L'expropriation des biens supposés algériens au Maroc est « légale »

Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
L'expropriation des propriétés appartenant à l'Algérie au Maroc est légale et conforme au droit international, a expliqué le professeur Abderrahim El Manar Esslimi, président du Centre maghrébin pour les études sur la sécurité et l'analyse des politiques.
Cette décision ne viole aucune convention internationale, a affirmé Esslimi au journal Al3omk, soulignant que l'article 55 de la Convention de Vienne interdit l'utilisation des locaux de la mission consulaire à d'autres fins, mais (...)

- Maroc / Algérie, Immobilier, Diplomatie

L'expropriation des biens supposés algériens au Maroc est « légale »
 
Légal c'et sur... quoique... on verra, mais déontologique... j'aimerais bien voir le Maroc exproprier l'ancienne ambassade des US qui se trouve juste derrière la MAE....:D:D


(2020)

Le Département d’Etat américain vient de céder l’ancien siège de son ambassade à Rabat. Surplombant la vallée du Bouregreg, et situé dans un emplacement stratégique à quelques mètres du Ministère des Affaires Étrangères, ce siège de près de 5 000 m2 avait suscité l’intérêt de plusieurs investisseurs du Moyen-Orient et d’administrations publiques marocaines.

Et finalement, c’est une entité gouvernementale qui a racheté ce bien, rapporte ‘‘Economie-Entreprises’’ qui cite une source proche du dossier


_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________


Dans ce contexte, pourquoi l’Algérie a-t-elle condamné une action à laquelle elle était associée, dès le départ par le Royaume ? L’ancienne ambassade d’Algérie, devenue une dépendance ordinaire de l’État algérien, aurait été un nid d’espionnage de l’Algérie, profitant de sa proximité immédiate du ministère marocain des affaires étrangères (écoutes notamment). Plusieurs ambassades étrangères situées dans le voisinage avaient évacué vers les nouveaux quartiers résidentiels et modernes, y compris les Etats unis d’Amérique, dont deux ambassades africaines, suivant une procédure d’expropriation, procédure qui donne lieu bien évidemment à des indemnisations.
 

(2020)

Le Département d’Etat américain vient de céder l’ancien siège de son ambassade à Rabat. Surplombant la vallée du Bouregreg, et situé dans un emplacement stratégique à quelques mètres du Ministère des Affaires Étrangères, ce siège de près de 5 000 m2 avait suscité l’intérêt de plusieurs investisseurs du Moyen-Orient et d’administrations publiques marocaines.

Et finalement, c’est une entité gouvernementale qui a racheté ce bien, rapporte ‘‘Economie-Entreprises’’ qui cite une source proche du dossier


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Dans ce contexte, pourquoi l’Algérie a-t-elle condamné une action à laquelle elle était associée, dès le départ par le Royaume ? L’ancienne ambassade d’Algérie, devenue une dépendance ordinaire de l’État algérien, aurait été un nid d’espionnage de l’Algérie, profitant de sa proximité immédiate du ministère marocain des affaires étrangères (écoutes notamment). Plusieurs ambassades étrangères situées dans le voisinage avaient évacué vers les nouveaux quartiers résidentiels et modernes, y compris les Etats unis d’Amérique, dont deux ambassades africaines, suivant une procédure d’expropriation, procédure qui donne lieu bien évidemment à des indemnisations.
Il y a une sacrée différence entre céder un bien dans une transaction commerciale et une expropriation avec un prix déterminé par la justice...
j'ai l'impression que toi et @tizniti ne réalise pas vraiment que l'acte d'expropriation n'est pas un acte fait avec consentement de toutes les parties, et est une forme de viol. On prend ton bien que tu le veuilles ou pas sous prétexte d'utilitée public.. un musé n'est pas d'utilité public dans le sens juridique du terme. Une extention d'un ministère non plus. L'utilité public sont: des routes, des barrage, un aeroport, une gare ferroviaire... et les cas au Maroc sont nombreux et l'état perd souvent.
 
Lisez ça vous aller tout comprendre... les algériens resteront des algériens....

 
Il y a une sacrée différence entre céder un bien dans une transaction commerciale et une expropriation avec un prix déterminé par la justice...

Tu as dit "j'aimerais bien voir le Maroc exproprier l'ancienne ambassade des US qui se trouve juste derrière la MAE....:D:D"
J'ai simplement porté à ta connaissance que l'ex ambassade Américaine avait été vendue.
Le Maroc n'a pas cherché à récupérer des locaux occupés mais des biens vacants.

j'ai l'impression que toi et @tizniti ne réalise pas vraiment que l'acte d'expropriation n'est pas un acte fait avec consentement de toutes les parties, et est une forme de viol. On prend ton bien que tu le veuilles ou pas sous prétexte d'utilitée public.. un musé n'est pas d'utilité public dans le sens juridique du terme. Une extention d'un ministère non plus. L'utilité public sont: des routes, des barrage, un aeroport, une gare ferroviaire... et les cas au Maroc sont nombreux et l'état perd souvent.

Tu es mignon mais je pense avoir une idée suffisamment précise de ce que recouvre cette notion.
Quant à l'utilité publique, c'est la jurisprudence qui en fixe les contours, il n'y a pas de définition stricte- et le 2ème article que j'ai publié indique que 2 ex ambassades africaines ont fait l'objet d'une procédure d'expropriation (j'ai publié ce passage)

D'ailleurs,
Il s'avère que les Algériens ont également entrepris la même démarche que le Maroc, récupérer des biens appartenant à l'Etat Marocain autour du Palais du Peuple (je pense que c'est le Palais présidentiel, à confirmer) en invoquant la cause d'utilité publique.

