L'homme interpellé jeudi dans l'Isère pour des liens présumés avec l'organisation Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) a été mis en examen lundi à Paris pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terorriste". Âgé de 32 ans, cet ingénieur rattaché à un institut et travaillant au Centre européen de recherche nucléaire à Genève (Cern) avait été présenté au juge Christophe Teissier, à l'issue de 96 heures de garde à vue. Son frère, âgé de 25 ans, avait été remis en liberté samedi , sans charge retenue contre lui, à l'issue de plus de 48 heures de garde à vue.
Le frère aîné est soupçonné d'avoir été en contact par internet avec l'Aqmi. Il aurait également manifesté son envie de commettre au moins un attentat : il en était au stade "de souhait, d'envie", mais ne semble "pas avoir commis d'actes matériels de préparation", selon des sources proches du dossier. C'est dans le cadre d'une autre enquête, qui visait une filière présumée de djihadistes vers l'Afghanistan, que des échanges par internet entre le frère aîné et un membre de l'Aqmi avaient été repérés, selon une source judiciaire. Les enquêteurs avaient en effet déjà "ciblé" l'aîné des frères H. et seraient en possession de plusieurs de ses textes, grâce à la "veille internet".
L'Aqmi a succédé en 2007 au GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). Ce groupe, qui a prêté allégeance à la mouvance Al-Qaeda, est particulièrement actif dans les pays du Maghreb, en Mauritanie et au Mali.
AFP
Le frère aîné est soupçonné d'avoir été en contact par internet avec l'Aqmi. Il aurait également manifesté son envie de commettre au moins un attentat : il en était au stade "de souhait, d'envie", mais ne semble "pas avoir commis d'actes matériels de préparation", selon des sources proches du dossier. C'est dans le cadre d'une autre enquête, qui visait une filière présumée de djihadistes vers l'Afghanistan, que des échanges par internet entre le frère aîné et un membre de l'Aqmi avaient été repérés, selon une source judiciaire. Les enquêteurs avaient en effet déjà "ciblé" l'aîné des frères H. et seraient en possession de plusieurs de ses textes, grâce à la "veille internet".
L'Aqmi a succédé en 2007 au GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). Ce groupe, qui a prêté allégeance à la mouvance Al-Qaeda, est particulièrement actif dans les pays du Maghreb, en Mauritanie et au Mali.
AFP