Maïs transgénique: Hollande annonce une «prolongation du moratoire»
POLITIQUE - Le Conseil d'Etat avait annulé l'interdiction de cultiver le maïs transgénique MON810...
François Hollande a annoncé ce vendredi une «prolongation du moratoire» interdisant de cultiver le maïs transgénique MON810. Cette déclaration intervient au lendemain de la décision prise par le Conseil d'Etat d'annuler l'interdiction de cultiver le maïs transgénique MON810. Le chef de l'Etat était en déplacement en Dordogne.
«Il y aura une prolongation du moratoire», a déclaré le chef de l'Etat, lors d'une visite en Dordogne, ajoutant qu'il était nécessaire toutefois de «sécuriser juridiquement cette décision sur le plan national et surtout sur le plan européen».
Un moratoire au nom du progrès
«Pourquoi nous avons fait le moratoire sur les OGM? Non pas parce que nous refusons le progrès, mais au nom du progrès. Nous ne pouvons pas accepter qu'un produit, un maïs, puisse avoir des conséquences défavorables sur les autres productions», a poursuivi François Hollande, qui s'exprimait depuis une ferme de la région de Sarlat.
Le Conseil d'Etat a annulé jeudi l'interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 de la firme américaine Monsanto.
Après l'annonce de cette décision, pour non conformité au droit européen, les ministres de l'Agriculture et de l'Écologie, Stéphane Le Foll et Philippe Martin, avaient cependant rappelé «l'engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM».
20 mn
mam
POLITIQUE - Le Conseil d'Etat avait annulé l'interdiction de cultiver le maïs transgénique MON810...
François Hollande a annoncé ce vendredi une «prolongation du moratoire» interdisant de cultiver le maïs transgénique MON810. Cette déclaration intervient au lendemain de la décision prise par le Conseil d'Etat d'annuler l'interdiction de cultiver le maïs transgénique MON810. Le chef de l'Etat était en déplacement en Dordogne.
«Il y aura une prolongation du moratoire», a déclaré le chef de l'Etat, lors d'une visite en Dordogne, ajoutant qu'il était nécessaire toutefois de «sécuriser juridiquement cette décision sur le plan national et surtout sur le plan européen».
Un moratoire au nom du progrès
«Pourquoi nous avons fait le moratoire sur les OGM? Non pas parce que nous refusons le progrès, mais au nom du progrès. Nous ne pouvons pas accepter qu'un produit, un maïs, puisse avoir des conséquences défavorables sur les autres productions», a poursuivi François Hollande, qui s'exprimait depuis une ferme de la région de Sarlat.
Le Conseil d'Etat a annulé jeudi l'interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 de la firme américaine Monsanto.
Après l'annonce de cette décision, pour non conformité au droit européen, les ministres de l'Agriculture et de l'Écologie, Stéphane Le Foll et Philippe Martin, avaient cependant rappelé «l'engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM».
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