Faut savoir qu'il y a un vrai "sport" autour du détournement de ces locaux - les Etats accolent des plaques résidence de l'ambassadeur et derrière ça cache d'autres activités...

En tous les cas, je suis parfaitement sereine....quand bien même cette procédure d'expropriation n'aboutirait pas....le message est bien envoyé et a bien été reçu. Si l'Algérie avait gain de cause, je les ferai c jusqu'au bout en installant à proximité les locaux consulaires du MAK et un nouveau bureau de liaison d'Israel ainsi qu'une antenne du MOSSAD :D
 

tizniti

Soyons sérieux .
Il y a une sacrée différence entre céder un bien dans une transaction commerciale et une expropriation avec un prix déterminé par la justice...
j'ai l'impression que toi et @tizniti ne réalise pas vraiment que l'acte d'expropriation n'est pas un acte fait avec consentement de toutes les parties, et est une forme de viol. On prend ton bien que tu le veuilles ou pas sous prétexte d'utilitée public.. un musé n'est pas d'utilité public dans le sens juridique du terme. Une extention d'un ministère non plus. L'utilité public sont: des routes, des barrage, un aeroport, une gare ferroviaire... et les cas au Maroc sont nombreux et l'état perd souvent.
Une vidéos très , très, très intéressantes.
2 documents chocs de 2022 du consulat géneral d'Algérie de Casablanca qui discrédite l'Algérie....
Qu'on aime ou pas Abdou Semmar.....Bravo.
L’Algérie, qui s’est fendue de son communiqué offusqué, feint d’oublier qu’elle était en discussion avec les autorités marocaines depuis plus de 2 ans sur le transfert de propriété du bien immobilier attenant au ministère marocain des Affaires étrangères et le seul à être concerné par une mesure d’expropriation. Or, dans une missive datée du 22 mai 2022 et portant cachet et signature du consulat général d’Algérie à Casablanca, les autorités de ce pays annonçaient qu’elles procédaient à l’évaluation du bien afin de faire une offre de prix de rachat. Dans le même document, elles se sont engagées à libérer le local et déménager son contenu dès conclusion de la vente.

l'article et les documents.

 
Dernière édition:

tizniti

Soyons sérieux .
j'ai l'impression que toi et @tizniti ne réalise pas vraiment que l'acte d'expropriation n'est pas un acte fait avec consentement de toutes les parties, et est une forme de viol.
Qui est cet autre personne qui ne réalise pas vraiment que l'acte d'expropriation n'est pas un acte fait avec consentement de toutes les parties, et est une forme de viol. :stop::stop:
 
Tu as dit "j'aimerais bien voir le Maroc exproprier l'ancienne ambassade des US qui se trouve juste derrière la MAE....:D:D"
J'ai simplement porté à ta connaissance que l'ex ambassade Américaine avait été vendue.
Le Maroc n'a pas cherché à récupérer des locaux occupés mais des biens vacants.
Encore une fois... le Maroc n'a pas exproprier l'ancienne ambassade des USA. Elle l'a acheté après un accord commercial...

tu le fais exprès là ! !
Tu es mignon mais je pense avoir une idée suffisamment précise de ce que recouvre cette notion.
Quant à l'utilité publique, c'est la jurisprudence qui en fixe les contours, il n'y a pas de définition stricte- et le 2ème article que j'ai publié indique que 2 ex ambassades africaines ont fait l'objet d'une procédure d'expropriation (j'ai publié ce passage)
Ne sois pas condescendante stp, je ne suis pas ton mignon et non je ne crois pas que tu as une idée suffisamment précise.
NON ce n'est pas la jurisprudence qui en fixe les contours. Au Maroc il y a une loi qui régie les expropriation. La loi n° 7-81 relative à l'expropriation... lis là je te l'ai téléchargé.

D'ailleurs,
Il s'avère que les Algériens ont également entrepris la même démarche que le Maroc, récupérer des biens appartenant à l'Etat Marocain autour du Palais du Peuple (je pense que c'est le Palais présidentiel, à confirmer) en invoquant la cause d'utilité publique.
Les algériens font ce qu'ils veulent, depuis 1962 ce n'est pas notre problème.
Faut savoir qu'il y a un vrai "sport" autour du détournement de ces locaux - les Etats accolent des plaques résidence de l'ambassadeur et derrière ça cache d'autres activités...
Tu pars du principe que tous les états sont des états voyous.... Je ne connais AUCUN pays qui accolent des plaques résidence de l'ambassadeur et que l'ambassadeur n'y habite pas... donne nous des exemples.
En tous les cas, je suis parfaitement sereine....quand bien même cette procédure d'expropriation n'aboutirait pas....le message est bien envoyé et a bien été reçu. Si l'Algérie avait gain de cause, je les ferai c jusqu'au bout en installant à proximité les locaux consulaires du MAK et un nouveau bureau de liaison d'Israel ainsi qu'une antenne du MOSSAD :D
Il n'y a pas et n'y aura pas de locaux consulaires du MAK au Maroc, et une antenne du Mossad n'est pas du ressort du Maroc... Tu connais mal le Maroc, il a mille autres manières de faire shié les algériens, un procédé aussi basique et grotesque que ça ne sera jamais employé.
 

