didadoune
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Tout le monde s'en souvient à Liège. Dans la nuit du 26 au 27 janvier 2010, une explosion dûe à une fuite de gaz ravageait l'immeuble du 18 de la rue Léopold, entrainant l'effondrement du bâtiment voisin. Bilan : 14 décès et de nombreux blessés
C'était il y a 8 ans et pourtant, aucune responsabilité n'a encore été établie dans ce dossier. L'enquête se poursuit et les familles des victimes n’ont toujours reçu aucune indemnisation. Beaucoup se plaignent des lenteurs de la justice dans ce dossier. Les proches d'Alexis Robert, décédé dans l'explosion, vont plus loin.
Des responsabilités passées sous silence, selon une famille de victimes
Dans un courrier adressé au procureur général Christian de Valkeneer, ils remettent en cause l'impartialité de la justice. La famille du défunt explique n'avoir pu prendre connaissance du réquisitoire qu'en 2016. Un réquisitoire qui selon eux, minimise les responsabilités des uns et des autres.
Ils écrivent : "quelle n'a pas été notre stupéfaction de constater que le réquisitore, tout en étant très motivé, avait réduit à peau de chagrin la responsabilité de la plupart des personnes et institutions qui avaient été visées [...] alors qu'il n'y avait aucun élément nouveau qui permettait de les mettre hors de cause."
Ils rappellent qu'en 2013, plusieurs responsables étaient évoqués : le propriétaire du bâtiment, la Ville de Liège, le service de la sécurité et de la salubrité publiques (SSSP), le service régional d'incendie et l'association liégeoise de gaz. Aujourd'hui le réquisitoire ne vise plus que le propriétaire du bâtiment et un "employé de base" du SSSP, selon les termes utilisés par la famille.
Pour les proches d'Alexis Robert, la responsabilité des autres institutions autrefois visées, est pourtant "limpide". Ils craignent, à terme, un dépassement de la date de prescription ou un dépassement du délai raisonnable et concluent "nous ne voulons pas, par respect pour la mémoire de notre fils, que ce dossier fasse l'objet d'un enterrement de première classe".
RTBF
C'était il y a 8 ans et pourtant, aucune responsabilité n'a encore été établie dans ce dossier. L'enquête se poursuit et les familles des victimes n’ont toujours reçu aucune indemnisation. Beaucoup se plaignent des lenteurs de la justice dans ce dossier. Les proches d'Alexis Robert, décédé dans l'explosion, vont plus loin.
Des responsabilités passées sous silence, selon une famille de victimes
Dans un courrier adressé au procureur général Christian de Valkeneer, ils remettent en cause l'impartialité de la justice. La famille du défunt explique n'avoir pu prendre connaissance du réquisitoire qu'en 2016. Un réquisitoire qui selon eux, minimise les responsabilités des uns et des autres.
Ils écrivent : "quelle n'a pas été notre stupéfaction de constater que le réquisitore, tout en étant très motivé, avait réduit à peau de chagrin la responsabilité de la plupart des personnes et institutions qui avaient été visées [...] alors qu'il n'y avait aucun élément nouveau qui permettait de les mettre hors de cause."
Ils rappellent qu'en 2013, plusieurs responsables étaient évoqués : le propriétaire du bâtiment, la Ville de Liège, le service de la sécurité et de la salubrité publiques (SSSP), le service régional d'incendie et l'association liégeoise de gaz. Aujourd'hui le réquisitoire ne vise plus que le propriétaire du bâtiment et un "employé de base" du SSSP, selon les termes utilisés par la famille.
Pour les proches d'Alexis Robert, la responsabilité des autres institutions autrefois visées, est pourtant "limpide". Ils craignent, à terme, un dépassement de la date de prescription ou un dépassement du délai raisonnable et concluent "nous ne voulons pas, par respect pour la mémoire de notre fils, que ce dossier fasse l'objet d'un enterrement de première classe".
RTBF