Les prénoms, révélateurs des discriminations du bac

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Le sociologue Baptiste Coulmont publie chaque année son « Projet mentions », qui associe, pour chaque prénom, le taux d’obtention d’une mention « très bien« au bac. A l’issue de la publication des résultats, il donne au Monde.fr la primeur de son « classement » du bac 2016 (àretrouver en bas de cet article ) et explique sa démarche.

En France, les inégalités sont tellement fortes qu’un seul indice, le prénom, suffit à les déceler. Chaque année depuis 2012, je récupère les résultats nominatifs au bac (général et technologique) et je croise, sur mon blog, les prénoms des candidats avec leur mention. Démarche iconoclaste ou paradoxale : quelle idée d’étudier ensemble ces deux choses ! D’un côté, le résultat d’un choix parental intime basé sur la psychologie individuelle ou le goût pour certaines sonorités ou certaines références, a priori détaché de la position sociale.

De l’autre, le résultat attendu d’un travail scolaire : n’est-il pas vrai d’ailleurs que « tout le monde » a le bac ?

Cette année, plus d’un quart des candidates prénommées Esther ou Diane ont obtenu une mention « très bien », dix fois plus que les candidats prénommés Steven ou Sofiane..........................


http://mobile.lemonde.fr/bac-lycee/...ons-du-bac_4965791_4401499.html?xtref=acc_dir
 
Le sociologue Baptiste Coulmont publie chaque année son « Projet mentions », qui associe, pour chaque prénom, le taux d’obtention d’une mention « très bien« au bac. A l’issue de la publication des résultats, il donne au Monde.fr la primeur de son « classement » du bac 2016 (àretrouver en bas de cet article ) et explique sa démarche.

En France, les inégalités sont tellement fortes qu’un seul indice, le prénom, suffit à les déceler. Chaque année depuis 2012, je récupère les résultats nominatifs au bac (général et technologique) et je croise, sur mon blog, les prénoms des candidats avec leur mention. Démarche iconoclaste ou paradoxale : quelle idée d’étudier ensemble ces deux choses ! D’un côté, le résultat d’un choix parental intime basé sur la psychologie individuelle ou le goût pour certaines sonorités ou certaines références, a priori détaché de la position sociale.

De l’autre, le résultat attendu d’un travail scolaire : n’est-il pas vrai d’ailleurs que « tout le monde » a le bac ?

Cette année, plus d’un quart des candidates prénommées Esther ou Diane ont obtenu une mention « très bien », dix fois plus que les candidats prénommés Steven ou Sofiane..........................


http://mobile.lemonde.fr/bac-lycee/...ons-du-bac_4965791_4401499.html?xtref=acc_dir
En même temps chez nous on est plus stimulés pour se marier jeune que de faire des études et réussir sa vie pro, donc peut etre que cette discrimination vient des parents à la base et ça se reflète dans les résultats
 
Et donc, ça voudrait dire que si l'on changeait le prénom des candidats discriminés, ils auraient une mention "Très bien" ?
Le bac n'est-il pas un examen où l'on va apprécier les connaissances des élèves ?
Quel est le rapport entre les capacités et le prénom ?
Un élève s'appelant Henri n'aura pas de mention "Très bien" si il n'a pas fourni le travail nécessaire à son obtention.

On peut soulever un autre débat ; celui de dire que, parce qu'un élève s'appelle Sofiane ou Karima, il vient forcément d'une famille dans laquelle on ne s'intéresse pas à la culture, où on ne lit pas et où l'éducation fait défaut.
Là ce sont des préjugés qui sont discriminants.
 