Pièces jointes

  • Expropriation.pdf
    1.4 MB · Affichages: 2
Une vidéos très , très, très intéressantes.
2 documents chocs de 2022 du consulat géneral d'Algérie de Casablanca qui discrédite l'Algérie....
Qu'on aime ou pas Abdou Semmar.....Bravo.
L’Algérie, qui s’est fendue de son communiqué offusqué, feint d’oublier qu’elle était en discussion avec les autorités marocaines depuis plus de 2 ans sur le transfert de propriété du bien immobilier attenant au ministère marocain des Affaires étrangères et le seul à être concerné par une mesure d’expropriation. Or, dans une missive datée du 22 mai 2022 et portant cachet et signature du consulat général d’Algérie à Casablanca, les autorités de ce pays annonçaient qu’elles procédaient à l’évaluation du bien afin de faire une offre de prix de rachat. Dans le même document, elles se sont engagées à libérer le local et déménager son contenu dès conclusion de la vente.

l'article et les documents.

pas besoin d'aller chez Semmar.... va à le360.ma tu trouveras....

J'ai mis le lien plutot

 
Encore une fois... le Maroc n'a pas exproprier l'ancienne ambassade des USA. Elle l'a acheté après un accord commercial...

tu le fais exprès là ! !

J'ai porté à ta connaissance que l'ex-ambassade des USA avait été vendue - élément qui n'était pas à ta connaissance au vu de ce commentaire qui pré-suppose qu'elle est encore entre les mains des USA 👇

Légal c'et sur... quoique... on verra, mais déontologique... j'aimerais bien voir le Maroc exproprier l'ancienne ambassade des US qui se trouve juste derrière la MAE....:D:D

Je ne vois pas d'où tu tires que porter cette information à ta connaissance revient à amalgamer expropriation et vente.

Ne sois pas condescendante stp, je ne suis pas ton mignon et non je ne crois pas que tu as une idée suffisamment précise.

Mais tu l'as été en premier - ceci dit, je retire bien volontiers tu n'es pas mignon donc et je te laisse penser ce que tu veux de ce que je peux connaître sur le sujet.
NON ce n'est pas la jurisprudence qui en fixe les contours. Au Maroc il y a une loi qui régie les expropriation. La loi n° 7-81 relative à l'expropriation... lis là je te l'ai téléchargé.


C'est le juge qui peut remettre en cause la notion d'utilité publique lorsque elle est invoquée à tort. Donc, la jurisprudence dessine au fil de l'eau ce qui relève de l'utilité publique ou non. La loi pose le cadre.

Tu sais quels projets vont être déployés ? Moi j'ai lu une école de formation de diplomates...

Les algériens font ce qu'ils veulent, depuis 1962 ce n'est pas notre problème.

Ils font évidemment ce qu'ils veulent mais peuvent difficilement nous reprocher d'entreprendre des démarches qu'ils ont eux-mêmes entrepris

Tu pars du principe que tous les états sont des états voyous.... Je ne connais AUCUN pays qui accolent des plaques résidence de l'ambassadeur et que l'ambassadeur n'y habite pas... donne nous des exemples.

Je ne pars du principe que tous les états sont voyous, loin s'en faut. Je te dis simplement que cette pratique existe même si tu ne connais aucun pays qui y a recours (en même temps tu n'as pas poussé les portes de tous les locaux consulaires et résidences des ambassadeurs du monde).

Ceci, dit la preuve incombe à celui qui avance une information, je vais donc chercher de quoi te sustanter.

Il n'y a pas et n'y aura pas de locaux consulaires du MAK au Maroc, et une antenne du Mossad n'est pas du ressort du Maroc... Tu connais mal le Maroc, il a mille autres manières de faire shié les algériens, un procédé aussi basique et grotesque que ça ne sera jamais employé.

Mes propos étaient évidemment à prendre au 2 second degré, comment peux-tu imaginer qu'on puisse installer un bureau de liaison et une "antenne" du Mossad en guise de représailles ?

Ceci étant dit, je connais mal le Maroc. En tous les cas, bien moins qu'un natif ou un résident du Maroc et je n'en prends pas ombrage :)
 
J'ai porté à ta connaissance que l'ex-ambassade des USA avait été vendue - élément qui n'était pas à ta connaissance au vu de ce commentaire qui pré-suppose qu'elle est encore entre les mains des USA 👇



Je ne vois pas d'où tu tires que porter cette information à ta connaissance revient à amalgamer expropriation et vente.



Mais tu l'as été en premier - ceci dit, je retire bien volontiers tu n'es pas mignon donc et je te laisse penser ce que tu veux de ce que je peux connaître sur le sujet.



C'est le juge qui peut remettre en cause la notion d'utilité publique lorsque elle est invoquée à tort. Donc, la jurisprudence dessine au fil de l'eau ce qui relève de l'utilité publique ou non. La loi pose le cadre.

Tu sais quels projets vont être déployés ? Moi j'ai lu une école de formation de diplomates...



Ils font évidemment ce qu'ils veulent mais peuvent difficilement nous reprocher d'entreprendre des démarches qu'ils ont eux-mêmes entrepris



Je ne pars du principe que tous les états sont voyous, loin s'en faut. Je te dis simplement que cette pratique existe même si tu ne connais aucun pays qui y a recours (en même temps tu n'as pas poussé les portes de tous les locaux consulaires et résidences des ambassadeurs du monde).

Ceci, dit la preuve incombe à celui qui avance une information, je vais donc chercher de quoi te sustanter.



Mes propos étaient évidemment à prendre au 2 second degré, comment peux-tu imaginer qu'on puisse installer un bureau de liaison et une "antenne" du Mossad en guise de représailles ?

Ceci étant dit, je connais mal le Maroc. En tous les cas, bien moins qu'un natif ou un résident du Maroc et je n'en prends pas ombrage :)
Et moi je parlais d'expropriation..... mais dans le but de désamorcer... je passe à autre chose, même si je ne suis pas d'accord avec toi sur une partie de ce que tu me répond.
 
Et moi je parlais d'expropriation..... mais dans le but de désamorcer... je passe à autre chose, même si je ne suis pas d'accord avec toi sur une partie de ce que tu me répond.

