Lettre ouverte à la Commission consultative de révision de la constitution

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petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Nous vivons depuis quelques mois au Maroc des moments historiques dont le déroulement et le dénouement font l’objet d’une très forte attention de chacun et de tous, mêlant espoirs et peurs. L’éclatement et le déroulement des révoltes et révolutions dans le monde arabe ont surpris et surprennent non seulement les dirigeants mais aussi les citoyens des pays concernés. Leur caractère en chaîne et les similitudes des revendications donnent corps à la notion de Nation arabe, comme cela ne s’était pas produit depuis des décennies, et ce d’une manière nouvelle et moderne. Il s’agit bien d’un printemps arabe et non du printemps tunisien, égyptien, marocain, yéménite, libyen, bahreïni, syrien… et le vent continue de tourner dans toutes les directions.
Au Maroc, la décision royale de réforme de la Constitution fait de ce moment un tournant majeur. Dans les démocraties contemporaines, les Constitutions sont l’expression absolue de la volonté générale, et représentent le mécanisme juridique supérieur et suprême de délimitation, régulation et garantie de la démocratie et des droits et libertés fondamentales. L’élaboration d’une constitution constitue de facto un moment très fort de réflexion et débats sur des questions fondamentales qui révèlent des tensions, non seulement politiques mais aussi sociales, sur les fondements et mécanismes de fonctionnement de l’Etat et de la société dans son ensemble. C’est donc un moment de négociation et renégociation de tout ce qui fait l’ossature du pays et détermine les liens entre l’Etat et la société d’une part et entre les citoyens d’autre part.


http://www.leconomiste.com/article/...vision-de-la-constitutionbripar-le-pr-nouzha-
Dans les deux cas, la situation internationale est porteuse de changements mais aussi de risques: attentats terroristes de septembre 2001 et tout le contexte d’islamophobie et de stigmatisation des musulmans qui en a découlé pour la CCRM et mouvements actuels de révoltes et révolutions dans le monde arabe pour la CCRC.
Les débats qui accompagnent le travail des deux commissions soulèvent la même question, celle du jusqu’où peut-on aller dans la réforme. Dans les deux cas, les commissions ont pour feuille de route un discours royal d’orientation ouvert, appelant à la consultation et la prise en considération de l’opinion et des aspirations des partis politiques, des ONG, des citoyens et en particulier de la jeunesse marocaine.
 
Contre l’exclusion, l’ordonnance de la croissance Les Ponts & Chaussées relancent le débat
Les petites phrases du Pr Rachid Benmokhtar
Karim Ghellab: «On ne va pas assez vite»

AU moment où les réformes s’accélèrent, le Maroc doit répondre aux attentes exprimées par les mouvements des 20 février et 20 mars. Au-delà des slogans politiques, c’est surtout des revendications socio-économiques -chômage, formation, santé- qui se dégagent.
Le thème s’est naturellement invité vendredi dernier à la conférence de l’Amicale des ingénieurs des Ponts et Chaussées, «Maroc, chantiers et réformes». Pour animer les débats, deux invités de marque: Karim Ghellab, ministre de l’Equipement et du Transport, mais venu avec la casquette de Ponts & Chaussées et Rachid Benmokhtar, président de l’Observatoire nationale pour le développement humain et ancien ministre de l’Education nationale. Le Pr Benmokhtar a également présidé les travaux du Rapport du cinquantenaire.
Les perspectives 2025 dessinées par ce Rapport en 2004 ont établi une sorte de feuille de route au gouvernement. Cette feuille de route, met en relief les déficits en matière de développement humain et les chantiers sociaux prioritaires. De la scolarisation à l’accès aux services de base. Mais six ans après, la question est de savoir qu’est ce qui a été réalisé et qu’est ce qui reste à faire?

http://www.leconomiste.com/article/contre-l-exclusion-l-ordonnance-de-la-croissance

Karim Ghellab, est un peu plus nuancé dans son diagnostic: «Nous avançons vite, mais pas assez par rapport aux demandes de nos concitoyens », concède le ministre qui précise qu’il s’exprime en qualité d’ingénieur Ponts & Chaussées. C’est pour cela que l’on a toujours l’impression d’être en retard, ajoute-t-il. Pour illustrer ses propos, il prend pour exemple la baisse du chômage qui est à l’actif du gouvernement. Mais, seulement, les jeunes qui ont défilé les 20 février et 20 mars, ne croient pas aux données officielles.
D’autre part, Karim Ghellab invoque les grands chantiers en cours dont l’autoroute Fès-Oujda dont l’inauguration est prévue en juin. Ou encore, le complexe Tanger Med qui, au-delà du port, a permis d’installer dans une région pauvre un pôle économique générateur d’emplois.
 
ça serait bien qu'ils médient aussi sur cette histoire aussi pas vraie qu'elle puisse être ou vraie!!

Un jeune paysan garde un grand troupeau de moutons.
Une BMW 740 s'arrête. L'homme qui en sort porte un costume Hugo Boss, des chaussures Gucci, des lunettes Ray Ban et une cravate Dior. Il s'adresse au paysan :
- Si je te dis combien tu as exactement de moutons, tu m'en donnes un ?
Le paysan "monte" et "descend" le gars de la ville et répond :
- D'accord.
Le type prend alors son Blackberry Storm et relève les coordonnées GPS du lieu. Il le connecte à son ordinateur portable puis se cale sur un système de navigation par satellite, auquel il transmet les données. Le satellite balaie la zone et fait une capture avec une caméra haute résolution. L'homme traite l'image numérique dans Adobe Photoshop avant de l'exporter vers Image Processing Facility à Hambourg. En 5 secondes, il reçoit un email contenant les données de l'image traitée. Il se connecte à une base de données MS-SQL via ODBC, où il copie les données reçues et 30 secondes plus tard, sur son écran s'affiche un rapport de 150 pages dont la moitié en quadrichromie, prêt à l'impression ColorLaser.
Il va directement à la dernière page et, d'une voix triomphante, il dit au paysan :
- Tu as exactement 186 moutons !
- C'est vrai, dit le paysan. Tu peux en prendre un.
Il regarde l'homme à la BM choisir son animal et le mettre dans le coffre de la voiture.
C'est alors qu'il lui demande :
- Si je te dis ce que tu fais comme travail, tu me rends mon haouli ?
L'homme, le regard méprisant, accepte sans hésiter.
- Tu es un expert, membre d'un cabinet d'audit, dit le aroubi.
- Tout à fait ! répond le monsieur, stupéfait. Mais, comment sais-tu ce qu'est un audit ?
- Je suis chômeur diplômé, j'ai une maîtrise en économie.
- Et comment as-tu deviné mon métier ?
- Facile :
* Tu débarques chez moi sans que je ne te le demande,
* Tu veux que je te paye pour une information que je connais déjà,
* Tu réponds à une question que je ne t'ai pas posée
* et tu as dépensé une tonne d'énergie pour tout ça.
De plus, tu ne piges rien aux choses dont tu parles .......
>>>>>Alors, sois gentil, ouvre ce coffre et rends-moi mon chien !
 
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