HRW a ignoré la répression des régimes proches de Washington et rejeté les critiques –notamment de la part de prix Nobel– sur ses conflits d’intérêts.
Les organisations de défense des Droits de l’Homme sont supposées défendre des principes universels tels que l’état de droit ou la liberté face à la répression d’Etat. Mais lorsqu’elles ont leur siège aux Etats-Unis et se rapprochent de son gouvernement, elles se retrouvent parfois alignées avec la politique extérieure de ce pays. Cette situation entache leur crédibilité et peut causer du tort à la cause des droits de l’homme.
De récents événements en Amérique latine ont remis cette question sous le feu des projecteurs. Le 29 août, le sénat brésilien a démis de ses fonctions la présidente élue, Dilma Roussef, bien que le procureur fédéral en charge du dossier ait déterminé que les procédures comptables pour lesquelles elle était mise en cause ne constituaient pas un délit. De plus, des transcriptions d’appels téléphoniques réalisés entre des hommes politiques responsables du processus de destitution qui ont fuité [dans la presse] ont révélé comment ils essayaient de se débarrasser de Dilma afin de se protéger pour éviter des enquêtes les mettant en cause dans des affaires de corruption.
suite sur
https://legrandsoir.info/l-ong-huma...ec-la-politique-etrangere-des-etats-unis.html
Les organisations de défense des Droits de l’Homme sont supposées défendre des principes universels tels que l’état de droit ou la liberté face à la répression d’Etat. Mais lorsqu’elles ont leur siège aux Etats-Unis et se rapprochent de son gouvernement, elles se retrouvent parfois alignées avec la politique extérieure de ce pays. Cette situation entache leur crédibilité et peut causer du tort à la cause des droits de l’homme.
De récents événements en Amérique latine ont remis cette question sous le feu des projecteurs. Le 29 août, le sénat brésilien a démis de ses fonctions la présidente élue, Dilma Roussef, bien que le procureur fédéral en charge du dossier ait déterminé que les procédures comptables pour lesquelles elle était mise en cause ne constituaient pas un délit. De plus, des transcriptions d’appels téléphoniques réalisés entre des hommes politiques responsables du processus de destitution qui ont fuité [dans la presse] ont révélé comment ils essayaient de se débarrasser de Dilma afin de se protéger pour éviter des enquêtes les mettant en cause dans des affaires de corruption.
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