Dernière édition:
En même temps chez nous on est plus stimulés pour se marier jeune que de faire des études et réussir sa vie pro, donc peut etre que cette discrimination vient des parents à la base et ça se reflète dans les résultats

je ne suis pas d'accord! même si les parents rêvent de mariage pour leur enfant....si l'école ne suscite pas la passion chez les jeunes et ne les motive pas à vouloir être curieux.......à coup sûr ceux qui n'ont qu'une seule vision du monde, choisiront celles qu'ils connaissent.
 
je ne suis pas d'accord! même si les parents rêvent de mariage pour leur enfant....si l'école ne suscite pas la passion chez les jeunes et ne les motive pas à vouloir être curieux.......à coup sûr ceux qui n'ont qu'une seule vision du monde, choisiront celles qu'ils connaissent.
C'est une question d'éducation, j'ai habité une cité et crois moi la majorité de notre communauté et surtout en cité (j'ai été à l'école paris 16ème et les étrangers d'origine accordaient une grande importance aux niveau scolaire) n'accorde presque aucune importance au niveau d'étude, aux sorties culturelles, au lieu de ça les gamins trainent en bas de la cité à coté des dealeurs, ont des résultats foireux sans que ça n'inquiète personne ...c'est malheureux mais c'est une réalité ....
 
C'est une question d'éducation, j'ai habité une cité et crois moi la majorité de notre communauté et surtout en cité (j'ai été à l'école paris 16ème et les étrangers d'origine accordaient une grande importance aux niveau scolaire) n'accorde presque aucune importance au niveau d'étude, aux sorties culturelles, au lieu de ça les gamins trainent en bas de la cité à coté des dealeurs, ont des résultats foireux sans que ça n'inquiète personne ...c'est malheureux mais c'est une réalité ....

l'environnement favorise la prise de certain choix et conditionne les gens à suivre un chemin plus qu'un autre......sauf quand de nouveau élément perturbe cet élément!

je ne dis pas que tous les jeunes sont à sauver (bien que j'en rêve) mais parmis eux, tu fais naître la curiosité du monde, des livres, tu leurs mets cela à leur disposition, tu serais étonné de voir un bon nombre d'entre eux rêver d'un éventuel futurr! meilleur!!
 
Et donc, ça voudrait dire que si l'on changeait le prénom des candidats discriminés, ils auraient une mention "Très bien" ?
Le bac n'est-il pas un examen où l'on va apprécier les connaissances des élèves ?
Quel est le rapport entre les capacités et le prénom ?
Un élève s'appelant Henri n'aura pas de mention "Très bien" si il n'a pas fourni le travail nécessaire à son obtention.

On peut soulever un autre débat ; celui de dire que, parce qu'un élève s'appelle Sofiane ou Karima, il vient forcément d'une famille dans laquelle on ne s'intéresse pas à la culture, où on ne lit pas et où l'éducation fait défaut.
Là ce sont des préjugés qui sont discriminants.
En fait la distribution des prenoms n'est statistiquement pas homogene dans la population, elle depend du niveau culturel des familles...kevin et steven ont toutes les chances de venir d'une famille socialement defavorisée, nourri aux series americaines devant tf1....par contre berenice .....
 
Donc la question à se poser c'est pourquoi les mouloud et les moktar réussissent moins bien en apparence que les jean pierre et les louis

Sociologiquement les enfants des csp+ réussissent mieux que les enfants des milieux plus défavorisés c'est un constat.

Les mouloud et moktar à ma connaissance sont plutôt issus de familles modestes d'où leur moindre réusssite.

Pour être plus juste il faudrait comparer la réussite des mouloud moktar vs celle des ryan brian dylan pour voir si l'origine ethnique joue un rôle ou pas.
 
l'environnement favorise la prise de certain choix et conditionne les gens à suivre un chemin plus qu'un autre......sauf quand de nouveau élément perturbe cet élément!

