Liban : calme précaire à Tripoli, au lendemain d'une journée sanglante

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L'armée libanaise et les forces de sécurité se sont déployés en force dans la nuit de samedi à dimanche à Tripoli afin de ramener le calme à la grande ville du nord après une journée sanglante samedi qui a fait au moins 12 morts, selon un nouveau bilan.

Un calme précaire régnait dimanche matin dans les quartiers de Bab el-Tebbaneh et de Jabal Mohsen, a rapporté l'Agence nationale d'informations (ANI) précisant que les miliciens et les hommes armés s'étaient retirés dans la nuit.

De son côté, la chaîne de télévision MTV a fait état de tirs intermittents dans la région dimanche matin. D'autres médias ont indiqué que les accrochages survenus à l'aube étaient "les pires" depuis le début des violences à Tripoli, à la mi-mai.

Les ministres, députés et responsables de Tripoli se sont réunis samedi soir chez le Premier ministre Nagib Mikati à Tripoli et ont décidé de retirer la couverture politique aux miliciens et éléments armés qui s'affrontent depuis vendredi.

Les responsables ont notamment demandé aux forces de sécurité de frapper d'"une main de fer" afin de ramener le calme à Tripoli.

Au moins 12 personnes ont été tuées et 50 autres blessées samedi dans des échanges de tirs entre partisans et opposants au régime syrien dans la principale ville du nord du Liban, selon le dernier bilan communiqué par des sources sécuritaires.

Des fusillades sporadiques ont éclaté à partir de minuit dans la nuit de vendredi à samedi et des roquettes ont été tirées, poussant des familles à fuir leur domicile, a précisé cette source, ajoutant que les heurts se poursuivaient par intermittence.

Les accrochages ont opposé des habitants du quartier de Bab el-Tebbaneh, majoritairement sunnite et hostile au régime syrien de Bachar el-Assad, à ceux de Jabal Mohsen, plutôt alaouite et sympathisant de ce régime.

Une femme et son fils ont été tués par une roquette tirée sur le quartier de Bab el-Tebbaneh, a indiqué la source au sein des services de sécurité.

Tripoli a déjà été secouée à la mi-mai par une semaine de heurts entre ces pro et anti-Assad, qui avaient fait 10 morts. L'armée est intervenue le 15 mai pour séparer les protagonistes, prenant position dans la rue de Syrie, qui sépare les deux secteurs, avant de se déployer à l'intérieur des quartiers.

Le 12 mai, l'arrestation d'un islamiste sympathisant de la révolte syrienne avait mis le feu aux poudres à Tripoli. Cet homme, Chadi al-Mawlaoui, a affirmé peu après sa libération, dix jours plus tard, avoir été torturé pour le forcer à faire des "aveux" sur des liens avec el-Qaëda.

La révolte en Syrie exacerbe les tensions au Liban, qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne et reste profondément divisé entre adversaires et partisans d'Assad.

Après les premières violences à Tripoli mi-mai, les incidents se sont étendus à Beyrouth, où deux personnes ont été tuées le 21 mai, après la mort d'un dignitaire sunnite hostile au régime syrien tué par l'armée.

http://www.lorientlejour.com/catego...oli,_au_lendemain_dune_journee_sanglante.html
 
Si ce conflit/révolution/guerre civile s'exporte au Liban....

Les libanais n'ont pas besoin de ça!

la guerre civile a commencé au liban en 1976 , quand Hafed al assad et l'iran ont creé le hizbollah , et l'on armé , pour qu'il seme le desordre dans le pays

et depuis le liban n'a jamais connu la paix
 

lord fricadelle

de retour de vacance
Si ce conflit/révolution/guerre civile s'exporte au Liban....

Les libanais n'ont pas besoin de ça!



>>>>Les libanais n'ont pas besoin de ça!


et tu crois que les syriens et les lybiens avaient besoin de ça?

et quand bien même certains libanais ont envie de mettre leur pays sens dessus dessous avec une aide extérieure obscure,ils ont autant de légitimité que les autres "rebelles" à le faire
 
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