oui ca marche avec un cancer des ovaires dans quelques annees
Bonjour à toutes,
Je viens juste de découvrir ce forum - ce sujet - et tenais à y apporter mon expérience.
Il y a 15 ans environ, comme j'ai un peu d'acné et que les crèmes dermato ne donne aucun résultat, ma mère me conseille d'en parler à une gynéco. Celle-ci, me prescrit tout de suite Provamès + Androcur. Le résultat suit : l'acnès disparait et elle me renouvelle donc le traitement (avec du recul, aujourd'hui, je me demande s'il était normal de ne jamais m'avoir fait de bilan hormonal).
Quelques mois après, des douleurs au niveau du bas ventre - localisation très difficile - apparaissent, durant quelques jours puis disparaissant. Cela "tombe" juste après mes premiers rapports. Je pense donc que c'est lié et n'en parle pas. En plus comment se plaindre de quelque chose qu'on n'arrive pas à localiser !
Pendant 4 ans, je suis donc ce traitement, toujours vu par gynéco et supporte mes douleurs devenant un peu plus précise au niveau de la localisation - en fin de miction comme disent les médecins. A cette période, ma mère est opérée d'un cancer du sein. J'ai l'occasion de consulter le Vidal où je regarde d'un peu plus près ces 2 médicaments et voyant les effets indésirables + cancer du sein de ma mère, je décide d'arrêter brutalement le traitement. Des saignements s'en suivent mais normal d'après la gynéco dans ce cas d'arrêt brutal.
Un an après, je rencontre celui qui va devenir mon mari et, avant le mariage, je veux tout mettre d'équerre ; je me décide à parler de mes douleurs à ma gynéco qui (je trouve) me regarde (comme je m'en doutais) comme une "illuminée" (ou quelque chose du genre) et ne sent. Elle me prescrit tout de même une échographie mais je la voie pas convaincu. A l'échographie, le médecin est inquiet et me dit qu'il est urgent de traiter le problème : un énorme kyste entre les deux ovaires, qui risque d'éclater. Le jour-même, je parviens à voir ma gynéco qui pense me revoir pour le résultat du frottis !!! (je ne m'étais pas trompée)
Bilan : j'ai alors 27 ans et il s'agit d'un kyste ovarien borderline (limite cancer) de 0,6 litre qui nécessite une ablation des deux ovaires ; le chirurgien ne parvenant pas à en sauver au moins un.
Que dois-je en déduire ?
Dix ans après, je cherche toujours à comprendre car je n'ai jamais eu le fin mot de l'histoire. Personne ne parle.
Je recherche également des femmes étant passés par là et vivant sans ovaire avec tout les inconvénients qui vont avec.
Voilà. C'est mon histoire et à toutes celles qui prennent ces deux produits, je conseillerais la prudence mais chaque cas est différent : ce qui vaut pour l'une, ne vaut pas pour l'autre.
Au plaisir.