T'inquiète la situation est détendue de mon côté :)


Tu as parfaitement le droit de ne pas être d'accord même si je ne vois pas ce qu'il y a de contestable dans ce que j'ai pu dire - la loi fixe le principe, le cadre (certes contraignant) mais n'établit pas une liste exhaustive de projets qualifiés d'utilité publique...donc à chaque fois qu'une collectivité territoriale ou l'état use de ce pouvoir d'exproprier - le juge peut venir en sanctionner l'abus, ce faisant la jurisprudence (les juges donc) au fil de l'eau nous donne une idée de ce qui relève ou non de l'utilité publique.

Je présume que le Maroc n'aurait jamais entrepris une telle démarche - engagée de surcroît - à l'encontre d'un Etat avec lequel les relations sont des plus tendues sans avoir l'assurance d'avoir respecté et le droit national et le droit supra national. J'aime à croire que le projet obéit bien à l'intérêt général. D'ailleurs, de ce que j'ai lu - la notion d'utilité publique est conçue d'une façon extrêmement large au Maroc ( en France aussi).

1710968554219.png

file:///C:/Users/QBCH0232/Downloads/NWM%20LCRF%20French%2016March2015%20FINAL%20FOR%20DISCLOSURE.pdf

Je n'ai pas encore mis la main sur un élément qui va dans le sens de mon propos mais je pense à toi (pour ce qui est du sport de détournement) - je me permets d'ajouter que ce sport est du même ressort (dans l'esprit) que celui des abus en matière d'immunité diplomatique..
 
Je n'ai pas encore mis la main sur un élément qui va dans le sens de mon propos mais je pense à toi (pour ce qui est du sport de détournement) - je me permets d'ajouter que ce sport est du même ressort (dans l'esprit) que celui des abus en matière d'immunité diplomatique..

1710972856727.png

 
T'inquiète la situation est détendue de mon côté :)


Tu as parfaitement le droit de ne pas être d'accord même si je ne vois pas ce qu'il y a de contestable dans ce que j'ai pu dire - la loi fixe le principe, le cadre (certes contraignant) mais n'établit pas une liste exhaustive de projets qualifiés d'utilité publique...donc à chaque fois qu'une collectivité territoriale ou l'état use de ce pouvoir d'exproprier - le juge peut venir en sanctionner l'abus, ce faisant la jurisprudence (les juges donc) au fil de l'eau nous donne une idée de ce qui relève ou non de l'utilité publique.

Je présume que le Maroc n'aurait jamais entrepris une telle démarche - engagée de surcroît - à l'encontre d'un Etat avec lequel les relations sont des plus tendues sans avoir l'assurance d'avoir respecté et le droit national et le droit supra national. J'aime à croire que le projet obéit bien à l'intérêt général. D'ailleurs, de ce que j'ai lu - la notion d'utilité publique est conçue d'une façon extrêmement large au Maroc ( en France aussi).

Regarde la pièce jointe 383616

file:///C:/Users/QBCH0232/Downloads/NWM%20LCRF%20French%2016March2015%20FINAL%20FOR%20DISCLOSURE.pdf

Je n'ai pas encore mis la main sur un élément qui va dans le sens de mon propos mais je pense à toi (pour ce qui est du sport de détournement) - je me permets d'ajouter que ce sport est du même ressort (dans l'esprit) que celui des abus en matière d'immunité diplomatique..
On parle du Maroc pas de la France... je t'ai mis dans le post N°10 un copie de la loi donc voici les premiers articles...Crois moi l'expropriation au Maroc est une procédure longue avec aucune garantie de succès. Je connais un endroit à Casablanca qui est à l'arrêt depuis 14 ans. Un pont a été construit pour permettre à un voie d'aménagement de relier 2 quartiers... Malheureusement une école est sur le tracé de la roue de 50 m de large... et bin c'est à l'arrêt depuis 14 ans.... C'est à l'entrée Sud de Casablanca et l'endroit est bien connu.
 

Pièces jointes

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    Capture d’écran 2024-03-21 à 00.06.01.png
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Regarde la pièce jointe 383618

Juste pour mettre les points sur les "i".... Pour qu'un pays accréditant déclare un édifice d'une mission diplomatique non couvert par la convention de Vienne concernant les relations diplomatiques, il faut vraiment être en position 1) de force, 2) ne pas avoir peur des représailles du pays accusé, 3) être prêt a perdre les relations diplomatiques.
Si le premier jour le pays accréditant a reconnu que l'édifice faisait partie de la mission diplomatique, même les juges de ce pays ne peuvent pas faire grand chose.
Le cas du bien du Maroc c'est une autre histoire.
 
On parle du Maroc pas de la France.

Je parlais bien du Maroc, l'extrait publié sur la conception de la notion d'utilité publique procède d'un document qui vulgarise la procédure d'expropriation au MAROC

Si tu préfères l'entendre plutôt que le lire, je te propose d'écouter cet expert judiciaire (tu peux aller directement à la 7ème minute, 24ème seconde)


.. je t'ai mis dans le post N°10 un copie de la loi donc voici les premiers articles..


J'ai lu et la Loi et le décret d'application
Ni l'un ni l'autre ne donnent une définition, une délimitation de la notion d'utilité publique
Je maintiens ce que je dis depuis le départ, la jurisprudence nous donne les contours de la notion, qui se dessine au fil de l'eau.

Je partage cette publication d'un avocat sur le sujet, ça te donne un aperçu de l'importance de la jurisprudence sur le sujet.