je ne dis pas que tous les jeunes sont à sauver (bien que j'en rêve) mais parmis eux, tu fais naître la curiosité du monde, des livres, tu leurs mets cela à leur disposition, tu serais étonné de voir un bon nombre d'entre eux rêver d'un éventuel futurr! meilleur!!
Mais pour qu'un enfant rêve il faut le pousser à rêver, pour intéresser un enfant à la lecture il faut lui donner des livres à lire....
Mes frères ont grandit en cité et comme je l'ai déjà dit n'ont jamais eu le droit de trainer dans la cité (ce qui leur valaient parfois le surnom de bouffons) ma mère les emmenaient au théâtre (elle y bosse) au ciné au moins 1fois par mois, à la bibliothèque les week end ou il pleuvait, bref elle se donnait du mal et maintenant les bouffons gagnent plus de 3000euros par mois pendant que ceux qui se foutaient de leurs gueule n'ont plus de chicots, ont fait un môme à la catin du quartier et continuent à tenir les murs à 30ans passé tout en saluant mes frères en leurs disant ouais mais vous vous avez eu de la chance , pardon ? la chance de quoi ? d'avoir eu une mère qui se décarcassait pour ses gosses plutôt que de choisir la facilité en leurs disant descends en bas de la cité si tu veux t'amuser
 
Mais pour qu'un enfant rêve il faut le pousser à rêver, pour intéresser un enfant à la lecture il faut lui donner des livres à lire....
Mes frères ont grandit en cité et comme je l'ai déjà dit n'ont jamais eu le droit de trainer dans la cité (ce qui leur valaient parfois le surnom de bouffons) ma mère les emmenaient au théâtre (elle y bosse) au ciné au moins 1fois par mois, à la bibliothèque les week end ou il pleuvait, bref elle se donnait du mal et maintenant les bouffons gagnent plus de 3000euros par mois pendant que ceux qui se foutaient de leurs gueule n'ont plus de chicots, ont fait un môme à la catin du quartier tet continuent à tenir les murs à 30ans passé tout en saluant mes frères en leurs disant ouais mais vous vous avez eu de la chance , pardon ? la chance de quoi ? d'avoir eu une mère qui se décarcassait pour ses gosses plutôt que de choisir la facilité en leurs disant descends en bas de la cité si tu veux t'amuser

tous les enfants n'ont pas la chance d'avoir des parents capable de leur apporter tout ça! et tu confirmes ce que je dis sur le fait que bcp sont privé de ça!

si tes parents n'était pas aussi présent, et que vous n'aviez pas une ouverture sur un autre monde....vous seriez nul part mnt.



il suffit d'une seule ouverture, pour tout changer!





je crois fermement que chaque individu sur terre a les capacités de réussir et d'accomplir de grande chose, certains auront plus de facilité et d'autre moins! mais le plus brillant des cerveaux privé de tout et conditionné dans un univers x sans qu'on lui donne la chance d'essayer...finira par ne rien faire

car au fond, il ne s'agit pas de capacité intellectuelle, mais d'espoir d'un possible, d'un meilleur en la vie
 
En fait la distribution des prenoms n'est statistiquement pas homogene dans la population, elle depend du niveau culturel des familles...kevin et steven ont toutes les chances de venir d'une famille socialement defavorisée, nourri aux series americaines devant tf1....par contre berenice .....

Donc un Kévin ou un Steven sera condamné à la médiocrité et à l'échec ? Il en va de même pour les prénoms à consonnance maghrébine alors ?
Je trouve ces statistiques totalement biaisées. Elles ne prennent pas en compte de nombreux paramètres sachant que comme l'a dit plus haut Ayylmao, les copies sont corrigées anonymement.
 
Dernière édition:
Donc un Kévin ou un Steven sera condamné à la médiocrité ? Il en va de même pour les prénoms à consonnance maghrébine alors ?
Je trouve ces statistiques totalement biaisées. Elles ne prennent pas en compte de nombreux paramètres sachant que comme l'a dit plus haut Ayylmao, les copies sont corrigées anonymement.

