L'UMT promet une guerre acharnée contre le gouvernement Benkirane !

ould khadija

fédalien
Contributeur
Plusieurs syndicats sectoriels relevant de l’Union marocaine du travail (UMT) ont appelé leurs adhérents à observer des grèves nationales tout au long du mois de février.

L’Union marocaine du travail (UMT) déterre la hache de guerre. Bien avant que le nouveau gouvernement n’ait entamé les premières démarches pour la mise en œuvre de son programme, la centrale syndicale dirigée par Miloudi Moukharik s’est déclarée mécontente.

Dans les secteurs de la santé, des collectivités locales et des techniciens, entre autres, les syndicats de l’UMT affûtent déjà leurs armes pour passer à l’action.

Au menu, des grèves nationales, des marches et des sit-in de protestation ainsi que des grèves de la faim. Le tout pour mettre la pression sur l’équipe de Abdelilah Benkirane qui vient tout juste de démarrer.

Dans le secteur public, le conseil national de la Fédération nationale des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, relevant de l’UMT, a appelé récemment l’ensemble des travailleurs à observer six jours de grève au cours de ce mois de février. [/b]

Il s’agira des 1er, 2, 9,10, 28 et 29 du mois courant. Et pour cause, ce syndicat pointe du doigt ce qu’il qualifie d’«absence de progrès» en matière de traitement des revendications des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, notamment en ce qui concerne le respect des libertés syndicales, l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions sociales.

Pour ce qui est du secteur de la santé, la Fédération nationale de la santé (FNS) portant la marque du syndicat de feu Mahjoub Ben Seddik, hausse elle aussi le ton contre le gouvernement.

Dès ce mercredi 1er février, ce syndicat de la santé entame une grève nationale de 48 heures assortie d’un sit-in de protestation le même jour devant le siège du ministère chapeauté par Lhoussaine Louardi. Les syndicalistes de la santé appellent le gouvernement à améliorer leurs conditions sociales et à garantir les libertés syndicales. «La déclaration gouvernementale ignore tout ce qui est en lien avec la promotion des conditions matérielles et morales du personnel de la santé», dénonce le syndicat dans un communiqué rendu public récemment.

Toujours dans le cadre des grèves portant la marque de l’UMT, le secrétariat permanent de la Commission nationale des techniciens a appelé à une grève nationale les 15 et 16 février. Cette commission invite tous ses adhérents au niveau des collectivités locales, de la fonction publique et des établissements publics à caractère administratif à se mobiliser pour faire entendre leurs revendications.

Ce sont aussi les revendications à caractère social des techniciens qui sont mises en avant. Les 15 et 16 février également, les auxiliaires administratifs et techniques relevant de l’Union syndicale des fonctionnaires (USF-UMT) observeront un sit-in de protestation devant le siège du ministère chargé de la modernisation des secteurs publics.

Selon les observateurs, «la guerre» déclarée par l’UMT au gouvernement Benkirane suscite plusieurs points d’interrogation à propos de l’utilité d’une démarche de protestation contre une équipe gouvernementale qui vient tout juste de démarrer.


Source :
http://www.aujourdhui.ma/couverture-details86618.html
 
Plusieurs syndicats sectoriels relevant de l’Union marocaine du travail (UMT) ont appelé leurs adhérents à observer des grèves nationales tout au long du mois de février.


Plusieurs syndicats sectoriels relevant de l’UMT ont appelé leurs adhérents à observer des grèves nationales tout au long du mois de février.


Au menu, des grèves nationales, des marches et des sit-in de protestation ainsi que des grèves de la faim. Le tout pour mettre la pression sur l’équipe de Abdelilah Benkirane qui vient tout juste de démarrer.

