Le collectif « Jamais sans toit » alerte sur la situation de cinq enfants scolarisés à l’école Victor Hugo, dans le 1e arrondissement de Lyon.
"Ils dorment sur des trottoirs, dans des gares ou sous des tentes", fait savoir Chloé Gendreau, enseignante et membre du collectif « Jamais sans toit ». Pour lutter contre les conditions de vie difficiles de certains élèves, issus de familles demandeurs d’asile, l’établissement a ouvert son gymnase pour héberger temporairement ces enfants.
Certains vivent dehors depuis quelques mois. Pour d’autres, cela fait deux ans. Parmi ces familles, une femme est enceinte de 5 mois et une autre est atteinte d’une leucémie : "ces familles sont enregistrées comme étant demandeur d’asile. Tout est en règle pour eux et ils sont pas logés parce qu’on leur dit qu’il n’y a pas de place dans les centres pour demandeurs d’asile", explique Chloé Gendreau, bénévole et qui reproche à l’État de ne pas agir.
D’autres cas dans la métropole
Pourtant, le collectif « Jamais sans toit » reste persuadé qu’il reste des places disponibles : "l'État doit les loger. (…) on demande simplement à ce que la loi soit appliquée." L’association rappelle également que la loi stipule que « toute personne en situation de détresse a accès à tout moment à un hébergement d’urgence »
Ces enfants ne sont pas des cas isolés. D’autres établissements recensent en effet le même problème. C’est le cas à Vaulx-en-Velin, tout comme à la Croix-Rousse et dans le 3e arrondissement de Lyon.
Lyon Mag
"Ils dorment sur des trottoirs, dans des gares ou sous des tentes", fait savoir Chloé Gendreau, enseignante et membre du collectif « Jamais sans toit ». Pour lutter contre les conditions de vie difficiles de certains élèves, issus de familles demandeurs d’asile, l’établissement a ouvert son gymnase pour héberger temporairement ces enfants.
Certains vivent dehors depuis quelques mois. Pour d’autres, cela fait deux ans. Parmi ces familles, une femme est enceinte de 5 mois et une autre est atteinte d’une leucémie : "ces familles sont enregistrées comme étant demandeur d’asile. Tout est en règle pour eux et ils sont pas logés parce qu’on leur dit qu’il n’y a pas de place dans les centres pour demandeurs d’asile", explique Chloé Gendreau, bénévole et qui reproche à l’État de ne pas agir.
D’autres cas dans la métropole
Pourtant, le collectif « Jamais sans toit » reste persuadé qu’il reste des places disponibles : "l'État doit les loger. (…) on demande simplement à ce que la loi soit appliquée." L’association rappelle également que la loi stipule que « toute personne en situation de détresse a accès à tout moment à un hébergement d’urgence »
Ces enfants ne sont pas des cas isolés. D’autres établissements recensent en effet le même problème. C’est le cas à Vaulx-en-Velin, tout comme à la Croix-Rousse et dans le 3e arrondissement de Lyon.
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