aladin60
VIB
Le 12 février dernier, le raid nocturne lancé par des soldats américains et afghans sur une maison de notables ou se déroulaient ce jour là les réjouissances d'un baptême a tourné au carnage. Les militaires ont ouvert le feu sur ceux qui se trouvaient là, et qui pourtant protestaient de leur innocence, racontent les témoins du drame interrogés par le Times. Cinq personnes ont été tuées, dont deux frères, l'un commandant de police, l'autre procureur, ainsi que deux femmes enceintes et une jeune fille qui allait se marier sous peu. Un adolescent de quinze ans a également été blessé. Le communiqué publié par l'OTAN après les faits affirmait que les soldats avaient découvert sur les lieux des « atrocités » et que les trois cadavres de femmes étaient « bâillonnés et ligotés ». Les témoins indiquent qu'elles sont tombées sous les balles de la même rafale qui a tué le procureur sur le pas de la porte de la maison familiale. A ce jour, l'OTAN refuse d'identifier l'unité responsable de ce massacre.
Un raid nocturne des soldats américains et afghans a entraîné la mort de deux femmes enceintes, une jeune fille et de deux fonctionnaires locaux, atrocités que l'OTAN a ensuite tenté de dissimuler, indiquent les récits des survivants, recueillis par le Times.
L'opération, qui s'est déroulée le vendredi 12 février consistait en en assaut mené à l'aube sur la maison d'un policier située à quelques kilomètres de Gardez, la capitale de la province de Paktia, à l'est de l'Afghanistan. Dans un communiqué publié après le raid, titré « les forces conjointes opérant à Gardez font une macabre découverte », l'Otan affirmait que ses soldats avaient découvert dans une chambre des corps de femmes « tuées, ligotées et bâillonnées ».
Une enquête du Times suggère que les affirmations de l'OTAN sont soit délibérément fausses ou, au mieux, trompeuses. Plus d'une douzaine de survivants, dont des fonctionnaires, des responsables de la police et un chef religieux, interrogés sur la scène de l'attaque et alentour, affirment que les auteurs de ces crimes étaient des soldats américains et afghans. L'identité et le statut de ces hommes reste inconnue.
Un raid nocturne des soldats américains et afghans a entraîné la mort de deux femmes enceintes, une jeune fille et de deux fonctionnaires locaux, atrocités que l'OTAN a ensuite tenté de dissimuler, indiquent les récits des survivants, recueillis par le Times.
L'opération, qui s'est déroulée le vendredi 12 février consistait en en assaut mené à l'aube sur la maison d'un policier située à quelques kilomètres de Gardez, la capitale de la province de Paktia, à l'est de l'Afghanistan. Dans un communiqué publié après le raid, titré « les forces conjointes opérant à Gardez font une macabre découverte », l'Otan affirmait que ses soldats avaient découvert dans une chambre des corps de femmes « tuées, ligotées et bâillonnées ».
Une enquête du Times suggère que les affirmations de l'OTAN sont soit délibérément fausses ou, au mieux, trompeuses. Plus d'une douzaine de survivants, dont des fonctionnaires, des responsables de la police et un chef religieux, interrogés sur la scène de l'attaque et alentour, affirment que les auteurs de ces crimes étaient des soldats américains et afghans. L'identité et le statut de ces hommes reste inconnue.