Liberté de conscience : le Maroc face à ses contradictions

Salam,
That is Democracy ...
Toujours "dictat" de la majorité, de lobbys, des uns aux yeux des autres etc ...
Quand à lire, tu devrais prendre conscience que les concepts ont des définitions juridiques bien terre à terre ....

bah oui, mais quand les élites d'un pays préfèrent conforter les traditions que d'imaginer une évolution de la pensée, je te le dis tout de suite

un exemple a savoir, par exemple le n° de tel qui fut interdit révéle de plus de 90% de la population était favorable au roi
ceci n'est pas un probléme
mais que seulement 16 % des Marocains pensent que les femmes devraient avoir encore plus de droits.


j'en retourne au fait que les élites ne peuvent pas aller dans le sens de la population, même en démocratie, en ce qui concerne les droit et liberté individuelles

ces choses la sont au dessus du principe démocratique



c'est pour cela que les élytes suivaient le roi dans les démarches humaniste et allant parfois contre l’assentiment populaire et populiste avec la moudawana
mais dans la constitution, comprenez que ce texte acciuse le roi d'avoir introduit une ambiguïté qui va a l'enconre d'une réelle liberté individuelle
 
looooooooooool

c'est plus une atteinte à la personne qui consomme de la viande d'âne alors que pour elle c'est du boeuf..je vois que t'as vraiment pas saisi le sens de l'intervention de balgueurt et/ou que t'as pas vu le reportage diffusé dans ce sens :cool:

Ce n'était pas présenté ainsi

les libertins sont pratiquement pris pour quoi ?

c'est un problème de libertins cela ?
 
Salam,
Je te crois sur parole de dictateur ...
Du blabla, quand les textes législatifs sont là ...
Stop et fin des messages ...

excuse j'ai expliqué et édité mon texte, lis le bien, le ne pârle pas d'etre dictateur, je parle des droits fondamentaux qui sont audessus des lois et de la constitution si on est réellement pour l'égalité de doit et pour les liberté individuelle

je sais que des gens qui se disent démocrate même en occident comprennent mal cela, je peux expliquer et tu verras qu'il n'y a rien de dictatorial là-dedans
 
Le TAG accompagnant le message initial me semble intéressant au point de le rappeler : "quelles sont les limites"...

Il me semble que :

Par définition il ne peut y avoir de limite mise à la "liberté de pensée" celle-ci n'est donc point en cause... sauf à considérer qu'un individu peut ne pas être réellement libre malgré son apparente liberté formelle de penser car subissant inconsciemment le "sur-moi" engendré par les enseignements de son milieu familial et/ou social... ce qui l'empêche de prendre conscience de son "moi"... a fortiori si issu d'un milieu d'un milieu socialement clôt.

Lorsque l'individu a pu commencer à penser en temps que "je" et non plus en fonction du "nous" (dont il membre plus ou moins involontaire et plus ou moins en adéquation) il va être amener plus ou moins rapidement à constater "en conscience" que le "nous" peut tendre à lui imposer une pensée qui va se heurter son "moi" dont il aura pris conscience.

C'est à partir de la situation du "je" individuel par rapport au "nous" social que se pose la question de sa liberté de conscience selon qu'il se trouve dans un milieu culturel ouvert permettant les échanges intellectuels donc visant au développement de l'autonomie des individus... ou dans un milieu culturellement clôt sinon hostile vis-à-vis des échanges avec l'extérieur et exigeant la soumission de chaque individu aux seuls intérêts perçus comme communs au groupe.

C'est à partir de cette analyse de situation que le thème du thread devrait s'effectuer pour traiter des contradictions relevées par le texte initial.
 
Le TAG accompagnant le message initial me semble intéressant au point de le rappeler : "quelles sont les limites"...

Il me semble que :

Par définition il ne peut y avoir de limite mise à la "liberté de pensée" celle-ci n'est donc point en cause... sauf à considérer qu'un individu peut ne pas être réellement libre malgré son apparente liberté formelle de penser car subissant inconsciemment le "sur-moi" engendré par les enseignements de son milieu familial et/ou social... ce qui l'empêche de prendre conscience de son "moi"... a fortiori si issu d'un milieu d'un milieu socialement clôt.

Lorsque l'individu a pu commencer à penser en temps que "je" et non plus en fonction du "nous" (dont il membre plus ou moins involontaire et plus ou moins en adéquation) il va être amener plus ou moins rapidement à constater "en conscience" que le "nous" peut tendre à lui imposer une pensée qui va se heurter son "moi" dont il aura pris conscience.

C'est à partir de la situation du "je" individuel par rapport au "nous" social que se pose la question de sa liberté de conscience selon qu'il se trouve dans un milieu culturel ouvert permettant les échanges intellectuels donc visant au développement de l'autonomie des individus... ou dans un milieu culturellement clôt sinon hostile vis-à-vis des échanges avec l'extérieur et exigeant la soumission de chaque individu aux seuls intérêts perçus comme communs au groupe.

