Loi Duplomb : découvrez si votre député a voté pour ou contre ce texte controversé sur l'agriculture

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« On trouve toujours des fascistes derrière ces pétitions, qui vous font croire à un empoisonnement général. »
Géraldine Woessner, rédactrice en chef du service « société » du Point

Tient je croyais avoir compris que c'était les gauchiases woke islamo-guauchistes qui traitaient de facho tous ceux qui pensaient pas comme eux !
 

2 — Les opposants seraient irrationnels et antiscience​


« Le discours de Julien Odoul est grotesque. Il n’y a pas d’instrumentalisation, il n’y a aucune désinformation. C’est un grand cirque populiste », dénonce Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS. « L’acétamipride est dangereux. [Dire le contraire] est une vision rétrograde du consensus scientifique », assure François Dedieu, politologue et sociologue, directeur de recherche à l’Inrae.


La réautorisation de l’acétamipride cristallise en effet le débat, l’insecticide n’étant ni sûr pour la santé humaine et la biodiversité, ni indispensable. Bien que les études sur ce néonicotinoïde s’accumulent et démontrent sa toxicité, les défenseurs de la loi Duplomb invalident les arguments scientifiques en affirmant qu’il n’y a pas de consensus. « Pourtant, il existe. L’Anses a déjà fait état de la dangerosité de ce pesticide en 2016 », souligne le politologue.


Ce qui n’a pas empêché François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif des Républicains (LR), d’affirmer le 21 juillet à Télématin que « cette molécule ne présente pas de toxicité pour l’Homme, et ne conduit pas à une mortalité pour les abeilles ».


Pour Éva Morel, secrétaire générale de Quota Climat, association qui dénonce la faible place de la crise écologique dans les médias, il s’agit d’injecter du doute dans le débat. « C’est alarmant de voir que la sphère politico-médiatique participe à la désinformation », dit-elle.


Pour François Dedieu, auteur de Pesticides : Le confort de l’ignorance (Seuil, 2022), le déni n’est plus possible. « Contrairement à il y a dix ans, nous connaissons aujourd’hui les dangers des pesticides, dénonce-t-il. En polarisant le débat, on vient écraser le consensus scientifique et on met à distance toutes les évaluations et expertises faites ces dernières décennies. »


« Dès que l’on entre dans le débat politique, le statut de la science devient très précaire et on la considère comme fragile »
, résume Philippe Grandcolas, qui parle de « déni de science ».


Pour Pierre-Henri Dumont, secrétaire général adjoint des Républicains, les opposants à la loi ne jouent pas « sur la réalité des faits, mais sur des craintes supposées. En fait, on sort du champ de la raison pour arriver dans le champ de la passion », comme le rapporte France Inter.
 

3 — Infantiliser les opposants​


Ainsi, les Français ne seraient pas légitimement inquiets d’un texte réautorisant des pesticides dangereux et favorisant l’élevage industriel, ils seraient apeurés. C’est du moins ce que la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, sous-entendait sur France 2 le 21 juillet, estimant qu’il ne faut pas « affoler les populations ». « Peut-être n’avons-nous pas assez expliqué, peut-être n’avons-nous pas assez rassuré », a-t-elle poursuivi.


Quant à la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, elle semble presque étonnée que les citoyens s’intéressent à des sujets de société aussi cruciaux : elle a ainsi déclaré que la pétition « montre aussi que les Français sont attentifs à ce qu’ils mangent, ce dont je me réjouis ». Étonnement toujours du côté d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique : « Je vois d’abord dans cette mobilisation un signal de bonne santé de notre démocratie », a-t-elle indiqué sur X.

Même refrain infantilisant du côté d’Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes : « À force de désinformation et d’instrumentalisation massives, c’est assez légitime qu’il y ait beaucoup de Français inquiets. Ils ont entendu matin, midi et soir des gens leur dire que des parlementaires allaient faire en sorte que nos enfants puissent être contaminés et être touchés par le cancer », a-t-elle critiqué sur France Info le 22 juillet.

