L'exode des compétences marocaines s'accentue

Les données consignées dans le dernier rapport du ministère du Travail et de l'insertion professionnelle indiquent que l'exode des compétences se poursuit dangereusement.
En tout, près de 22.735 demandeurs d'emploi sont partis à l'étranger à fin septembre 2019, contre 21.589 en 2018, soit une hausse de 5,3%. La plupart de ces Marocains demandent à travailler en Espagne (pays enregistrant la plus importante campagne de migration circulaire des saisonnières au monde), au Canada, aux Émirats arabes unis, (...)

- Economie / Emploi, Ministère de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, Anapec, Agriculture, Restauration, Industrie

L'exode des compétences marocaines s'accentue
 

funambule1

Sur la corde vitale
Du moins une certaine élite ne s'en fout pas : celle qui a connu les studios et les clapiers en région parisienne, le fameux métro-étude-dodo. Si l'isolement qu'elle a connu a été relégué aux oubliettes avec whatsapp, la vie de leurs enfants expatriés n'en est pas moins dénuée d'avenir dans une société de salariés empêtrés dans des crédits à long terme.

Ouled al hajla, une nichée éparpillée par monts et par vaux, prise dans la routine accoutumant, dévalorisée au gré du marché de l'emploi : des ingénieurs en génie civil réduit au rôle de projeteurs sous autocad ou tout autre logiciel, des ingénieurs système d'information ramenés à l'étude fonctionnelle et au suivi de clients et de multinationales, d'autres en logistique confrontés à la cloud-mobilité des agents de grandes entreprises, d'autres se contentant de superviser un maillon d'une chaine de production automobile ou de distribution.

Certes, ils ont trouvé un emploi, souvent sous qualifié par rapport à leur formation et compétences, qu'ils n'auraient jamais pu trouver au Maroc, mais au fil du temps les liens familiaux se délitent. D'autres attendent la quinquennale naturalisation, leur apportant une citoyenneté pour se défaire des sociétés de conseils, d'audits, d’intérim qui les délèguent et les missionnent.

Bref, 25 ans de formation, le fruit d'un laborieux et attentif travail, pour servir ailleurs, autre manière d'évaluer le rendement financier et le retour sur l'investissement ... d'une éducation, d'un effort national sur une génération entière.
 
A

AncienMembre

Non connecté
C'est terrible, car le Maroc a cruellement besoin de personnes ayant des compétences . L'état en lieu et place d'organiser des concerts et autres activités à perte, la culture c'est bien, mais le Maroc devrait plutôt financer des incitants pour garder ses cerveaux et mettre le paquet pour que tous les marocains aient envie de rester au Maroc. Pour cela c'est toute la politique et toute l'administration qui est à revoir. Pffff.
 
C'est terrible, car le Maroc a cruellement besoin de personnes ayant des compétences . L'état en lieu et place d'organiser des concerts et autres activités à perte, la culture c'est bien, mais le Maroc devrait plutôt financer des incitants pour garder ses cerveaux et mettre le paquet pour que tous les marocains aient envie de rester au Maroc. Pour cela c'est toute la politique et toute l'administration qui est à revoir. Pffff.
Le problème c est que on a pas ce que on peut appeler un état avec des institutions justice éducation . etc ..
 
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