Il n' y a rien de biaisé c'est une constatation....
Ce n'est pas le prénom qui empêche de réussir....c'est le manque de bagages culturel et intellectuel.
Or un "kevin" a une probabilité extrêmement élevée de venir d'une famille ayant un faible niveau socio-culturel et donc une chance bien moindre de réussir à l’école; que le même garçon s'appelle "henri" ne changera rien s'il vient de la même famille défavorisée....de même un "kevin" de culture anglo-saxonne fils d'un haut cadre d'origine américaine qui travaille à Paris aura des chances élevées d'avoir une mention "Tres bien" au bac
Cette étude en réalité montre l’échec scolaire des groupes socialement défavorisés....les prénoms surreprésentés dans ces catégories (Mohamed, kevin...) apparaitront davantage sur les listes des recalés au bac
 
tous les enfants n'ont pas la chance d'avoir des parents capable de leur apporter tout ça! et tu confirmes ce que je dis sur le fait que bcp sont privé de ça!

si tes parents n'était pas aussi présent, et que vous n'aviez pas une ouverture sur un autre monde....vous seriez nul part mnt.



il suffit d'une seule ouverture, pour tout changer!





je crois fermement que chaque individu sur terre a les capacités de réussir et d'accomplir de grande chose, certains auront plus de facilité et d'autre moins! mais le plus brillant des cerveaux privé de tout et conditionné dans un univers x sans qu'on lui donne la chance d'essayer...finira par ne rien faire

car au fond, il ne s'agit pas de capacité intellectuelle, mais d'espoir d'un possible, d'un meilleur en la vie
On est entièrement d'accord
Tout enfant stimulé est capable de réussir
 
Il n' y a rien de biaisé c'est une constatation....
Ce n'est pas le prénom qui empêche de réussir....c'est le manque de bagages culturel et intellectuel.
Or un "kevin" a une probabilité extrêmement élevée de venir d'une famille ayant un faible niveau socio-culturel et donc une chance bien moindre de réussir à l’école; que le même garçon s'appelle "henri" ne changera rien s'il vient de la même famille défavorisée....de même un "kevin" de culture anglo-saxonne fils d'un haut cadre d'origine américaine qui travaille à Paris aura des chances élevées d'avoir une mention "Tres bien" au bac
Cette étude en réalité montre l’échec scolaire des groupes socialement défavorisés....les prénoms surreprésentés dans ces catégories (Mohamed, kevin...) apparaitront davantage sur les listes des recalés au bac

Ce n'est absolument pas une vérité absolue et encore moins une (je te cite) "probabilité extrêmement élevée".
Dans ces cas là, à quoi bon aller en cours si c'est déjà perdu d'avance ?
L'école permet justement de se sortir d'un environnement qui n'est pas propice à la réussite, pour celui qui en a vraiment l'envie. Dire que parce qu'on vient d'un milieu défavorisé, on ne réussira jamais dans la vie, est une totale aberration.
 
Ils peuvent avoir les cours en double et même en triple et toutes les explications sans problème.
Il sont suivis dans leurs études par des profs tous les soirs et même pendant les 4 mois de vacances.
Pourquoi nous parents ne sommes pas capables d'aider nos enfant ? du moins jusqu'à la troisième ?
Tu peux faire donner des cours à tes gosses pour 15euros l'année en bas de chez moi avec l'assoc du quartier et au collège pareil 15euros le trimestre donc autant dire que c'est donné maintenant pas besoin d’être instit pour imposer à tes gosses de réviser leurs leçons pendant les vacances scolaires ma fille a 15ans et à toujours des devoirs de vacances à faire
 
Le sociologue Baptiste Coulmont publie chaque année son « Projet mentions », qui associe, pour chaque prénom, le taux d’obtention d’une mention « très bien« au bac. A l’issue de la publication des résultats, il donne au Monde.fr la primeur de son « classement » du bac 2016 (àretrouver en bas de cet article ) et explique sa démarche.


http://mobile.lemonde.fr/bac-lycee/...ons-du-bac_4965791_4401499.html?xtref=acc_dir

