La Russie a reconnu jeudi le Conseil national de transition (CNT) mis sur pied par les opposants de Mouammar Kadhafi comme représentant légitime de la Libye.
«La Fédération de Russie reconnaît le Conseil national de transition comme l'autorité actuelle et prend note de son programme de réformes, qui prévoit l'élaboration d'une nouvelle constitution, la tenue d'élections générales et la formation d'un gouvernement», dit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La conférence de «soutien à la Libye nouvelle», qui doit porter sur la reconstruction et l'aide à la nouvelle administration, s'ouvre ce jeudi à Paris. Malgré ses critiques à l'égard du «groupe de contact» et de l'intervention de l'Otan, la Russie a fait savoir mercredi qu'elle y serait représentée.
La Russie avait accusé l'Otan d'outrepasser son mandat
Moscou, qui était l'un des principaux fournisseurs de la Libye de Mouammar Kadhafi dans les domaines de l'énergie, de l'armement et des infrastructures, craint de faire les frais de la transition.
«Nous procédons sur la base de l'idée que tous les traités et autres obligations bilatérales (...) seront mis en oeuvre de bonne foi», poursuit le ministère des Affaires étrangères dans son communiqué.
Après s'être abstenue au Conseil de sécurité de l'Onu lors de l'adoption en mars de la résolution autorisant la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Libye pour protéger les civils, la Russie a accusé l'Otan d'outrepasser ce mandat et de pendre fait et cause pour les opposants du «guide la Révolution».
Le président Dmitri Medvedev a par la suite invité Mouammar Kadhafi à s'effacer et a exclu de lui prêter asile en Russie. Certains en Libye ont toutefois laissé entendre que les nouvelles autorités de Tripoli pourraient favoriser leurs alliés les plus fidèles aux dépens de Moscou et de Pékin.
«La Fédération de Russie reconnaît le Conseil national de transition comme l'autorité actuelle et prend note de son programme de réformes, qui prévoit l'élaboration d'une nouvelle constitution, la tenue d'élections générales et la formation d'un gouvernement», dit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La conférence de «soutien à la Libye nouvelle», qui doit porter sur la reconstruction et l'aide à la nouvelle administration, s'ouvre ce jeudi à Paris. Malgré ses critiques à l'égard du «groupe de contact» et de l'intervention de l'Otan, la Russie a fait savoir mercredi qu'elle y serait représentée.
La Russie avait accusé l'Otan d'outrepasser son mandat
Moscou, qui était l'un des principaux fournisseurs de la Libye de Mouammar Kadhafi dans les domaines de l'énergie, de l'armement et des infrastructures, craint de faire les frais de la transition.
«Nous procédons sur la base de l'idée que tous les traités et autres obligations bilatérales (...) seront mis en oeuvre de bonne foi», poursuit le ministère des Affaires étrangères dans son communiqué.
Après s'être abstenue au Conseil de sécurité de l'Onu lors de l'adoption en mars de la résolution autorisant la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Libye pour protéger les civils, la Russie a accusé l'Otan d'outrepasser ce mandat et de pendre fait et cause pour les opposants du «guide la Révolution».
Le président Dmitri Medvedev a par la suite invité Mouammar Kadhafi à s'effacer et a exclu de lui prêter asile en Russie. Certains en Libye ont toutefois laissé entendre que les nouvelles autorités de Tripoli pourraient favoriser leurs alliés les plus fidèles aux dépens de Moscou et de Pékin.
