Bonjour
Voilà, nos sociétés depuis longtemps sont organisées en fonction de la maximisation de la croissance économique, de la productivité et du profit. Le système d'éducation s'évertue à faire des jeunes des êtres compétitifs et ambitieux, dont le but ultime serait de s'épuiser au travail pendant 40 ans pour gagner le plus d'argent possible et consommer et payer des impôts docilement. Et éviter de remettre en doute le système.
Sauf que quelque part, ce système bloque : il y a des personnes qui naissent handicapées, ou qui contractent de graves maladies mentales et physiques, et qui pour cette raison n'ont pas la capacité humaine d'être des producteurs rentables au sein de la machine économique.
Les organisations caritatives n'arrivent pas à satisfaire leurs besoins.
Le gouvernement a décidé de ne leur donner que des miettes, justement parce qu'ils ne sont pas rentables, et que l'argent qu'on dépense pour eux « ne sert à rien », ne donne pas de retour sur investissement... Il est beaucoup plus stratégique pour le gouvernement de faciliter la vie aux riches, aux banques et aux investisseurs (qui déjà n'avaient même pas besoin de l'aide de l'État pour dominer). Assurer une vie digne aux personnes handicapées « pas rentables », c'est donc pas une priorité, c'est de « l'argent gaspillé », de l'argent qui produit pas. Il est préférable de miser sur les citoyens qui fonctionnent bien et qui rapporteront. Avec l'idée que la société suit la logique de la sélection naturelle, où les plus forts et les plus malins survivent et s'imposent.
De plus, il est de plus en plus possible de prévoir les maladies qu'aura un enfant à naître, et donc d'y parer par l'avortement.
Mais quel monde de brokons!!
Voilà, nos sociétés depuis longtemps sont organisées en fonction de la maximisation de la croissance économique, de la productivité et du profit. Le système d'éducation s'évertue à faire des jeunes des êtres compétitifs et ambitieux, dont le but ultime serait de s'épuiser au travail pendant 40 ans pour gagner le plus d'argent possible et consommer et payer des impôts docilement. Et éviter de remettre en doute le système.
Sauf que quelque part, ce système bloque : il y a des personnes qui naissent handicapées, ou qui contractent de graves maladies mentales et physiques, et qui pour cette raison n'ont pas la capacité humaine d'être des producteurs rentables au sein de la machine économique.
Les organisations caritatives n'arrivent pas à satisfaire leurs besoins.
Le gouvernement a décidé de ne leur donner que des miettes, justement parce qu'ils ne sont pas rentables, et que l'argent qu'on dépense pour eux « ne sert à rien », ne donne pas de retour sur investissement... Il est beaucoup plus stratégique pour le gouvernement de faciliter la vie aux riches, aux banques et aux investisseurs (qui déjà n'avaient même pas besoin de l'aide de l'État pour dominer). Assurer une vie digne aux personnes handicapées « pas rentables », c'est donc pas une priorité, c'est de « l'argent gaspillé », de l'argent qui produit pas. Il est préférable de miser sur les citoyens qui fonctionnent bien et qui rapporteront. Avec l'idée que la société suit la logique de la sélection naturelle, où les plus forts et les plus malins survivent et s'imposent.
De plus, il est de plus en plus possible de prévoir les maladies qu'aura un enfant à naître, et donc d'y parer par l'avortement.
Mais quel monde de brokons!!