Dans le secteur public, le conseil national de la Fédération nationale des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, relevant de l’UMT, a appelé récemment l’ensemble des travailleurs à observer six jours de grève au cours de ce mois de février. [/b]

Il s’agira des 1er, 2, 9,10, 28 et 29 du mois courant. Et pour cause, ce syndicat pointe du doigt ce qu’il qualifie d’«absence de progrès» en matière de traitement des revendications des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales, notamment en ce qui concerne le respect des libertés syndicales, l’augmentation des salaires et l’amélioration des conditions sociales.

Pour ce qui est du secteur de la santé, la Fédération nationale de la santé (FNS) portant la marque du syndicat de feu Mahjoub Ben Seddik, hausse elle aussi le ton contre le gouvernement.

Dès ce mercredi 1er février, ce syndicat de la santé entame une grève nationale de 48 heures assortie d’un sit-in de protestation le même jour devant le siège du ministère chapeauté par Lhoussaine Louardi. Les syndicalistes de la santé appellent le gouvernement à améliorer leurs conditions sociales et à garantir les libertés syndicales. «La déclaration gouvernementale ignore tout ce qui est en lien avec la promotion des conditions matérielles et morales du personnel de la santé», dénonce le syndicat dans un communiqué rendu public récemment.

Toujours dans le cadre des grèves portant la marque de l’UMT, le secrétariat permanent de la Commission nationale des techniciens a appelé à une grève nationale les 15 et 16 février. Cette commission invite tous ses adhérents au niveau des collectivités locales, de la fonction publique et des établissements publics à caractère administratif à se mobiliser pour faire entendre leurs revendications.

Ce sont aussi les revendications à caractère social des techniciens qui sont mises en avant. Les 15 et 16 février également, les auxiliaires administratifs et techniques relevant de l’Union syndicale des fonctionnaires (USF-UMT) observeront un sit-in de protestation devant le siège du ministère chargé de la modernisation des secteurs publics.

Selon les observateurs, «la guerre» déclarée par l’UMT au gouvernement Benkirane suscite plusieurs points d’interrogation à propos de l’utilité d’une démarche de protestation contre une équipe gouvernementale qui vient tout juste de démarrer.


Source :
http://www.aujourdhui.ma/couverture-details86618.html

Les syndicats ne doivent pas être liés au partis. mais au Maroc chaque partie a son syndicat!! Donc ceci relève de la politique et non des exigences sociale


Si le PJD tombe, c'est le Maroc qui tombera dans la même situation que les autres pays ou la violence sévi.
 
L'opportunisme de l'UMT n'a d'égal que son hypocrisie : défendre les intérêts des salariés n' a jamais été sa préoccupation majeure !

En fait , "on" est en train de faire regretter au PJD d'avoir gagné les élections (même avec un score relatif)

Et derriére ce "on" se cachent beaucoup de "forces occultes" qui méneront la vie dure au PJD ...tout au long de sa législature !

On aura compris sachant qu'il n' y a pas plus syndicat "makhzénien" que l'UMT !
 
Éditorial
http://www.aujourdhui.ma/bonjour-details86593.html


Quand un syndicat décide de faire grève, c’est généralement à la fin d’un processus et non pas en début.

Un mouvement de grève vient le plus souvent pour protester contre une situation et à la suite de négociations qui n’ont pas abouti. Or, ce que l’on observe depuis quelques semaines au Maroc est tout à fait le contraire. Le gouvernement a été nommé il n’y a pas longtemps et vient à peine d’entamer ses fonctions.

Les syndicats, alors qu’ils n’ont pas encore eu une seule séance de travail avec la nouvelle équipe, pas même pour une prise de contact, ont décidé, pour leur part, de se mettre en grève en ciblant des secteurs névralgiques comme le transport, la santé, les collectivités locales…

La démarche a tout l’air d’une démonstration de force, les syndicats cherchant certainement à montrer au nouveau gouvernement leur capacité de nuisance.

La démarche n’a rien de constructif. C’est de la surenchère manifeste.

Le 31-01-2012 à 10:03
Par : Saâd Benmansour
 
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