Mais force est de constater que la chambre administrative de la Cour suprême a plutôt tendance, à ne pas vouloir apprécier le bien fondé de l’utilité publique, chaque fois qu’il est mis en cause par l’exproprié, préférant s’en tenir aux appréciations de l’administration et à la motivation affirmative du décret pris par le Premier ministre, qu’il s’agisse du choix du terrain, de sa superficie, de sa situation ou de son attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers. C’est le cas de l’arrêt de la C.S. n°176 du 13 juin 1991, dossier n°10394/89 ainsi traduit : « Attendu que la création d’une zone industrielle dans la ville de Marrakech, n’a pas pour but de s’accaparer des biens des citoyens, en l’occurrence les propriétaires touchés par l’ expropriation, mais l’encouragement de l’investissement national, de nature à permettre la promotion de l’industrie, dans l’intérêt de la ville de Marrakech, ce qui justifie la présence de l’intérêt général et écarte l’excès de pouvoir dans l’utilisation du pouvoir administratif ».

Dans un autre arrêt concernant la réalisation d’un lotissement, la Cour suprême ne s’est pas départie de son appréciation du concept de l’utilité publique, en rejetant le recours d’investisseurs privés, au motif que l’utilité publique déclarée par le décret du Premier ministre, ne peut souffrir d’interprétations autres celles qui l’ont justifié selon l’attendu suivant :

« Mais attendu qu’à l’étude du projet des requérants, il ressort que les intéressés ont envisagé de réaliser un lotissement ordinaire dans la ville de Souk al Arbia al Gharb.

Attendu qu’il ressort des justifications présentées par l’administration, au sujet du même lotissement, qu’il s’agit d’un projet d’intérêt général permettant d’offrir à des personnes de condition modeste, des parcelles de terrain équipées et jouissant d’infrastructures sociales et administratives, dans l’intérêt de la cité précitée, en plus d’un complexe sportif d’une superficie de six hectares…. ».

Un autre arrêt 18 plus récent, concernant une commune rurale aux moyens financiers limités, a requis l’expropriation d’une propriété privée, pour y réaliser un complexe hôtelier de 4 étoiles, alors que le projet n’entre pas dans sa vocation commerciale ni touristique, a pu obtenir une déclaration de l’utilité publique, laquelle a été rejetée par les propriétaire par un recours en cassation, pour excès de pouvoir, devant la chambre administrative de la Cour suprême, lequel a été rejeté sur la base de justifications suivantes :

« …Mais attendu que d’après le décret objet du recours précité, il ressort que l’administration a procédé à l’expropriation de la propriété des requérants, dans le cadre de son pouvoir élargi d’appréciation de l’utilité publique et de l’intérêt général, pour justifier la réalisation d’un complexe hôtelier et que ce fait son appréciation de l’utilité publique est largement justifiée, en vertu des dispositions des article 1 et 32 de la loi 7/81.
 
suite

« Attendu qu’il ne ressort pas des documents versés au dossier, que l’administration en agissant ainsi, n’a pas commis d’excès de pouvoir, en déclarant l’utilité publique comme justification de l’expropriation de la propriété… ».

Cet arrêt qui maintient la position habituelle de la Cour suprême, en matière de recours pour excès de pouvoir, au sujet des procès d’expropriation, pas néanmoins, pris en compte les motifs du recours, qui ont fait valoir le fait qu’une commune rurale du fait de sa vocation administrative et non commerciale ou industrielle, devait acquérir la propriété de gré à gré, au lieu de passer par la voie injustifiée d’après elle, par l’expropriation, d’autant plus que l’utilité publique ou l’intérêt général ne sont nullement justifiés dans ce cas spécifique.

Dans le cadre du droit comparé, en France par exemple, un tel exemple d’expropriation ne figure pas, dans la liste des cas que la jurisprudence a admis, quant bien même une nette évolution du concept de l’utilité publique a été constatée et commentée.

Certes une évolution du concept de l’utilité publique se dessine de plus en plus, dans les décisions récentes de la Cour suprême, dans le soucis de préserver le droit de propriété garanti par la Constitution, autant que l’intérêt général et l’utilité publique, à égalité dans la mesure du possible et ce d’autant plus que le contrôle de l’administration par le juge administratif a tendance à prendre le dessus, à mesure que le Maroc s’ouvre à la démocratie et à la liberté d’entreprendre. Mais un long chemin reste à parcourir, pou s’inspirer de la jurisprudence européenne et française en particulier, compte tenu de l’évolution des droits de l’homme, dans le cadre d’un Etat de droit.

.Crois moi l'expropriation au Maroc est une procédure longue avec aucune garantie de succès. Je connais un endroit à Casablanca qui est à l'arrêt depuis 14 ans. Un pont a été construit pour permettre à un voie d'aménagement de relier 2 quartiers... Malheureusement une école est sur le tracé de la roue de 50 m de large... et bin c'est à l'arrêt depuis 14 ans.... C'est à l'entrée Sud de Casablanca et l'endroit est bien connu.

Ce n'est pas parce que la notion d'utilité publique est comprise de façon assez large que la mise en œuvre d'une procédure d'expropriation n'est pas complexe et susceptible d'être entachée d'irrégularité à chaque étape. Je remets pas du tout en cause ce que tu as dit à ce sujet.

Et j'imagine qu'au Maroc la chose doit être plus compliquée encore qu'en France au regard de l'existence de biens détenus en informel (non titrés, immatriculés..) et autres singularités de droit de la propriété au Maroc.
 
