager par ses parents dans ses études qui eux même ont suivi des études en France, tandis qu'un Youssef ou un Nabil, fils d'immigré (pour la plupart des cas) doit par la force des choses se débrouiller seul.

Oui, trouvons leurs des excuses.
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Quand on leur parle de réussite sociale, Khalid et Taoufik froncent les yeux de concert. Ils souhaitent devenir ingénieurs, «avancer comme ça», par petits et grands sauts dans la vie. En l'an 2000, ils balanceront entre les Jeux olympiques de Sydney et le marché du travail. Leurs chemins pourront-ils alors se séparer? «Si on n'avait pas été deux, les portes se seraient ouvertes plus difficilement, commente Khalid. Nous deux, ça a toujours été nous deux.».

Khalid et Taoufik Lachheb en sept dates 16 janvier 1975 Naissance à Rennes.

1988 Ils débutent au saut à la perche.

1992.

Entrée à l'Insep au sein du groupe de Maurice Houvion.

1993 Ils interrompent la compétition pour entrer en classe préparatoire.

1994 Ils finissent aux 1re et 2e places au championnat d'Europe juniors.

1995.

Ils intègrent l'Ecole polytechnique.

1996 Ils rejoignent le groupe de Maurice Houvion.

1997 Khalid est sélectionné pour représenter la France aux championnats du monde d'athlétisme à Athènes. "

http://www.liberation.fr/portrait/0...mellite-cultivee-a-la-perfection-haut-perches

http://www.iaaf.org/athletes/biographies/letter=L/athcode=8320/index.html

http://www.iaaf.org/athletes/biographies/letter=l/athcode=131371/index.html


Merci pour ce petit texte, c'est marrant que tu les connaisses...:)
 
Oui, trouvons leurs des excuses.
Des excuses ? Il faut dans ce cas penser qu'il y a "faute"...
Il s'agit ici d'un constat pur et simple.
"On" pourrait faire le même constat en ne prenant qu'une palette de prénoms occidentaux tels que les Kevin, Cindy, Loanna etc et voir qu'ils ne sont pas représentes ou très peu...
On ne parlera pas alors de racisme. Le problème est ailleurs, plutôt dans l'egalite des chances.
 
Merci pour ce petit texte, c'est marrant que tu les connaisses...:)

Je m'intéresse beaucoup au sport, presque à tous les sports.

Et, je me souviens généralement des sportifs qui sortent du commun, que ce soit par un comportement noble ou parce qu'ils sont très doués dans divers domaines.

Dans le genre comportement noble, j'avais été marqué par un sauteuse en longueur allemande, nommée Bianca Kappler.

" La dernière journée de ces Championnats d'Europe a été marquée par le feuilleton de la longueur féminine. L'Allemande Bianca Kappler, consciente qu'un saut à 6,96m lui avait été attribué par erreur, a décliné l'or dès samedi soir, puis a refusé de sauter seule, dimanche, pour établir un nouveau classement, comme le voulaient les officiels. Après visionnage de la vidéo, le jury a octroyé l'or à la Portugaise Naide Gomes, comme le souhaitait Kappler, au fair-play inouï. Et les officiels, sans nul doute très embarrassés, ont accordé deux médailles de bronze, une à la Roumaine Adina Anton et une à Kappler, la Grecque Stiliani Pilatou s'emparant de l'argent. Une honnêteté qui vaut de l'or. "

http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=453767
http://www.humanite.fr/node/296930

Pour avoir vu l'épreuve en direct, à l'époque, je peux assurer que quand la mesure s'est affichée, sa réaction a été instantanée pour dire que c'était impossible. C'est vraiment l'honnêteté qui a parlé.

Par la suite, j'ai toujours été un fervent supporter de Bianca Kappler lors des épreuves qu'elle a disputées.

Je t'invite à lire le post sur Micheline Ostermeyer. C'était une femme vraiment extraordinaire.
Je ne l'ai jamais vue faire la moindre épreuve sportive, mais quand j'ai lu son parcours, je suis tombé en admiration.

http://www.bladi.info/324030-connait-micheline-ostermeyer/
 
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