C'est à partir de cette analyse de situation que le thème du thread devrait s'effectuer pour traiter des contradictions relevées par le texte initial.


et t'en arriveras a quoi a la solution ou démocratiquement on peu déterminer si les femmes on le droit de vote ou pas
si les gens on le droit de changer de religion
si on doit avoir moins de droit selon son sexe
si la majorité déclare que l'excalave est utile on continue de l'appliquer


faut arrêter a un moment :confus:


les droits égaux et liberté de conscience sont des fondements dépassant les traditions locales et devraient être placés au-dessus de tous principes , même au-dessus de la démocratie


___
 
Depuis le temps que tu as fait ton nid dans ce site-forum et que je te lis, j'étais en droit de penser de toi, coucou, que tu lisais bien les posts.

Un peu de fatigue sans doute... engendrant une interprétation complètement fausse.
 
Constitution ou pas... deja sans islamisme, ce genre de revendications (bien sur tout a fait justifiees) n'aurait eu aucune chance chez nous. Mais dans le contexte actuel du pan-islamisme version wahhabite (sic!) generalise, une boule de neige a plus de chance de survivre dans l'enfer...

Ou dit autrement, it's too late guys; enjoy your new clerical overlords now.



Le Maroc est une monarchie ce ne sont pas les partis qui gouvernent !

Les islamistes sont tombés dans un piège amplement mériter au demeurant dont ils sortiront vraisemblablement affaibli politiquement.

Si on raisonne sur la génération actuelle, ce que vous dîtes est parfaitement valable mais sur les générations suivantes je doute que ce conservatisme religieux puisse perdurer qu'il est consubstantiellement inique envers des pans entiers de la société. (peut-être suis-je trop optimiste)
 
et t'en arriveras a quoi a la solution ou démocratiquement on peu déterminer si les femmes on le droit de vote ou pas
si les gens on le droit de changer de religion
si on doit avoir moins de droit selon son sexe
si la majorité déclare que l'excalave est utile on continue de l'appliquer


faut arrêter a un moment :confus:


les droits égaux et liberté de conscience sont des fondements dépassant les traditions locales et devraient être placés au-dessus de tous principes , même au-dessus de la démocratie


___


Même si ça peut partir d'une "bonne" intention quand on veut se mettre à imposer des choses ça fini toujours par mener à des dictatures.

Sauf à être un fanfaron du despotisme éclairé, il ne faut pas tomber dans ce genre de déviance.
 
Le TAG accompagnant le message initial me semble intéressant au point de le rappeler : "quelles sont les limites"...

Il me semble que :

Par définition il ne peut y avoir de limite mise à la "liberté de pensée" celle-ci n'est donc point en cause... sauf à considérer qu'un individu peut ne pas être réellement libre malgré son apparente liberté formelle de penser car subissant inconsciemment le "sur-moi" engendré par les enseignements de son milieu familial et/ou social... ce qui l'empêche de prendre conscience de son "moi"... a fortiori si issu d'un milieu d'un milieu socialement clôt.

Lorsque l'individu a pu commencer à penser en temps que "je" et non plus en fonction du "nous" (dont il membre plus ou moins involontaire et plus ou moins en adéquation) il va être amener plus ou moins rapidement à constater "en conscience" que le "nous" peut tendre à lui imposer une pensée qui va se heurter son "moi" dont il aura pris conscience.

C'est à partir de la situation du "je" individuel par rapport au "nous" social que se pose la question de sa liberté de conscience selon qu'il se trouve dans un milieu culturel ouvert permettant les échanges intellectuels donc visant au développement de l'autonomie des individus... ou dans un milieu culturellement clôt sinon hostile vis-à-vis des échanges avec l'extérieur et exigeant la soumission de chaque individu aux seuls intérêts perçus comme communs au groupe.

C'est à partir de cette analyse de situation que le thème du thread devrait s'effectuer pour traiter des contradictions relevées par le texte initial.

Salam,
Tu poses le bon problème le triangle Je-Tu-Il, cependant il reste le glissement du référentiel/référé le Je en Il, un recul transformant le "je" en "il", se relisant, méditant sur lui-même, prenant conscience de sa propre conscience, la fameuse auto-critique marxiste "normalisante" des camps de rééducation ...
Acquérir la conscience de soi, de l'alter, la faculté de se mettre à la place de l'autre selon les vues de l'autre et sans transposer ses propres vues ..
A ce niveau le jeu d'échec est une excellente école.

Reste à conjuguer liberté et conscience ... Bon courage

Pour les milieux clos, il faudrait aller au fin fond de l'Amazonie et encore ...
Pour le rapport de soumission, nul n'est censé ignoré la Loi, de la bidasse au citoyen ...

Une société est un édifice "cohérent" régie par des lois "non contradictoires" qui encadrent des lois de comportements d'individus pour éviter les conflits, les antagonismes, les dérives ...
 
Le Maroc est une monarchie ce ne sont pas les partis qui gouvernent !

Les islamistes sont tombés dans un piège amplement mériter au demeurant dont ils sortiront vraisemblablement affaibli politiquement.

