L'accès incomplet et inéquitable à l’éducation de base, la faible qualité des apprentissages ainsi que le manque d'efficacité interne et externe du système, sont des défis qui plombent les efforts consentis pour la réforme de l'Education. Ce sont les conclusions d'un rapport de l'UNESCO publié récemment sur l'éducation au Maroc, qui nuance les propos du ministre de l'Éducation sur la place de l'apprenant dans le système éducatif.
Le ministre de l'Éducation nationale a souligné samedi à Kénitra, que la réforme de l'enseignement met l'apprenant au cœur des préoccupations du système pédagogique et vise à garantir une large mobilisation autour de l'école, selon de nouvelles approches de gestion fondées sur l'ouverture et un partenariat contractuel et responsable, a rapporté l'agence Maghreb Arabe Presse. Ahmed Akhchichine s'exprimait, dans une allocution lue en son nom, lors d'une rencontre organisée sur le rôle des partenaires dans la promotion du secteur de l'éducation et de la formation.
Cependant, dans son rapport intitulé “éducation au Maroc: analyse du secteur”, l'organisme des Nations Unis pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) met en exergue trois principaux freins à la réforme éducative, dont l'exclusion d'un nombre important d'enfants du système éducatif.
Des jeunes exclus du système
Selon l'organisation, le pays doit consentir de nombreux efforts pour résoudre l'épineux problème de “l'accès incomplet et inéquitable à l’éducation de base” . Ce défi, placé en tête de liste des maux qui gangrènent l'éducation dans notre pays, rappelle que de nombreux enfants, essentiellement dans le monde rural, n'ont pas accès à l'éducation.
Une situation qui persiste malgré une nette amélioration de l'accès des filles à l'enseignement primaire et collégial et une quasi-généralisation en milieu urbain de l'enseignement collégial. Au total près de 40% de la population marocaine âgée de 10 ans et plus demeurent analphabètes. Ce taux frôle les 60% dans le milieu rural où, sans surprise, les femmes constituent à elles seules 75% des analphabètes, selon le rapport de l'Unesco.
“Un nombre important d’enfants et de jeunes demeure en dehors du système éducatif, exclu de toute offre éducative, qu’elle soit formelle ou non formelle”
Extrait du rapport
À cela, le professeur Mohamed Aneflouss, Chef de Département de Géographie de l'université Hassan II de Mohammedia répond en se basant sur les études que:
“L' équité du système éducatif n´est pas au cœur des objectifs de la réforme malgré sa présence dans la charte”
Mohamed Aneflouss, Chef de Département de Géographie
Le ministre de l'Éducation nationale a souligné samedi à Kénitra, que la réforme de l'enseignement met l'apprenant au cœur des préoccupations du système pédagogique et vise à garantir une large mobilisation autour de l'école, selon de nouvelles approches de gestion fondées sur l'ouverture et un partenariat contractuel et responsable, a rapporté l'agence Maghreb Arabe Presse. Ahmed Akhchichine s'exprimait, dans une allocution lue en son nom, lors d'une rencontre organisée sur le rôle des partenaires dans la promotion du secteur de l'éducation et de la formation.
Cependant, dans son rapport intitulé “éducation au Maroc: analyse du secteur”, l'organisme des Nations Unis pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) met en exergue trois principaux freins à la réforme éducative, dont l'exclusion d'un nombre important d'enfants du système éducatif.
Des jeunes exclus du système
Selon l'organisation, le pays doit consentir de nombreux efforts pour résoudre l'épineux problème de “l'accès incomplet et inéquitable à l’éducation de base” . Ce défi, placé en tête de liste des maux qui gangrènent l'éducation dans notre pays, rappelle que de nombreux enfants, essentiellement dans le monde rural, n'ont pas accès à l'éducation.
Une situation qui persiste malgré une nette amélioration de l'accès des filles à l'enseignement primaire et collégial et une quasi-généralisation en milieu urbain de l'enseignement collégial. Au total près de 40% de la population marocaine âgée de 10 ans et plus demeurent analphabètes. Ce taux frôle les 60% dans le milieu rural où, sans surprise, les femmes constituent à elles seules 75% des analphabètes, selon le rapport de l'Unesco.
“Un nombre important d’enfants et de jeunes demeure en dehors du système éducatif, exclu de toute offre éducative, qu’elle soit formelle ou non formelle”
Extrait du rapport
À cela, le professeur Mohamed Aneflouss, Chef de Département de Géographie de l'université Hassan II de Mohammedia répond en se basant sur les études que:
“L' équité du système éducatif n´est pas au cœur des objectifs de la réforme malgré sa présence dans la charte”
Mohamed Aneflouss, Chef de Département de Géographie