Ce n'est pas de la discrimination.
Ca montre juste la différence de réussite entre les milieux sociaux.
Les maghrébins appartiennent davantage aux milieux populaires ou à la petite classe moyenne et les kevin/steven français pareil.
Les maghrébins insistent sur les études mais beaucoup de familles, celles qui sont engluées dans la sous-culture banlieusarde notamment, ne le font pas. Ce n'est pas comme avant où il y'avait des diplômés en médecine qui avaient grandi dans le bidonville de Nanterre, la culture maghrébine de l'effort, de l'honneur et de la dignité s'est perdue depuis chez ceux qui sont restés englués dans les cités et/ou sont complètement schizophrènes et acculturés, ceux-ci sont désormais dans le culte de l'argent facile et du moindre effort. On peut venir de cité et être bon mais il faut le vouloir et ne pas se conformer à l'état d'esprit d'une minorité qui pourrit toute l'ambiance.

Il faudrait l'article inverse, mesurer la réussite des maghrébins pour encourager les autres au lieu de les laisser pleurnicher. Dans les concours de médecine il y'a pas mal de noms maghrébins au top du classement à chaque fois. Énormément de maghrébins ingénieurs, médecins, avocats, entrepreneurs, beaucoup de commerçants, de cadres, des artisans, beaucoup beaucoup d' honnêtes salariés, qui viennent de milieux difficiles.

Parfois je me demande quel est le réel but de ces articles ? Nous enfoncer ? Donner une mauvaise image de nous en ne parlant que de ceux qui ratent sous prétexte de compassion ? Enerver les autres français avec des exemples de discriminations qui n'en sont pas, pour mieux cacher les réelles injustices et rendre insensibles à celles-ci ?

Et c'est d'autant plus alarmant que l'école française publique est devenue très laxiste, avec des élèves qui passent sans avoir la moyenne générale et un bac quasiment donné. En Belgique c'est beaucoup plus difficile d'avoir son année au collège et au lycée, il faut réussir tous les cours et les procédures sont telles qu'on ne peut pas faire d'exception, le conseil de classe ne peut pas décider de faire passer un élève qui n' a pas réussi.
Donc voila, au bout d'un moment faut se bouger un peu.
 
Je ne jette pas de rochers aux parents, car le problème est trop complexe pour tout leur mettre sur le dos, mais je leur jetterais des pierres quand même. Les maghrébins se sont bien intégrés grâce à leur état d'esprit et leur culture, certes avant l'école publique était meilleure mais à l'époque beaucoup d'élèves (français de souche) populaires abandonnaient à 14 ans et les maghrébins non, malgré les parents analphabètes, les bidonvilles, et surtout un racisme brutal au quotidien (y compris chez les profs) ça a été parce qu'ils voulaient réussir et leurs parents les y poussaient tout analphabètes et craintifs qu'ils étaient. C'est la meilleure intégration et la plus rapide de toutes les vagues d'immigration qu'il y'a eu en France. Voici la réalité.

Et la minorité qui est à la traîne aujourd'hui, y'a plus trop d'excuses, je sais qu'il y'a des difficultés qu'on met sciemment sur leur chemin, mais ils savent comment ça marche maintenant. C'est une question d'état d'esprit. Ils le savent ils ont l'exemple des anciens et de tous les autres qui ont réussi et qui réussissent aujourd'hui et sont majoritaires aujourd'hui. L'école publique est mauvaise mais tu peux aller dans une autre école dans une autre zone en prétextant un choix d'options. Il y'a des associations qui font du soutien scolaire gratuit. Et si tu travailles tu peux contourner les difficultés du système, un élève qui veut réussir il tâchera de ne pas être dans une école pourrie, et même s'il est dans une école comme ça, le programme est le même pour tous au bac et tous les profs voient le même. La preuve même dans les écoles "difficiles" y'en a qui réussissent. Les écoles, prépas et APB ne regardent pas ton origine géographique ou ton établissement d'origine mais tes notes et ton comportement.
L'ambiance de travail dans la classe peut être mauvaise mais tu peux passer outre avec de la personnalité et de la volonté. Et un élève qui veut réussir le fera même si c'est un gros timide peureux car pour lui le pire c'est quand même de rater en classe, et tout le monde le sait, on a tous connu une "victime" qui travaillait très bien, pcq peut-être qu'on le chahute et c'est très malheureux mais elle s'accroche car elle veut réussir.
 
