Les prénoms, révélateurs des discriminations du bac

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Victimisation .fr

La mention se mérite
On ne va pas donner une mention Ou une tres bonne note si la copie nest pas à la hauteur
De plus l'examen est anonyme
Faut arrêter le délire de "Cest parce que je suis noir ou parce que je suis arabe "
Fallait bosser plus et tu l'aurai eu ta mention
 
Quant aux kevin/steven, dans leur milieu on pousse à devenir filles-mères, c'est connu, (plus grande proportion de filles-mères en France, c'est chez les prolos du Nord), et ils vivent de l'aide sociale. Plusieurs générations au chômage, certes ... Mais ça veut dire qu'ils ont le temps d'aider leurs enfants à l'école. Etat d'esprit.


On sait que l'école républicaine est la plus inégalitaire de l'OCDE mais en attendant que l'Etat se bouge (et on peut attendre longtemps), on fait quoi ? On subit l'injustice ? Non, on la contourne. Il y'en a qui sont riches et bien situés et pour lesquels il suffit de mettre les enfants dans une bonne école et qui savent qu'ils réussiront et iront en supérieur dans 95% des cas, même si les parents sont absents (car travaillent bcp). Et si jamais ça dérape, il leur suffit de payer un précepteur. C'est vrai, c'est plus facile pour eux. Sauf que ces enfants auront d'autres types de problèmes (on les voit dans les milieux bourgeois) et pas forcément le meilleur état d'esprit pour gérer sa vie et ses études malgré les apparences.
Ces problèmes là, les enfants dont les parents auront dû contourner les "failles" du système en seront préservés. C'est un mal pour un bien. D'ailleurs on parle souvent de la niak des enfants issus des milieux difficiles, de leur gentillesse, de leur solidarité, leur honnêteté et le fait qu'ils aideront ceux de leur milieu après. Mal pour un bien. Notre plus grande prison est celle de notre esprit.

Alors il faut sécher ses larmes, prendre du recul, regarder autour de soi, relativiser, se motiver et foncer.
Tout à fait d'accord Madame.
 
De toute façon il est prouvé que certains prénoms assureront moins de succès dans une carrière professionnelle. Je ne parle pas forcément des Mohammed ou Rachid, mais également les Kevin, Jordan, Christopher, et toutes cette clique de prénoms américains qui donnent un aperçu du niveau culturel des parents.
 
De toute façon il est prouvé que certains prénoms assureront moins de succès dans une carrière professionnelle. Je ne parle pas forcément des Mohammed ou Rachid, mais également les Kevin, Jordan,

La malédiction des Kevin


"Un Kevin n'a pas le droit d'être un intellectuel..." Populaire dans les années 1990, ce prénom irlandais serait-il devenu un véritable handicap social ?


Pas facile de s'appeler Kevin... C'est justement le prénom lourd à porter du héros du nouveau roman de Iegor Gran, intitulé La Revanche de Kevin (éd. P.O.L). Le protagoniste, qui travaille à la radio, lit Le Monde et flâne dans les salons littéraires, fait l'objet de moqueries incessantes depuis la petite enfance. En cause, le mauvais goût de ses parents qui ont choisi de l'affubler de ce prénom "de beauf". Véritable marqueur social des années "boys band", donné à pas moins de 14 087 bébés nés en France en 1991, "Kevin" ne jouit plus aujourd'hui de la même notoriété. Et bien que le personnage éponyme évolue dans un milieu intellectuel, son prénom l'empêche d'être considéré en tant que tel.
"Un Kevin n'a pas le droit d'être un intellectuel"
"Un Kevin ne peut pas, n'a pas le droit d'être un intellectuel, se lamente-t-il. Il peut être prof de muscu, vendeur d'imprimantes, gérant de supérette. Mais intellectuel, impossible." S'appeler Kevin est perçu comme le signe d'une extraction bassement populaire : "Connais tes limites, Kevin !... Tu ne dépasseras jamais le mollet." Pour se venger des humiliations qui ont jalonné son existence et des vaniteux qui en sont à l'origine, Kevin décide de se livrer à un jeu sadique. Il s'affuble d'un nouveau patronyme (et d'un prénom digne de ce nom), Alexandre Janus-Smith, et arpente les foires aux livres pour aller à la pêche aux écrivains en mal d'éditeurs et de reconnaissance. Bingo, des auteurs mordent à l'hameçon. Et l'imposteur de faire languir ces derniers pour mieux blesser leur ego avant de disparaître. Cruauté et frustration mises à part, l'intrigue en dit long sur la charge symbolique que peut revêtir un prénom.
Signes extérieurs de mépris


suite ici

http://www.lepoint.fr/insolite/la-malediction-des-kevin-01-04-2015-1917538_48.php
 
La malédiction des Kevin


"Un Kevin n'a pas le droit d'être un intellectuel..." Populaire dans les années 1990, ce prénom irlandais serait-il devenu un véritable handicap social ?


Pas facile de s'appeler Kevin... C'est justement le prénom lourd à porter du héros du nouveau roman de Iegor Gran, intitulé La Revanche de Kevin (éd. P.O.L). Le protagoniste, qui travaille à la radio, lit Le Monde et flâne dans les salons littéraires, fait l'objet de moqueries incessantes depuis la petite enfance. En cause, le mauvais goût de ses parents qui ont choisi de l'affubler de ce prénom "de beauf". Véritable marqueur social des années "boys band", donné à pas moins de 14 087 bébés nés en France en 1991, "Kevin" ne jouit plus aujourd'hui de la même notoriété. Et bien que le personnage éponyme évolue dans un milieu intellectuel, son prénom l'empêche d'être considéré en tant que tel.
"Un Kevin n'a pas le droit d'être un intellectuel"
"Un Kevin ne peut pas, n'a pas le droit d'être un intellectuel, se lamente-t-il. Il peut être prof de muscu, vendeur d'imprimantes, gérant de supérette. Mais intellectuel, impossible." S'appeler Kevin est perçu comme le signe d'une extraction bassement populaire : "Connais tes limites, Kevin !... Tu ne dépasseras jamais le mollet." Pour se venger des humiliations qui ont jalonné son existence et des vaniteux qui en sont à l'origine, Kevin décide de se livrer à un jeu sadique. Il s'affuble d'un nouveau patronyme (et d'un prénom digne de ce nom), Alexandre Janus-Smith, et arpente les foires aux livres pour aller à la pêche aux écrivains en mal d'éditeurs et de reconnaissance. Bingo, des auteurs mordent à l'hameçon. Et l'imposteur de faire languir ces derniers pour mieux blesser leur ego avant de disparaître. Cruauté et frustration mises à part, l'intrigue en dit long sur la charge symbolique que peut revêtir un prénom.
Signes extérieurs de mépris


suite ici

http://www.lepoint.fr/insolite/la-malediction-des-kevin-01-04-2015-1917538_48.php

C'est possible en effet. Possible que nous fassions subir aux Kevin une discrimination inconsciente due à leur prénom... Mais Bon Dieu, qui, à part des parents gavés de séries américaines et culturellement pauvres, aurait l'idée d'appeler son garçon Kevin ? Il y a des Kevin dans les grandes familles fortunées ?
 
C'est possible en effet. Possible que nous fassions subir aux Kevin une discrimination inconsciente due à leur prénom... Mais Bon Dieu, qui, à part des parents gavés de séries américaines et culturellement pauvres, aurait l'idée d'appeler son garçon Kevin ? Il y a des Kevin dans les grandes familles fortunées ?

la suite de l'article cite justement Baptiste Coulmont (dont on parle dans l'article initial de ce topic)




Signes extérieurs de mépris

Pour le sociologue Baptiste Coulmont, auteur de Sociologie des prénoms (éd. La Découverte), ces attributs choisis pour nous par nos parents peuvent constituer de véritables indicateurs de position sociale. Joint par Lepoint.fr, il explique que le prénom Kevin a surtout été donné dans les années 1990 à des enfants issus de classes populaires, influencées par les séries américaines. Après les "Dylan", enfants des fans de la série Beverly Hills, le boys band des BackStreet Boys lance la vague des "Kevin". Idem pour "Jessica" ou "Cindy". Souvent mal perçus par les classes supérieures, ces prénoms suscitent de manière générale le mépris des milieux sociaux qui privilégient les prénoms ayant fait leurs preuves au détriment de la rareté. Les "Thomas", "Camille" et autre "Léa", en somme.

"Il y a une lecture sociale des prénoms", résume le chercheur au CRESPPA. "En réalité, Kevin souffre lorsqu'il est confronté à la classe intellectuelle parisienne." Il rappelle qu'il se raréfie en raison de sa trajectoire descendante dans la société. Comprendre : sa perte de popularité. "Quand un prénom atteint 2 % des naissances, les parents ont tendance à l'abandonner", précise-t-il. En 2010, moins de deux Kevin naissaient chaque jour en France.
 
Pourquoi nous parents ne sommes pas capables d'aider nos enfant ? du moins jusqu'à la troisième ?
Tu peux faire donner des cours à tes gosses pour 15euros l'année en bas de chez moi avec l'assoc du quartier et au collège pareil 15euros le trimestre donc autant dire que c'est donné maintenant pas besoin d’être instit pour imposer à tes gosses de réviser leurs leçons pendant les vacances scolaires ma fille a 15ans et à toujours des devoirs de vacances à faire
Moi il n'y a rien de tout cela dans mon coin.
 
Je crois que tu ne saisis où l’étude veut en venir, il ne s'agit pas ici d'un jugement moral... c'est une mesure à un moment donné de la disparité scolaire entre différentes classes sociales...cette étude est un instrument pour mesurer l'incapacité de l’école SEULE, telle qu'elle est organisé actuellement, à combler le fossé grandissant entres les diverses CSP...Prendre comme "caractère" de l’étude les prénoms me parait judicieux d'un point de vue "publicitaire" ( car ce que dit l’étude au fond est connu de tous, depuis des décennies)....
Cette étude est une critique du système tout entier (système éducationnelle, distribution spatiale des populations (ghettoïsation), système médiatique abrutissant(il y a des "kevins" en France par milliers parce que TF1 vend de "temps de cerveau disponible" à coca-cola) etc....)....
La tendance statistique est lourde mais elle n'exclut pas des "anomalies"....
L’intérêt de cette étude est de pousser les dirigeants pour que ces "anomalies" deviennent toujours plus nombreuses ,et pourquoi pas qu'elles constituent à la longue la nouvelle "norme"

On court moins vite avec des boulets aux pieds, mais on peut toujours se débarrasser de ses boulets...la question est comment se réorganiser pour cela, tous ensemble.....

Relis mon tout premier message, j'ai dis que cela pouvait donner lieu à un autre débat, justement axé sur cette discrimination.
 
La malédiction des Kevin
C'est amusant, ca. En Allemagne, c'est pareil: il y a une Kevinitis aigue avec les meme symptomes. Et pour les prenoms de filles, a cote de Cindy, il y a aussi l'archetype Jacqueline....

Mais inversement, il y a aussi des prenoms consideres comme snobs, souvent en double trais-d'union, genre Lea-Sophie, et Björn-Thorben, utilises par les riches. Ca aussi, ca porte prejudice a leurs porteurs.

Je milite depuis longtemps au droit de porter des pseudonymes dans la vie civile: on devrait avoir le droit d'enregistrer, disons, 5 differents noms/prenoms aupres des autorites, tous associes a une unique identite, et pouvoir choisir une de ces pseudonymidentite quand on cherche un appartement, un emploi, etc... Ca devrait reduire les discriminations dues aux noms a un minimum, si on varie judicieusement ces pseudonymes selon les milieux qu'on doit frequenter. Inversement, comme l'Etat continue de maintenir l'association de ces pseudonymes a une unique identite, la possibilite de fraudes (fiscales et autres) reste minime.
 
En même temps chez nous on est plus stimulés pour se marier jeune que de faire des études et réussir sa vie pro, donc peut etre que cette discrimination vient des parents à la base et ça se reflète dans les résultats
Il y a 20 ans sans doute, aujourd'hui les parents de ces bacheliers ont été à l'école.
Tu devrais te libérer de tes clichés et rencontrer du monde.
 
Relis mon tout premier message, j'ai dis que cela pouvait donner lieu à un autre débat, justement axé sur cette discrimination.

Le débat porte sur la difficulté des "pauvres" à s’élever socialement (en particulier au travers de la réussite scolaire)...les causes de cette difficulté sont nombreuses et peuvent variées en fonction des "sous groupes" sociaux défavorisés....La question que pose le sociologue porte sur l'ECHEC de l’école, qui non seulement ne parvient pas à corriger les inégalités initiales mais semble au contraire les amplifier....
Le choix des prénoms comme base de l’étude est en soi anecdotique sur le fond, mais je le trouve personnellement judicieux sur la forme.
 
C'est amusant, ca. En Allemagne, c'est pareil: il y a une Kevinitis aigue avec les meme symptomes. Et pour les prenoms de filles, a cote de Cindy, il y a aussi l'archetype Jacqueline....

Mais inversement, il y a aussi des prenoms consideres comme snobs, souvent en double trais-d'union, genre Lea-Sophie, et Björn-Thorben, utilises par les riches. Ca aussi, ca porte prejudice a leurs porteurs.

Je milite depuis longtemps au droit de porter des pseudonymes dans la vie civile: on devrait avoir le droit d'enregistrer, disons, 5 differents noms/prenoms aupres des autorites, tous associes a une unique identite, et pouvoir choisir une de ces pseudonymidentite quand on cherche un appartement, un emploi, etc... Ca devrait reduire les discriminations dues aux noms a un minimum, si on varie judicieusement ces pseudonymes selon les milieux qu'on doit frequenter. Inversement, comme l'Etat continue de maintenir l'association de ces pseudonymes a une unique identite, la possibilite de fraudes (fiscales et autres) reste minime.
En France il y a la notion du "nom d'usage"....
D'un point de vue légal je ne connais pas les limites inhérentes à l'utilisation de ce "nom d'usage"
 
Il y a 20 ans sans doute, aujourd'hui les parents de ces bacheliers ont été à l'école.
Tu devrais te libérer de tes clichés et rencontrer du monde.
Sors dans les cités et tu verras que ce n'est en rien des clichés, moi j'y suis tous les week end et rien n'a vraiment changé mais encore faut il cotoyer ces gens là pour le savoir !
 
Il faudrait l'article inverse, mesurer la réussite des maghrébins pour encourager les autres au lieu de les laisser pleurnicher. Dans les concours de médecine il y'a pas mal de noms maghrébins au top du classement à chaque fois. Énormément de maghrébins ingénieurs, médecins, avocats, entrepreneurs, beaucoup de commerçants, de cadres, des artisans, beaucoup beaucoup d' honnêtes salariés, qui viennent de milieux difficiles.

Parfois je me demande quel est le réel but de ces articles ? Nous enfoncer ? Donner une mauvaise image de nous en ne parlant que de ceux qui ratent sous prétexte de compassion ? Enerver les autres français avec des exemples de discriminations qui n'en sont pas, pour mieux cacher les réelles injustices et rendre insensibles à celles-ci ?

Exactement, au lieu de mettre en avant des exemples de réussites sociales, il y'en a plus qu'on ne le croit, inspirer les plus jeunes de nos frères et soeurs, on nous ressort comme d'habitude la vieille rengaine lassante du pauvre petit qui n'a pas de chance, victime-né, à qui la "société" mettra la misère, condamné quoi qu'il arrive à n'être qu'un discriminé toute sa vie entière.

A force, on fini même par se demander si le but justement n'est pas de laisser se complaire un grand nombre dans cette posture là, de personnes jamais responsables de rien et surtout pas d'une possible réussite sociale, mais toujours victime de qq chose..

Sa doit bien arranger quelques uns, dissimulés sous une fausse compassion, un paternalisme teinté de mépris, d'avoir des gens qui relaient ce type de discours, qui créent leur propres barrières psychologiques et mentales qui les empêchent d'avancer.
Avec comme seul et unique horizon possible l’échec scolaire puis social, ça permet ainsi de s'assurer qu'un grand nombre d'entre nous, en entrainants leur frères, soeurs, descendance avec, stagnent dans le bas de l'échelle sociale pour plusieurs générations.

Et puis comme tu l'as dit justement, ils oublient de préciser qu'un gamin qui aura réussi à transcender des difficultés au cours de sa scolarité saura s'en servir dans sa vie d'adulte plus tard, quand celui qui aura été chouchouté, couvé, sans effort particuliers à fournir, s'effondrera à la première difficulté car il n'aura pas appris à contourner les embûches, sauter les obstacles devant lui...

C'est valable aussi pour les enfants issues des classes populaires, les fameux petits "Kevin" promis eux aussi à un futur morose..
 
Dernière édition:
Légalement le nom d'usage ne sert à rien, il est apposé sur la carte d'identité mais n'a aucune valeur légale dans les administrations
Ah, c'est un alias, un nom d'artiste?

Je pensais a autre chose ici. Une pseudonymidentite inclus des papiers administratifs a part entiere. Si tu choisis un nom/prenom fictif, tu obtiends une carte d'identite avec ces donnees; pourvu que ca ne soit pas plus que la 5eme pseudonymidentite que tu as use. Bien sur, l'Etat continuera de savoir a qui appartiend cette identite en realite. Mais tous les autres a qui tu presentes ce document penseront avoir a faire a une nouvelle personne.

Ca a bien sur un desavantage: tes acquis sociaux et meritocratiques comme des diplomes scolaires, universitaires, d'emploi, etc. sont et restent lies a une de tes pseudonymites, et ne seront pas transferrables entres tes 5 pseudonymites potentielles. Faut donc en faire un usage judicieux et intelligeant des le depart.
 
Le sociologue Baptiste Coulmont publie chaque année son « Projet mentions », qui associe, pour chaque prénom, le taux d’obtention d’une mention « très bien« au bac. A l’issue de la publication des résultats, il donne au Monde.fr la primeur de son « classement » du bac 2016 (àretrouver en bas de cet article ) et explique sa démarche.

En France, les inégalités sont tellement fortes qu’un seul indice, le prénom, suffit à les déceler. Chaque année depuis 2012, je récupère les résultats nominatifs au bac (général et technologique) et je croise, sur mon blog, les prénoms des candidats avec leur mention. Démarche iconoclaste ou paradoxale : quelle idée d’étudier ensemble ces deux choses ! D’un côté, le résultat d’un choix parental intime basé sur la psychologie individuelle ou le goût pour certaines sonorités ou certaines références, a priori détaché de la position sociale.

De l’autre, le résultat attendu d’un travail scolaire : n’est-il pas vrai d’ailleurs que « tout le monde » a le bac ?

Cette année, plus d’un quart des candidates prénommées Esther ou Diane ont obtenu une mention « très bien », dix fois plus que les candidats prénommés Steven ou Sofiane..........................


http://mobile.lemonde.fr/bac-lycee/...ons-du-bac_4965791_4401499.html?xtref=acc_dir

Incroyable les enfants ayant des parents qui ont fait des études reussissent mieux leur bacs que ceux qui n'en on pas fait..

quelle discrimination inacceptable.

Il ferait mieux d'aller vite dna sces analyses à l'arrache, vue la mode des prénoms 'personnalisés' actuels bientot il ne pourra pas faire de cohortes
 
tous les enfants n'ont pas la chance d'avoir des parents capable de leur apporter tout ça! et tu confirmes ce que je dis sur le fait que bcp sont privé de ça!

si tes parents n'était pas aussi présent, et que vous n'aviez pas une ouverture sur un autre monde....vous seriez nul part mnt.



il suffit d'une seule ouverture, pour tout changer!





je crois fermement que chaque individu sur terre a les capacités de réussir et d'accomplir de grande chose, certains auront plus de facilité et d'autre moins! mais le plus brillant des cerveaux privé de tout et conditionné dans un univers x sans qu'on lui donne la chance d'essayer...finira par ne rien faire

car au fond, il ne s'agit pas de capacité intellectuelle, mais d'espoir d'un possible, d'un meilleur en la vie

c'est egalemnt vrai pour les familles aisés.
j'ai un exemple de parients, lui chirurgien, elle kiné.
les gosses ont eté elevé par les bonnes et laisser en friche.
ils prenait des trempes quand lmeurs resultat n'etaient pas bon, les parents bien que tres 'cultivé' (theatre, opéra, expo, etc...) n'ont jamais essayé de transmettre cela à leur enfant.

résultat malgré les boites à bacs hyper cheres,, l'ainé a eu son bac poussivement en redoublant et a fait des etudes tres courtes, le second n'a jamais eu le bac (notes hypercatastrophiques) et le troisième n'a du son salut qu'a l'argent des parent

Le roles des parents est essentiel pour la réussite de leur enfants.
L'argent et le milieu ne sont pas les seuls facteurs
 
Le débat porte sur la difficulté des "pauvres" à s’élever socialement (en particulier au travers de la réussite scolaire)...les causes de cette difficulté sont nombreuses et peuvent variées en fonction des "sous groupes" sociaux défavorisés....La question que pose le sociologue porte sur l'ECHEC de l’école, qui non seulement ne parvient pas à corriger les inégalités initiales mais semble au contraire les amplifier....
Le choix des prénoms comme base de l’étude est en soi anecdotique sur le fond, mais je le trouve personnellement judicieux sur la forme.

il faut etre naif pour croire que l'ecole peut se substituer aux parents dans l'education ou le manque d'education des enfants.
 
En même temps chez nous on est plus stimulés pour se marier jeune que de faire des études et réussir sa vie pro, donc peut etre que cette discrimination vient des parents à la base et ça se reflète dans les résultats

Nan, pour des gens qui ont etait ouvrier toutes leurs vies pour la plus part, c'est le contraire.

Ils sont même plus content que leurs enfants qd ils l'ont eux .

Et poursuivre c'est études encore pire
 
Dernière édition:
Il s'agit pas d'avoir le bac ou de mettre la pression sur les études (même si c'est important), tous les parents font ça, la différence c'est le développement mental, l'éveil, la lecture etc, c'est ça qui donne un avantage aux enfants de profs ou milieux aisés
 
Il s'agit pas d'avoir le bac ou de mettre la pression sur les études (même si c'est important), tous les parents font ça, la différence c'est le développement mental, l'éveil, la lecture etc, c'est ça qui donne un avantage aux enfants de profs ou milieux aisés
Pourquoi quelqu'un d'un milieu aisé a plus accès à la bibliothèque municipale qu'un enfant d'ouvrier ? Ça reste un service gratuit pour l'un comme pour l'autre hein ?! Tout dépend de l'implication des parents
 
Nan, pour des gens qui ont etait ouvrier toutes leurs vies pour la plus part, c'est le contraire.

