D'abord je trouve que tu es dans l'erreur totale quand tu affirme que rien de positif ne s'est passé au Maroc sous Jettou et les suivants.... Soit tu as 25 ans et t'as pas connu les années 80 et 90 soit tu es de mauvaise foi.
Mais je ne vois précisément pas en quoi la situation économique et sociale est meilleure que dans les années 80 et 90 ! Elle a évolué, parfois dans le bon sens il faut bien l'avouer, mais de manière globale, les tryptique qui sert de socle à la société est omniprésent : chômage, pauvreté, injustice sociale !
Il n'y a qu'une seule chose qui ait réellement - et radicalement - changé en 30 ans, c'est le vent de liberté qui souffle dans les esprits. Mais, malheureusement, ça ne suffit pas à rendre un peuple heureux...
Et non c'est pas vrai pas tout les ministres de pays développés comme tu dis on des missions précises.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ministre_sans_portefeuille
Justement, l'article que tu cites met clairement en évidence que les ministres sont dénommés "sans portefeuilles" lorsqu'ils ne disposent pas d'administration publique au service de leur mission. En d'autres termes, ils ont bien un travail d'intérêt général - une mission - mais n'ont pas le besoin d'avoir des services administratifs pour les accomplir. Comme ce fut le cas pour Devedjian à la relance.
Et ceci est très différent du cas marocain, où un ministre est dit "sans portefeuille" lorsqu'il n'a ni mission ni administration. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un titre honorifique permettant de remercier un individu ou un parti.
Il n'y aurait rien de génant dans cette attribution si la fonction n'était pas accompagnée d'un salaire, ponctionné sur les publics : l'argent des marocains !
Et je ne vois pas en quoi ne pas parvenir à boucler ses fins de mois viennent interférer dans le choix d'un ministre. 90% des Indiens, et des Chinois n'arrive pas a boucler leur fin de mois. Si tu rajoutes les Africains, tu arrive à 50% de la population mondiale qui est dans ce cas. Donc il faut incriminer Laenser?
N'importe quoi... Des raccourcis scabreux pour une conclusion foireuse.
Biensûr qu'il n'existe pas de lien de cause à effet entre niveau de vie d'une population et choix individuel d'un ministre.
Ce qui est en revanche inadmissible, c'est de donner un salaire, et non des moindres, payé sur l'argent public à une personne qui ne fournit pas de contrepartie et n'apporte pas de valeur ajoutée. En France, ça s'appelle un "emploi fictif".
Alors quand, en face, une grande partie de la population marocaine - à qui appartient cet argent public - se démène pour joindre les deux bouts... C'est tout simplement injuste, décevant et dégueulasse.