didadoune
VIB
La vice-présidente de la Commission européenne chargée de l'Etat de droit, Vera Jourova, a fait part mardi à Varsovie de son inquiétude face à "la campagne de diffamation" contre les juges menée par les conservateurs nationalistes au pouvoir en Pologne.
La commissaire tchèque a entamé mardi dans la capitale polonaise un tour d'horizon des instances impliquées dans le conflit autour de l'Etat de droit dans ce pays. Elle a rencontré en matinée les présidents des deux chambres du Parlement, et devait rencontrer dans l'après-midi le ministre polonais de la Justice, Zbigniew Ziobro.
"Je dois dire que je suis ouverte au dialogue mais en même temps je suis préoccupée par la campagne de diffamation contre les juges. Je voudrais faire davantage pour protéger les juges contre la campagne à leur encontre parce que ce n'est pas l'atmosphère dans laquelle je peux imaginer que les juges puissent exercer leur travail exigeant", a déclaré Mme Jourova à l'issue d'une rencontre avec le délégué aux droits de l'Homme, Adam Bodnar.
"Nous sommes ouverts au dialogue avec le Commission européenne", a quant à elle déclaré mardi la porte-parole du parti Droit et Justice (PiS) Anita Czerwinska tout en dénonçant les "doubles standards" appliqués, selon elle, par Bruxelles à la Pologne et aux autres pays de l'UE.
Vendredi, la Commission européenne s'était déclarée "très préoccupée par l'Etat de droit en Pologne", en particulier par l'adoption définitive d'une loi qui permet de sanctionner les juges critiquant les réformes controversées. Mme Jourova a alors demandé à la Cour de Justice de l'UE de faire suspendre l'application de cette loi. A la suite de ces propos, le chef de la représentation de la Commission européenne en Pologne a été convoqué samedi au ministère des Affaires étrangères.
Le conflit autour des réformes judiciaires est récemment entré dans une phase aigüe, la Cour suprême polonaise en ayant remis en question un élément important en statuant que plus de 500 juges promus sous le nouveau régime ne sont selon elle "pas autorisés" à participer au processus judiciaire polonais. Le président Andrzej Duda a saisi de l'affaire le Tribunal constitutionnel, contrôlé par les juges nommés à la suite des réformes menées par le parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir.
La commissaire tchèque a entamé mardi dans la capitale polonaise un tour d'horizon des instances impliquées dans le conflit autour de l'Etat de droit dans ce pays. Elle a rencontré en matinée les présidents des deux chambres du Parlement, et devait rencontrer dans l'après-midi le ministre polonais de la Justice, Zbigniew Ziobro.
"Je dois dire que je suis ouverte au dialogue mais en même temps je suis préoccupée par la campagne de diffamation contre les juges. Je voudrais faire davantage pour protéger les juges contre la campagne à leur encontre parce que ce n'est pas l'atmosphère dans laquelle je peux imaginer que les juges puissent exercer leur travail exigeant", a déclaré Mme Jourova à l'issue d'une rencontre avec le délégué aux droits de l'Homme, Adam Bodnar.
"Nous sommes ouverts au dialogue avec le Commission européenne", a quant à elle déclaré mardi la porte-parole du parti Droit et Justice (PiS) Anita Czerwinska tout en dénonçant les "doubles standards" appliqués, selon elle, par Bruxelles à la Pologne et aux autres pays de l'UE.
Vendredi, la Commission européenne s'était déclarée "très préoccupée par l'Etat de droit en Pologne", en particulier par l'adoption définitive d'une loi qui permet de sanctionner les juges critiquant les réformes controversées. Mme Jourova a alors demandé à la Cour de Justice de l'UE de faire suspendre l'application de cette loi. A la suite de ces propos, le chef de la représentation de la Commission européenne en Pologne a été convoqué samedi au ministère des Affaires étrangères.
Le conflit autour des réformes judiciaires est récemment entré dans une phase aigüe, la Cour suprême polonaise en ayant remis en question un élément important en statuant que plus de 500 juges promus sous le nouveau régime ne sont selon elle "pas autorisés" à participer au processus judiciaire polonais. Le président Andrzej Duda a saisi de l'affaire le Tribunal constitutionnel, contrôlé par les juges nommés à la suite des réformes menées par le parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir.