salam
Fouad Diouri a de lambition mais peu de moyens
Les sacs en toile seront mis en utilisation sur le marché national à partir du mois de Ramadan. Trois millions de sacs seront distribués aux ménages par des associations environnementales locales, a indiqué Fouad Douiri, ministre de lEnergie, des Mines, de lEau et de lEnvironnement, dernièrement au Parlement.
Dotée dun budget de 70 millions de DH, cette initiative vise à encourager des alternatives écologiques aux sacs en plastique, à travers la production de sacs en toile par des coopératives de couture. En effet, le département de Fouad Douiri, en partenariat avec celui de lIntérieur, a collecté, entre 2011 et 2012, près de 2.200 tonnes de sacs en plastique dans près de 1.000 points noirs.
Le ministre a affirmé, par ailleurs, que lEtat se prépare à mettre en application la taxe écologique sur les matières et produits entrant dans la fabrication des plastiques destinés aux emballages. Le produit de ladite taxe, d'un montant annuel de 230 MDH, sera versé au Fonds national pour la protection et la mise en valeur de l'environnement.
A cet effet, il a expliqué que lannée 2014 connaîtra la préparation de plans de travail en concertation avec les entreprises uvrant dans le secteur, et ce en vue du lancement des opérations de recyclage des déchets en plastique. De bonnes nouvelles qui ne peuvent, cependant, masquer une réalité sombre.
A savoir celle des tonnes de sachets et demballages en plastique qui inondent le territoire marocain malgré la promulgation, en juillet 2010, de la loi 22.10 interdisant la production de sacs non-dégradables et non-biodégradables.
Une réalité aggravée par le retard enregistré au niveau du Programme national des déchets ménagers et assimilés (PNDM) qui sinscrit dans le cadre de la politique de réforme et de développement du secteur des déchets ménagers.
Elaboré par le secrétariat dEtat chargé de lEau et de lEnvironnement et le ministère de lIntérieur avec lappui de la Banque mondiale et disposant dun budget de 40 milliards de DH, ce programme peine à trouver son rythme de croisière.
Jusquà aujourdhui, le PNDM a uniquement contribué à la réalisation de 14 décharges contrôlées contre 12 en 2012 et 5 sont en cours dédification contre 6 auparavant et 55 décharges contrôlées sont programmées dici 2020.
Ce programme a permis également de réhabiliter 24 décharges sauvages contre 22 en 2011, 84 en cours de réhabilitation contre 40 et 120 sont programmées pour 2020 contre 132.
La réalisation des plans directeurs traine également les pieds. En effet, le nombre de plans élaborés ne dépasse pas cinq, un chiffre identique à celui de lannée 2011. Le ministre de tutelle a indiqué que 22 plans seront élaborés au cours de cette année.
Une situation qui est appelée à se compliquer davantage notamment avec la forte croissance de la population urbaine et une prolifération des quartiers périphériques avec une augmentation conséquente des besoins daccès aux services de base.
Aujourdhui, la production des déchets ménagers en milieu urbain est estimée à 5,3 millions de tonnes par an, soit en moyenne 0,75 kg/hab./jour. Avec la croissance démographique, lurbanisation rapide et lévolution des modes de consommation, la production des déchets ménagers est en constante augmentation et devrait atteindre des niveaux record à lhorizon 2020.

Fouad Diouri a de lambition mais peu de moyens
Les sacs en toile seront mis en utilisation sur le marché national à partir du mois de Ramadan. Trois millions de sacs seront distribués aux ménages par des associations environnementales locales, a indiqué Fouad Douiri, ministre de lEnergie, des Mines, de lEau et de lEnvironnement, dernièrement au Parlement.
Dotée dun budget de 70 millions de DH, cette initiative vise à encourager des alternatives écologiques aux sacs en plastique, à travers la production de sacs en toile par des coopératives de couture. En effet, le département de Fouad Douiri, en partenariat avec celui de lIntérieur, a collecté, entre 2011 et 2012, près de 2.200 tonnes de sacs en plastique dans près de 1.000 points noirs.
Le ministre a affirmé, par ailleurs, que lEtat se prépare à mettre en application la taxe écologique sur les matières et produits entrant dans la fabrication des plastiques destinés aux emballages. Le produit de ladite taxe, d'un montant annuel de 230 MDH, sera versé au Fonds national pour la protection et la mise en valeur de l'environnement.
A cet effet, il a expliqué que lannée 2014 connaîtra la préparation de plans de travail en concertation avec les entreprises uvrant dans le secteur, et ce en vue du lancement des opérations de recyclage des déchets en plastique. De bonnes nouvelles qui ne peuvent, cependant, masquer une réalité sombre.
A savoir celle des tonnes de sachets et demballages en plastique qui inondent le territoire marocain malgré la promulgation, en juillet 2010, de la loi 22.10 interdisant la production de sacs non-dégradables et non-biodégradables.
Une réalité aggravée par le retard enregistré au niveau du Programme national des déchets ménagers et assimilés (PNDM) qui sinscrit dans le cadre de la politique de réforme et de développement du secteur des déchets ménagers.
Elaboré par le secrétariat dEtat chargé de lEau et de lEnvironnement et le ministère de lIntérieur avec lappui de la Banque mondiale et disposant dun budget de 40 milliards de DH, ce programme peine à trouver son rythme de croisière.
Jusquà aujourdhui, le PNDM a uniquement contribué à la réalisation de 14 décharges contrôlées contre 12 en 2012 et 5 sont en cours dédification contre 6 auparavant et 55 décharges contrôlées sont programmées dici 2020.
Ce programme a permis également de réhabiliter 24 décharges sauvages contre 22 en 2011, 84 en cours de réhabilitation contre 40 et 120 sont programmées pour 2020 contre 132.
La réalisation des plans directeurs traine également les pieds. En effet, le nombre de plans élaborés ne dépasse pas cinq, un chiffre identique à celui de lannée 2011. Le ministre de tutelle a indiqué que 22 plans seront élaborés au cours de cette année.
Une situation qui est appelée à se compliquer davantage notamment avec la forte croissance de la population urbaine et une prolifération des quartiers périphériques avec une augmentation conséquente des besoins daccès aux services de base.
Aujourdhui, la production des déchets ménagers en milieu urbain est estimée à 5,3 millions de tonnes par an, soit en moyenne 0,75 kg/hab./jour. Avec la croissance démographique, lurbanisation rapide et lévolution des modes de consommation, la production des déchets ménagers est en constante augmentation et devrait atteindre des niveaux record à lhorizon 2020.
