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Actualités marocaines
Macron au Maroc fin Octobre ?
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[QUOTE="LLaaRF, post: 17700172, member: 400849"] L'Allemagne, autre puissance européenne qui entretient une relation historique avec le Maroc, semble elle aussi décidée à miser sur ce pays-pivot de 446 000 kilomètres carrés et 37 millions d'habitants. Pendant qu'Emmanuel Macron était à Alger, le Maroc recevait, au même moment, les 27 et 28 août, la ministre des Affaires Étrangères allemande à Rabat. [I]«Il n'y a pas d'amitié permanente, ni d'hostilité permanente, seulement des intérêts permanents»[/I], soulignait, à l'occasion de la visite de la ministre Annalena Baerbock, l'éditorialiste du journal [I]Al Akhbar[/I]Rachid Niny, dans l'édition des 27 et 28 août. [I]«Car les relations de notre pays avec les alliés traditionnels ne sont pas une tétine éternelle que l'on peut sucer indéfiniment»[/I], poursuit l'éditorialiste, dans une allusion à peine voilée à la relation d'interdépendance savamment entretenue par Alger à l'égard de Paris. Car le Maroc a toutes les raisons de se désoler que Paris, au contraire de Madrid, Berlin, ou même Washington, tende à sérieusement négliger les relations franco-marocaines au profit de la [URL='https://www.lefigaro.fr/vox/monde/sur-l-algerie-nos-politiques-sont-timores-et-peu-lucides-le-temoignage-d-un-ancien-ambassadeur-de-france-20220429']problématique «amitié» franco-algérienne[/URL]. En décembre 2021, Rabat avait ainsi protesté face à la décision française de diviser par deux le nombre de visas attribués aux ressortissants de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, traité de la même manière que son grand voisin maghrébin. La décision de Paris était une mesure de rétorsion face aux difficultés faites pour rapatrier les ressortissants maghrébins faisant l'objet d'une procédure d'expulsion sur le sol français. Mais [I]«le Maroc n'a jamais refusé de rapatrier des clandestins, estime Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France, mais la police française lui envoie souvent des personnes algériennes ou tunisiennes dont il ne peut pas s'occuper.»[/I] Il faudrait donc considérer la décision récente des autorités marocaines de suspendre le laissez-passer consulaire de l'imam Hassan Iquioussen, après que le Conseil d’État a décidé de son expulsion, comme une façon de protester contre une décision prise unilatéralement, et sans consulter les autorités marocaines. De manière générale, le Maroc se sent délaissé et peu soutenu par la France, partenaire trop ambivalent, en particulier en ce qui concerne les dossiers brûlants de la gestion des flux migratoires et du Sahara, au cœur des tensions algéro-marocaines, une ambivalence française qui profite plutôt à son rival algérien et dont Rabat souhaiterait moins pâtir, en particulier dans l'optique du sommet arabe à Alger qui aura lieu les 1er et 2 novembre et auquel Mohamed VI a annoncé qu'il devrait malgré tout participer. Les relations entre la France et le Maroc ont certes connu des hauts et des bas, et l'on se rappellera le refroidissement des relations entre les deux pays au début du mandat de François Hollande. Pour autant, Rabat a beaucoup d'atouts à faire valoir, dont d'autres puissances que la France ont plus nettement conscience: sa stabilité politique, la diversification et le dynamisme d'une économie où le secteur tertiaire joue déjà un grand rôle, ainsi que la reconnaissance diplomatique dont jouit le royaume. À force de vouloir trop miser sur l'Algérie, la France court le risque de privilégier les alliances de circonstance au détriment de sa crédibilité dans la région. Il importe donc qu'Emmanuel Macron, dans sa course à la réconciliation mémorielle et à la sécurisation énergétique, ne soit pas tenté de sacrifier Rabat pour Alger. [/QUOTE]
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