Juste pour mettre les points sur les "i".... Pour qu'un pays accréditant déclare un édifice d'une mission diplomatique non couvert par la convention de Vienne concernant les relations diplomatiques, il faut vraiment être en position 1) de force, 2) ne pas avoir peur des représailles du pays accusé, 3) être prêt a perdre les relations diplomatiques.
Si le premier jour le pays accréditant a reconnu que l'édifice faisait partie de la mission diplomatique, même les juges de ce pays ne peuvent pas faire grand chose.
Le cas du bien du Maroc c'est une autre histoire.

Et pour mettre les barres sur les T
Je n'ai aucune garantie de la bonne qualification de la nature des villas propriétés de l'Algérie
Les seuls éléments que j'ai vu circuler ce sont les échanges bien consentis sur l'évaluation domaniale, ça nous renseigne pas trop sur la nature de ces biens.
Je ne peux pas exclure qu'ils relèvent (toujours) de la Convention de Vienne
A suivre (et je reste toujours sereine, qu'est-ce qui peut arriver au pire des cas ? qu'ils nous coupent l'oxygène :D)
 
Et pour mettre les barres sur les T
Je n'ai aucune garantie de la bonne qualification de la nature des villas propriétés de l'Algérie
Les seuls éléments que j'ai vu circuler ce sont les échanges bien consentis sur l'évaluation domaniale, ça nous renseigne pas trop sur la nature de ces biens.
Je ne peux pas exclure qu'ils relèvent (toujours) de la Convention de Vienne
A suivre (et je reste toujours sereine, qu'est-ce qui peut arriver au pire des cas ? qu'ils nous coupent l'oxygène :D)
Cet endroit a commencé par être l'Ambassade d'Algérie à Rabat. Quelques années plus tard à la suite construction de la nouvelle ambassade d'Algérie sur l'avenue Mohamed VI (ancienne Route des Zaërs) cet édifice est devenu le consulat d'Algérie à Rabat, ensuite et à ce jour c'est officiellement une annexe du consulat. Donc oui elle tombe dans le girond de la convention de vienne. Ceci étant dit, il est vrai que les deux pays étaient en négociation pour céder ce bien à l'état marocain.

Au pire des cas l'Algérie lancera une attaque frontale complète sur le Maroc.... mais ça n'arrivera que si le régime des caporaux est sur le point de tomber.... D'ici là ils continueront à aboyer comme les chiens de la casse qu'ils sont.
 
suite

« Attendu qu’il ne ressort pas des documents versés au dossier, que l’administration en agissant ainsi, n’a pas commis d’excès de pouvoir, en déclarant l’utilité publique comme justification de l’expropriation de la propriété… ».

Cet arrêt qui maintient la position habituelle de la Cour suprême, en matière de recours pour excès de pouvoir, au sujet des procès d’expropriation, pas néanmoins, pris en compte les motifs du recours, qui ont fait valoir le fait qu’une commune rurale du fait de sa vocation administrative et non commerciale ou industrielle, devait acquérir la propriété de gré à gré, au lieu de passer par la voie injustifiée d’après elle, par l’expropriation, d’autant plus que l’utilité publique ou l’intérêt général ne sont nullement justifiés dans ce cas spécifique.

Dans le cadre du droit comparé, en France par exemple, un tel exemple d’expropriation ne figure pas, dans la liste des cas que la jurisprudence a admis, quant bien même une nette évolution du concept de l’utilité publique a été constatée et commentée.

Certes une évolution du concept de l’utilité publique se dessine de plus en plus, dans les décisions récentes de la Cour suprême, dans le soucis de préserver le droit de propriété garanti par la Constitution, autant que l’intérêt général et l’utilité publique, à égalité dans la mesure du possible et ce d’autant plus que le contrôle de l’administration par le juge administratif a tendance à prendre le dessus, à mesure que le Maroc s’ouvre à la démocratie et à la liberté d’entreprendre. Mais un long chemin reste à parcourir, pou s’inspirer de la jurisprudence européenne et française en particulier, compte tenu de l’évolution des droits de l’homme, dans le cadre d’un Etat de droit.



Ce n'est pas parce que la notion d'utilité publique est comprise de façon assez large que la mise en œuvre d'une procédure d'expropriation n'est pas complexe et susceptible d'être entachée d'irrégularité à chaque étape. Je remets pas du tout en cause ce que tu as dit à ce sujet.

Et j'imagine qu'au Maroc la chose doit être plus compliquée encore qu'en France au regard de l'existence de biens détenus en informel (non titrés, immatriculés..) et autres singularités de droit de la propriété au Maroc.
Le problème que tu as dans ce poste c'est que tes références sont les références de la France. Ce n'est pas le cas au Maroc.
Je ne vois pas pourquoi nous devrions nous inspirer du droit français. l'utilité publique est clairement définie chez nous. Si le sujet t'intéresse, prend le temps de lire les différents dahirs et les lois du Maroc, et oublie ceux de la France.
 
Je parlais bien du Maroc, l'extrait publié sur la conception de la notion d'utilité publique procède d'un document qui vulgarise la procédure d'expropriation au MAROC

Si tu préfères l'entendre plutôt que le lire, je te propose d'écouter cet expert judiciaire (tu peux aller directement à la 7ème minute, 24ème seconde)

.....
Pas pour dénigrer les gens, mais Lazim, je l'ai eu plusieurs fois en face de nous dans des procès. On l'a toujours torché parce qu'il n'est pas aussi pointu qu'il ne parait l'être. La dernière fois c t en 2019, il a carrément été débouté. Parler à Luxe Radio c'est pas une référence.. pour moi ils ont le même status qu'Hanouna.... et pour ce qui est des experts agréés près des tribunaux.... quand tu contestes un rapport, et la cour en nomme un second, comme par hasard les deux disent exactement l'opposer... ce n'est qu'une question pécuniaire. Crois moi en ce qui concerne les procédures judiciaires au Maroc j'ai la peau épaisse.
 