Pourtant, grâce notamment à Fleur Breteau, atteinte d’un second cancer et qui est devenue la figure de la résistance contre la loi Duplomb, des milliers de citoyens continuent de se mobiliser au cœur de l’été.
 

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C'est bien ça le problème avoir politisé l'écologie alors que ceci doit être une cause citoyenne sans étiquette

Bonjour Mielle
C'est comment une écologie dépolitisée ( ou apolitique ) ?


En 1988 je suis allé voir un meeting d'Antoine Waechter candidat à la présidentielle :
Il disait par exemple : il faut mieux répartir l'argent mais sans jamais dire à qui il le prenait pour le donner à qui !
Le capitalisme et l'écologie sont-ils compatibles?
Penses-tu que des lois et des règlements sont suffisants pour régler les problèmes écologiques , qu'il n'est pas nécessaire de réorganiser toute la société , sa manière de produire et de consommer ?
On nous fait croire que se sont les citoyens qui veulent des voitures électriques pour sauver le climat , alors que ce sont des industriel qui veulent substituer de l'électrique au thermique pour que rien ne change ...et on se retrouve avec des SUV de 3 tonnes qui n'ont fait que déplacer le probléme !
Les industriels et la finance font du green waching pour faire de l'argent en surfant sur l'écologie , mais les méchants se sont les écologistes qui font de la politique ?
La politique c'est pas un gros mots, c'est pas forcément sale , et la politique comment peut-elle ne pas prendre en considération la question écologique ?
massacre à l'électricité.PNG
 
Bonjour Mielle
C'est comment une écologie dépolitisée ( ou apolitique ) ?


En 1988 je suis allé voir un meeting d'Antoine Waechter candidat à la présidentielle :
Il disait par exemple : il faut mieux répartir l'argent mais sans jamais dire à qui il le prenait pour le donner à qui !
Le capitalisme et l'écologie sont-ils compatibles?
Penses-tu que des lois et des règlements sont suffisants pour régler les problèmes écologiques , qu'il n'est pas nécessaire de réorganiser toute la société , sa manière de produire et de consommer ?
On nous fait croire que se sont les citoyens qui veulent des voitures électriques pour sauver le climat , alors que ce sont des industriel qui veulent substituer de l'électrique au thermique pour que rien ne change ...et on se retrouve avec des SUV de 3 tonnes qui n'ont fait que déplacer le probléme !
Les industriels et la finance font du green waching pour faire de l'argent en surfant sur l'écologie , mais les méchants se sont les écologistes qui font de la politique ?
La politique c'est pas un gros mots, c'est pas forcément sale , et la politique comment peut-elle ne pas prendre en considération la question écologique ?
Regarde la pièce jointe 415480
Bonsoir personne2


Des parents qui apprennent à leurs enfants à respecter leur environnement au quotidien tu en trouves de toutes les couleurs politique , la gauche n'en n'a pas le monopole pas plus que les écologistes bobo a deux balles...
Apprendre à son enfant a ne pas jeter ses déchets au sol dans la rue , a ne pas manger tout les jours aux fast foods , que la surconsommation détruit tout a commencé par l'emploi sur place ...etc etc
Seulement voilà on a betonnisé la société a tout les niveaux et cette politique a été mise en place aussi bien par la gauche que la droite et Mélenchon avec ...
Donc oui l'écologie aujourd'hui n'est qu'hypocrisie , opportunisme pour atteindre des sphères d'un pouvoir et se mettre bien financièrement..rien de plus rien de moins ..
 
J'ai personnellement beaucoup de mal à me prononcer concernant cette loi...

D'un côté, l'interdiction des pesticides est une mesure qui va dans le bon sens. Et la remise en cause de certaines interdictions n'est pas une bonne chose.

Cependant, le fait que la France soit l'un des seuls pays à avoir interdit ce pesticide affaiblit encore plus les agriculteurs français, qui sont de moins en moins compétitifs.

Paradoxalement, le risque est que les Français retrouvent des leurs assiettes des produits venant de l'étranger, bourrés de pesticides...
 
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