Ils sont même plus content que leurs enfants qd ils l'ont eux .

Et poursuivre c'est études encore pire
Ppfff tu dis n'importe quoi
Là ou j'ai grandis il est plus important de faire un bon mariage que de bonnes études
 
Pourquoi quelqu'un d'un milieu aisé a plus accès à la bibliothèque municipale qu'un enfant d'ouvrier ?
Non mais d'une part il aura plus facilement des outils de connaissance chez lui (livres, logiciels educatifs, panoplie du petit chimiste...) mais surtout les parents de milieu aisé et/ou intello sont plus souvent sensibilisés à l'importance de la bibliothèque. Un gamin qui ne voit jamais ses parent devant un livre devient rarement un lecteur
 
Hello à tous,

Pas le temps de répondre à chacun donc je fais une réponse générale :

J'ai aussi vu cet article du Monde et effectivement, c'est intéressant de comparer les mentions au bac au prénom mais ça révèle quoi exactement ?

Rappelons que les copies sont anonymes (pas les résultats), donc les profs jugent la copie.

Il ressort de cette étude que les Mohammed et Kevin ont moins de chance d'avoir des mentions au bac que les Diane et Bérénice.

OK.
Donc :
1- prime aux filles qui, comme le démontrent les études depuis des années et des années, sont plus assidues et plus impliquées dans les études que les garçons.
=> perso, je le vois comme un héritage culturel de nos mères qui ont brûlé leur soutif en 68 et nos grand-mères qui ont milité pour avoir le droit de vote. Ma soeur a ainsi été élevée dans l'idée qu'elle ne devait pas dépendre financièrement d'un homme (père/mari/cousin, on s'en fout à ce niveau là), qu'elles pouvaient faire ce qu'elles voulaient comme boulot mais que ce serait plus dur pour elles que pour leurs frères, que seules les études leur permettraient d'accéder à cela. Du coup, elles bossent davantage les cours. Et, selon mon père ex-prof en ZEP, encore plus dans les familles arabo-musulmanes qui culturellement sont très vigilants sur leurs filles et donc, résultats : mon père comme ma mère (prof aussi en lycée pro en ZEP) m'ont dit au cours de leurs 15 dernières années de taf que les premiers de leurs classes étaient essentiellement... des filles maghrébines.

2- prime au milieu social et culturel : plus t'es riche, mieux tes gamins s'en sortent. Tragique mais logique. Maintenant, l'école ne peut pas tout : les familles doivent aussi se prendre en charge. Et un abonnement à la bibliothèque pour ton gosse ne coûte pas si cher, faut arrêter de déconner !
=> perso, là aussi, ça me gonfle assez les excuses bidon de pauvreté culturelle ou financière : même pauvre, tu peux aller dans une bibliothèque ou emmener ton gosse au musée (y'a des tarifs réduits voire gratuits pour les chômeurs). Je connais aussi des parents qui étaient à la limite de l'analphabétisme (c'est leur gamin qui remplissait les déclarations de sécu et d'impôt pour eux !!!) mais qui poussaient leur gamin vers la culture, ne serait-ce qu'en leur offrant un bouquin d'art, d'astronomie ou autre parce qu'ils avaient eu un bon bulletin scolaire à la fin de l'année. Bah souvent, un bouquin coûte moins cher que le dernier jouet à la noix avec Star Wars dessus.
Donc, le coup du "oui mais on pensait que l'école allait régler tout", bah non : ton gamin peut suivre l'école mais s'il n'a pas une demi-heure de tranquillité le soir minimum pour faire ses devoirs, avec un parent/voisin qui surveille qu'il le fait, bah ça marche pas, même si le prof a fait Henri IV avant ! Il faut que les parents s'impliquent aussi.
 
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