Quant aux kevin/steven, dans leur milieu on pousse à devenir filles-mères, c'est connu, (plus grande proportion de filles-mères en France, c'est chez les prolos du Nord), et ils vivent de l'aide sociale. Plusieurs générations au chômage, certes ... Mais ça veut dire qu'ils ont le temps d'aider leurs enfants à l'école. Etat d'esprit.


On sait que l'école républicaine est la plus inégalitaire de l'OCDE mais en attendant que l'Etat se bouge (et on peut attendre longtemps), on fait quoi ? On subit l'injustice ? Non, on la contourne. Il y'en a qui sont riches et bien situés et pour lesquels il suffit de mettre les enfants dans une bonne école et qui savent qu'ils réussiront et iront en supérieur dans 95% des cas, même si les parents sont absents (car travaillent bcp). Et si jamais ça dérape, il leur suffit de payer un précepteur. C'est vrai, c'est plus facile pour eux. Sauf que ces enfants auront d'autres types de problèmes (on les voit dans les milieux bourgeois) et pas forcément le meilleur état d'esprit pour gérer sa vie et ses études malgré les apparences.
Ces problèmes là, les enfants dont les parents auront dû contourner les "failles" du système en seront préservés. C'est un mal pour un bien. D'ailleurs on parle souvent de la niak des enfants issus des milieux difficiles, de leur gentillesse, de leur solidarité, leur honnêteté et le fait qu'ils aideront ceux de leur milieu après. Mal pour un bien. Notre plus grande prison est celle de notre esprit.

Alors il faut sécher ses larmes, prendre du recul, regarder autour de soi, relativiser, se motiver et foncer.
 
Ce n'est absolument pas une vérité absolue et encore moins une (je te cite) "probabilité extrêmement élevée".
Dans ces cas là, à quoi bon aller en cours si c'est déjà perdu d'avance ?
L'école permet justement de se sortir d'un environnement qui n'est pas propice à la réussite, pour celui qui en a vraiment l'envie. Dire que parce qu'on vient d'un milieu défavorisé, on ne réussira jamais dans la vie, est une totale aberration.

Je crois que tu ne saisis où l’étude veut en venir, il ne s'agit pas ici d'un jugement moral... c'est une mesure à un moment donné de la disparité scolaire entre différentes classes sociales...cette étude est un instrument pour mesurer l'incapacité de l’école SEULE, telle qu'elle est organisé actuellement, à combler le fossé grandissant entres les diverses CSP...Prendre comme "caractère" de l’étude les prénoms me parait judicieux d'un point de vue "publicitaire" ( car ce que dit l’étude au fond est connu de tous, depuis des décennies)....
Cette étude est une critique du système tout entier (système éducationnelle, distribution spatiale des populations (ghettoïsation), système médiatique abrutissant(il y a des "kevins" en France par milliers parce que TF1 vend de "temps de cerveau disponible" à coca-cola) etc....)....
La tendance statistique est lourde mais elle n'exclut pas des "anomalies"....
L’intérêt de cette étude est de pousser les dirigeants pour que ces "anomalies" deviennent toujours plus nombreuses ,et pourquoi pas qu'elles constituent à la longue la nouvelle "norme"

On court moins vite avec des boulets aux pieds, mais on peut toujours se débarrasser de ses boulets...la question est comment se réorganiser pour cela, tous ensemble.....
 
Retour
Haut