Cet endroit a commencé par être l'Ambassade d'Algérie à Rabat. Quelques années plus tard à la suite construction de la nouvelle ambassade d'Algérie sur l'avenue Mohamed VI (ancienne Route des Zaërs) cet édifice est devenu le consulat d'Algérie à Rabat, ensuite et à ce jour c'est officiellement une annexe du consulat. Donc oui elle tombe dans le girond de la convention de vienne. Ceci étant dit, il est vrai que les deux pays étaient en négociation pour céder ce bien à l'état marocain.

Au pire des cas l'Algérie lancera une attaque frontale complète sur le Maroc.... mais ça n'arrivera que si le régime des caporaux est sur le point de tomber.... D'ici là ils continueront à aboyer comme les chiens de la casse qu'ils sont.

Les différends relatifs à l'interprétation et à l'application de la Convention de Vienne relèvent de la compétence de la CIJ, sauf si les parties se mettent d'accord pour opter pour une procédure devant un tribunal d'arbitrage.

Le seul dossier que je connaisse qui a connu une escalade, c'est la prise d'otages des diplomates de l'ambassade Américaine - et quelle escalade, les américains ont lancé une opération pour libérer les otages.

D'après le 360, seul un des 3 locaux peut-être considéré comme une dépendance de l'ex Ambassade - Le Maroc a raison de lancer la procédure.

A suivre.
 
Le problème que tu as dans ce poste c'est que tes références sont les références de la France. Ce n'est pas le cas au Maroc.
Je ne vois pas pourquoi nous devrions nous inspirer du droit français. l'utilité publique est clairement définie chez nous. Si le sujet t'intéresse, prend le temps de lire les différents dahirs et les lois du Maroc, et oublie ceux de la France.

Mon commentaire 21 --> correspond à un passage de l'étude réalisée par un avocat dont j'ai mis le lien en commentaire 20.

Toute cette partie 👇

"Cet arrêt qui maintient la position habituelle de la Cour suprême, en matière de recours pour excès de pouvoir, au sujet des procès d’expropriation, pas néanmoins, pris en compte les motifs du recours, qui ont fait valoir le fait qu’une commune rurale du fait de sa vocation administrative et non commerciale ou industrielle, devait acquérir la propriété de gré à gré, au lieu de passer par la voie injustifiée d’après elle, par l’expropriation, d’autant plus que l’utilité publique ou l’intérêt général ne sont nullement justifiés dans ce cas spécifique.

Dans le cadre du droit comparé, en France par exemple, un el exemple d’expropriation ne figure pas, dans la liste des cas que la jurisprudence a admis, quant bien même une nette évolution du concept de l’utilité publique a été constatée et commentée.

Certes une évolution du concept de l’utilité publique se dessine de plus en plus, dans les décisions récentes de la Cour suprême, dans le soucis de préserver le droit de propriété garanti par la Constitution, autant que l’intérêt général et l’utilité publique, à égalité dans la mesure du possible et ce d’autant plus que le contrôle de l’administration par le juge administratif a tendance à prendre le dessus, à mesure que le Maroc s’ouvre à la démocratie et à la liberté d’entreprendre. Mais un long chemin reste à parcourir, pou s’inspirer de la jurisprudence européenne et française en particulier, compte tenu de l’évolution des droits de l’homme, dans le cadre d’un Etat de droit."


est donc à mettre sur le compte de ce spécialiste - je n'ai pas l'outrecuidance de donner la direction que doit prendre le droit constitutionnel Marocain, je ne suis ni avocate, ni publiciste, ni experte.

Si j'ai pu (moi aussi) faire des comparaisons avec le droit français, c'est parce que le droit Marocain a emprunté certaines notions du droit Français - il est intéressant de voir comme les 2 droits évoluent sur ces points communs. Sans compter que quand on veut réformer son arsenal juridique, on tire profit de l'expérience étrangère d'où les études fréquentes de droit comparé.

Pour conclure cet échange,
Je retiens ton blocage sur la notion d'utilité publique. Cette notion est un levier au service d'une politique, de besoins qui évoluent dans le temps et dans l'espace. Tu l'as facilement intégré quand il s'est agit de projets de grande envergure - comme les routes, les barrages, les chemins de fer - des projets qui ont concerné en partie des espaces en zone rurale où le foncier est plus disponible- Et à mesure que les les gens vont s'agglutiner dans les villes, les besoins vont changer donc la nature des projets aussi - en même temps qu'on fera face à une raréfaction du foncier - j'espère que tu comprends mieux pourquoi cette notion est évolutive.

Tout ce que tu as pu dire sur les difficultés liées à la mise en oeuvre de la procédure - de ce que j'ai pu lire - elles sont bien avérées - notamment la question de l'indemnisation que j'ai vu souvent revenir en première page.
 
Il y a une sacrée différence entre céder un bien dans une transaction commerciale et une expropriation avec un prix déterminé par la justice...
j'ai l'impression que toi et @tizniti ne réalise pas vraiment que l'acte d'expropriation n'est pas un acte fait avec consentement de toutes les parties, et est une forme de viol. On prend ton bien que tu le veuilles ou pas sous prétexte d'utilitée public.. un musé n'est pas d'utilité public dans le sens juridique du terme. Une extention d'un ministère non plus. L'utilité public sont: des routes, des barrage, un aeroport, une gare ferroviaire... et les cas au Maroc sont nombreux et l'état perd souvent.
Ben nan c'est logique les algériens demandaient un prix farfelu pour vendre ! Ben du coup il a fallu aller au bout de la procédure avec c'est immondes interlocuteurs qui n'en sont pas tellement ils nagent dans l'exécrable bouillon du mutisme malveillant de la mauvaise foi
 
Les différends relatifs à l'interprétation et à l'application de la Convention de Vienne relèvent de la compétence de la CIJ, sauf si les parties se mettent d'accord pour opter pour une procédure devant un tribunal d'arbitrage.

