La justice islamique d'un Etat du nord du Nigeria a décidé hier, lundi, de renvoyer devant un tribunal civil le dossier d'un homme aux 86 épouses après qu'il eut refusé de divorcer de 82 d'entre elles. 
Le juge de la Haute Cour de Minna, capitale de l'Etat du Niger, a estimé que les «délits impliqués par l'affaire recèlent des éléments criminels relevant du code pénal qui ne peuvent pas être jugés par une Cour islamique», a expliqué le greffier du tribunal.
La Cour islamique avait imposé à Muhammadu Bello Masaba, 84 ans, de divorcer de 82 de ses épouses afin de se conformer à la règle qui limite à quatre le nombre maximum des épouses d'un musulman.
Le juge a également rejeté la demande de mise en liberté sous caution du vieil homme dont l'affaire avait éclaté il y a trois mois lorsque le vieil homme s'était vanté dans les médias d'avoir 86 épouses et 170 enfants.
Cette révélation avait provoqué l'indignation du Conseil local des autorités musulmanes qui avait réclamé la peine de mort pour le polygame, qui avait par la suite consenti à divorcer de 82 de ses épouses pour rentrer dans la légalité, sans toutefois tenir sa promesse. Les 86 épouses du vieil homme s'étaient rendues à la mi-septembre devant le ministère de la Justice de l'Etat de Niger pour exiger sa libération. Xpdrrrrrrrrrrrrrrrr
Le juge de la Haute Cour de Minna, capitale de l'Etat du Niger, a estimé que les «délits impliqués par l'affaire recèlent des éléments criminels relevant du code pénal qui ne peuvent pas être jugés par une Cour islamique», a expliqué le greffier du tribunal.
La Cour islamique avait imposé à Muhammadu Bello Masaba, 84 ans, de divorcer de 82 de ses épouses afin de se conformer à la règle qui limite à quatre le nombre maximum des épouses d'un musulman.
Le juge a également rejeté la demande de mise en liberté sous caution du vieil homme dont l'affaire avait éclaté il y a trois mois lorsque le vieil homme s'était vanté dans les médias d'avoir 86 épouses et 170 enfants.
Cette révélation avait provoqué l'indignation du Conseil local des autorités musulmanes qui avait réclamé la peine de mort pour le polygame, qui avait par la suite consenti à divorcer de 82 de ses épouses pour rentrer dans la légalité, sans toutefois tenir sa promesse. Les 86 épouses du vieil homme s'étaient rendues à la mi-septembre devant le ministère de la Justice de l'Etat de Niger pour exiger sa libération.
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