Libéré, Salah Hamouri a toujours clamé son innocence

Actuellement, Salah Hamouri est reçu par Christian Favier, Sénateur, Président du Conseil général du Val-de-Marne.


Sur la photo :

Christian Favier, Hael Al Fahoum, Ambassadeur et Chef de la Mission de Palestine en France, Salah Hamouri
 

Pièces jointes

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Salah Hamouri victime, Israël coupable, la France complice.

Bérenger Tourné
Dans son opinion N°34/2017 rendue le 25 avril 2018, le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a jugé illégales tant l’arrestation que la « détention administrative » de Salah Hamouri par l’Etat d’Israël, auquel il est fait injonction de le libérer immédiatement. Faisant fi de cette décision, l’Etat d’Israël a décidé de prolonger de trois mois la détention arbitraire de Salah. Le droit international, Israël n’en a cure, ce d’autant que la France s’assoit dessus de son côté aussi…

C’est officiel. Salah Hamouri passera tout l’été dans sa geôle israélienne, mais toujours sans savoir pourquoi, la moindre charge ne lui ayant toujours pas été notifiée, après désormais 10 mois de « détention administrative ».

Ce qui est non moins officiel, c’est que le droit vient d’être dit relativement à la « détention administrative » infligée à Salah Hamouri, en regard de la légalité internationale. Dans son opinion N°34/2017 en date du 25 avril 2018, le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Haut-Commissariat aux droits de l’hommes de l’ONU, a en effet jugé illégales l’arrestation et la détention arbitraire de Salah Hamouri par Israël.

On peut y lire que ce sont des forces illégitimes, les « forces d’occupation israélienne » intervenant à Jérusalem-est, territoire illégalement annexé et occupé par ces dernières, qui ont procédé à son arrestation, ce qui l’entache d’emblée d’illégalité.

On peut y lire que Salah Hamouri est enfermé sans aucune base légale, sur le fondement d’un prétendu « dossier secret » et qu’il n’a jamais été inculpé du moindre chef d’incrimination ce jour.

On peut y lire encore que Salah Hamouri a été interrogé dans des « conditions inhumaines », qu’il a été maintenu à l’isolement dans des conditions ne permettant pas de satisfaire aux « besoins minimum de vie humaine », transféré à plusieurs reprises à la prison de Ramleh qui présente des « conditions de détention inhumaines ».

Il y est enfin exposé que dans ces conditions d’arbitraire et de non droit, sa « détention administrative » équivaut à une « torture psychologique ».

Les mots sont forts, et pourtant ils sont choisis......................

https://www.legrandsoir.info/salah-hamouri-victime-israel-coupable-la-france-complice.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Palestine. Salah Hamouri, la liberté (enfin) retrouvée
Lundi, 1 Octobre, 2018

Après treize mois de détention administrative, l’avocat franco-palestinien est sorti de prison. La vigilance reste de mise pour qu’il puisse bénéficier de toute sa liberté de mouvement.

La nouvelle est tombée, hier, en fin de matinée. « Salah Hamouri est libre ! » L’avocat franco-palestinien était incarcéré depuis treize mois. Pour quelles raisons ? Nul ne le sait puisqu’il était enfermé sous le régime de la détention administrative. C’est-à-dire qu’aucune charge ne lui a été signifiée. Ni à lui ni à ses défenseurs. Un dossier secret qui l’a privé de liberté et dont on peut se demander si, en réalité, il contenait quelque chose.

L’arbitraire et le caractère coercitif de la détention administrative apparaissent au grand jour. Car, enfin, soit un individu représente « une menace pour la sécurité d’Israël », selon une assertion récurrente dans ce pays qui se voudrait preuve, et alors les charges doivent être divulguées et un procès ouvert. C’est ce qu’on appelle un État de droit. Soit les services de renseignements israéliens et les « juges » n’ont rien entre les mains. Dans ce cas, on aimerait savoir ce qui a conduit au renouvellement de la détention administrative de Salah Hamouri. Le ministre de la Défense en personne, l’homme d’extrême droite et ancien videur de boîte de nuit Avigdor Lieberman, a signé les ordres d’incarcération. D’abord six mois, puis quatre mois et enfin trois mois. Treize mois d’enfermement, de privation de liberté. Pour rien. Sinon, on peut être sûr que Salah Hamouri croupirait...

l'humanité
 
On l'a accusé de vouloir assassiner un vieillard sur le déclin, la bonne blague !

Ces appartrides vicieux veulent justement qu'il comette un délit ou un crime pour pouvoir lui mettre une balle
 
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