Le seul dossier que je connaisse qui a connu une escalade, c'est la prise d'otages des diplomates de l'ambassade Américaine - et quelle escalade, les américains ont lancé une opération pour libérer les otages.

D'après le 360, seul un des 3 locaux peut-être considéré comme une dépendance de l'ex Ambassade - Le Maroc a raison de lancer la procédure.

A suivre.
1) de quelle ambassade tu parles? Iran? '79/80 ça c'est terminé par un fiasco dans le désert.
2) n'oublie pas que le 360 c'est la voix du palais.... on verra
 
Ben nan c'est logique les algériens demandaient un prix farfelu pour vendre ! Ben du coup il a fallu aller au bout de la procédure avec c'est immondes interlocuteurs qui n'en sont pas tellement ils nagent dans l'exécrable bouillon du mutisme malveillant de la mauvaise foi
Perso j'arrete sur ce sujet parce que j'ai l'impression que soit je n'arrive pas à m'exprimer correctement, soit ceux qui lisent ne comprennent pas ce que j'écris.

C'est le droit absolu de n'importe qui, qu'il soit état ou individuel de demander ce qu'il veut comme compensation pour remettre un bien.
Si tu mets ta maison sur le marché et que tu en demandes €5.000.000 alors qu'elle n'en vaut que €300.000 ce n'est pas pour cela que je vais entamer une procédure d'expropriation.

Mais bref... les algériens sont des tordus.
 
Pas pour dénigrer les gens, mais Lazim, je l'ai eu plusieurs fois en face de nous dans des procès. On l'a toujours torché parce qu'il n'est pas aussi pointu qu'il ne parait l'être. La dernière fois c t en 2019, il a carrément été débouté. Parler à Luxe Radio c'est pas une référence.. pour moi ils ont le même status qu'Hanouna.... et pour ce qui est des experts agréés près des tribunaux.... quand tu contestes un rapport, et la cour en nomme un second, comme par hasard les deux disent exactement l'opposer... ce n'est qu'une question pécuniaire. Crois moi en ce qui concerne les procédures judiciaires au Maroc j'ai la peau épaisse.

Je ne connais pas Luxe Radio mais au vu du nom, je savais que je n'avais pas affaire à une antenne spécialisée du droit
Tant mieux, s'il s'agit d'un câble comparable à Hanouna
Au moins tout le monde a compris ce qu'il a dit - une information vulgarisée permette d'atteindre un public large
Le public averti a d'autres sources d'informations.
 
Perso j'arrete sur ce sujet parce que j'ai l'impression que soit je n'arrive pas à m'exprimer correctement, soit ceux qui lisent ne comprennent pas ce que j'écris.

C'est le droit absolu de n'importe qui, qu'il soit état ou individuel de demander ce qu'il veut comme compensation pour remettre un bien.
Si tu mets ta maison sur le marché et que tu en demandes €5.000.000 alors qu'elle n'en vaut que €300.000 ce n'est pas pour cela que je vais entamer une procédure d'expropriation.

Mais bref... les algériens sont des tordus.
Tu prends le train en marche c'est pour ça:
Les algériens récupèrent un terrain à Alger (résidence de l'ambassadeur du Maroc)-Projet aménagement "résidence du peuple" d'utilité publique
Les algériens proposent pour cela un échange (cession des lots à Rabat car ils ne sont plus utiles)
Les Marocains acceptent-ça tombe bien ils souhaitent agrandir le ministère attenant
Les algériens veulent finalement quand même une compensation supplémentaire car nous avions un Usufruit chez eux et "ils" sont proprio chez nous
Après ca part en vrille
 
Perso j'arrete sur ce sujet parce que j'ai l'impression que soit je n'arrive pas à m'exprimer correctement, soit ceux qui lisent ne comprennent pas ce que j'écris.

C'est le droit absolu de n'importe qui, qu'il soit état ou individuel de demander ce qu'il veut comme compensation pour remettre un bien.
Si tu mets ta maison sur le marché et que tu en demandes €5.000.000 alors qu'elle n'en vaut que €300.000 ce n'est pas pour cela que je vais entamer une procédure d'expropriation.

Mais bref... les algériens sont des tordus.
Par ailleurs permets moi quand même d'ajouter que le simple fait qu'ils s'offusquent est offusquant !
Comment se permettent ils de considérer être maltraités après l'ensemble de leurs œuvres depuis ces 2 dernières années:
-rupture diplomatique
-coupure Gaz
-tuerie en mer
-tuerie dans le désert
-interdiction aérienne
-Figuig
-tentatives d'appropriations culturelles
-Tabassage footballistique
.........
Il faut quoi de plus pour les foutres à la porte sans précautions préalables
 
Tu prends le train en marche c'est pour ça:
Les algériens récupèrent un terrain à Alger (résidence de l'ambassadeur du Maroc)-Projet aménagement "résidence du peuple" d'utilité publique
Les algériens proposent pour cela un échange (cession des lots à Rabat car ils ne sont plus utiles)
Les Marocains acceptent-ça tombe bien ils souhaitent agrandir le ministère attenant
Les algériens veulent finalement quand même une compensation supplémentaire car nous avions un Usufruit chez eux et "ils" sont proprio chez nous
Après ca part en vrille
Oui mais ce n'est pas ce que je disais... mais c pas grave... maintenant l'heure du ftor et après c'est le weekend !
 
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