Si on raisonne sur la génération actuelle, ce que vous dîtes est parfaitement valable mais sur les générations suivantes je doute que ce conservatisme religieux puisse perdurer qu'il est consubstantiellement inique envers des pans entiers de la société. (peut-être suis-je trop optimiste)

Je suis bien d'accord la... et meme si je suis a court, voir moyen terme, profondement pessimiste, je reste bien sur optimiste quand au long terme.

Ou dit autrement, je pense qu'il faut compter maintenant dans les pays musulmans avec 2 a 3 generations perdues, au minimum... (c.a.d. 30 a 90 ans) si le scenario iranien etait applicable -- avec certaines modifications bien entendu -- aux pays musulmans en general aujourd'hui.

Mais l'est-il vraiment? Difficile a dire. D'un cote, il n'est pas entierement irrealiste, car la dynamique post-revolutionaire apres le depart du Shah ressemble etrangement ce qu'on observe deja aujourd'hui en Tunisie et un peu moins en Egypte. D'un autre cote, il y a bien sur des differences: le zeitgeist n'est plus le meme, et les conditions externes sont differentes (mais le sont-elles reellement?).

La nature humaine, tout comme la composition demographique de ces pays sont et restent identiques... et c'est ca qui me fait le plus de soucis. L'Histoire semble se repeter, et les prochaines decennies ne vont pas etre faciles... pour le dire gentillement.
 
Même si ça peut partir d'une "bonne" intention quand on veut se mettre à imposer des choses ça fini toujours par mener à des dictatures.

Sauf à être un fanfaron du despotisme éclairé, il ne faut pas tomber dans ce genre de déviance.

les dictature justement renient les liberté individuelles en plus de leur droit sur les pouvoir législatif et judiciaire ....

réfléchis bien une majorité ne peut pas alliéner la minorité dans ses droits

que ce soit des noirs
des homo,
des femmes

....

exemple un scrutin d'un canton suisse pour déterminer si les femmes ont le droit de vote
résultat = non

j'ai des milliers d'exemples, comme cela injustes et non solvable démocratiquement

l'égalité de droit et les libertés individuelles sont supérieurs a tout

et c'est le respect de cela qui rend illégal de s'opposer aux autres lois ..... mais le droit de les contester dans le chemin légal


c'est cette raison d'absence de droit et liberté individuelles qui a fait que les peuple se sont révoltés a la révolution, ou que jean moulin pouvait désobéir ....
 
Si la nouvelle Constitution garantit la liberté de pensée et réaffirme son attachement aux droits de l’homme, le Code pénal, lui, est truffé de lois qui sont en opposition au libre droit de choisir ce que l’on veut être ou penser.
Liberté de conscience

Peut-on dans le Maroc d’aujourd’hui changer de religion ou déclarer ouvertement son athéisme sans être inquiété ? La nouvelle Constitution, adoptée à la quasi-unanimité des Marocains garantit-elle la liberté de conscience telle qu’universellement reconnue ? C’est pour répondre à ces questions que le Collectif démocratie et modernité (CDM) a organisé le 28 janvier dernier une rencontre à Oujda. Objectif avoué : rédiger un plaidoyer pour la liberté de conscience à soumettre au gouvernement. Le Maroc a certes adopté une nouvelle Constitution le 1er juillet dernier. Mais si elle stipule dans son article 25 qu’elle «garantit la liberté de pensée et d’expression sous toutes ses formes en conformité avec les droits humains universels», le collectif nous rappelle que «cette même Constitution restreint certaines libertés individuelles et collectives notamment dans le cadre de ce qui a été désigné comme l’identité nationale immuable des Marocains, qu’il s’agisse de principes, de valeurs ou de fondamentaux religieux ou traditionnels. Ceci risque d’entraîner une limitation des libertés individuelles au moment de l’élaboration des lois».

http://www.lavieeco.com/news/societ...le-maroc-face-a-ses-contradictions-21348.html


On accorde la liberté de conscience mais un Marocain reste un Marocain. Les principes de valeurs ou de fondamentaux religieux et traditionnels restent immuables. Donc, il n'y a aucune liberté de conscience.
 
On accorde la liberté de conscience mais un Marocain reste un Marocain. Les principes de valeurs ou de fondamentaux religieux et traditionnels restent immuables. Donc, il n'y a aucune liberté de conscience.

Contrairement a une certaine batterie, les droits s'usent si on ne s'en sert pas. Et les droits, il faut lutter pour les obtenir, il faut lutter pour les conserver, et il faut lutter quand ils subissent une erosion. Sans lutte, chaque droit finit par disparaitre, et sans lutte, de nouveaux droits ne verront jamais le jour. C'est aussi simple que ca. La liberte, c'est une galere (qui en vaut la peine).
 
Contrairement a une certaine batterie, les droits s'usent si on ne s'en sert pas. Et les droits, il faut lutter pour les obtenir, il faut lutter pour les conserver, et il faut lutter quand ils subissent une erosion. Sans lutte, chaque droit finit par disparaitre, et sans lutte, de nouveaux droits ne verront jamais le jour. C'est aussi simple que ca. La liberte, c'est une galere (qui en vaut la peine).

La loi a faite pour éviter la lutte.
 
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