Il est parti demandetr des sous ?
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Il avait promis d'y revenir rapidement. Un an et demi après sa première visite d'Etat dans le pays, le président français Emmanuel Macron est arrivé, lundi 4 novembre, en Chine, pour trois jours à Shanghai et Pékin. Au menu : la possible signature de plusieurs dizaines de contrats, un volet culturel avec l'inauguration d'une antenne du Centre Pompidou, mais aussi quelques pas de diplomatie avec le chef de l'Etat chinois Xi Jinping.
Une rencontre "entre amis"
La Chine prépare un accueil chaleureux pour Emmanuel Macron. "Entre amis, on offre toujours le meilleur, surtout à un ami qui vient de loin. Il faut lui réserver l'accueil le plus amical et le plus chaleureux", a promis jeudi un haut responsable du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhu Jing, paraphrasant le philosophe Confucius. Le chef de l'Etat français passera en effet plusieurs heures avec le président chinois, qu'il rencontrera pour la sixième fois en moins de trois ans. "Xi Jinping attache une importance particulière à cette visite", qui est "une nouvelle étape dans la relation bilatérale", poursuit Zhu Jing.
Les deux dirigeants visiteront ensemble, mardi, les pavillons chinois et français de la Foire de Shanghai, avant de dîner, avec leurs épouses, au cœur du vieux Shanghai, au jardin Yu, considéré comme l'un des plus beaux de Chine. Mercredi, Xi Jinping recevra son hôte à Pékin pour des entretiens plus officiels, notamment afin de pousser "un agenda euro-chinois" pour le climat et la biodiversité.
Aéronautique et agriculture
À son arrivée lundi, Emmanuel Macron doit assister, avec d'autres dirigeants mondiaux, à un dîner de gala pour l'inauguration de la deuxième Foire aux importations de Shanghai, dont la France est l'invitée d'honneur. Un rendez-vous annuel instauré par le régime communiste pour convaincre de son intention d'ouvrir son marché. Xi Jinping cherche ainsi à renforcer ses contacts avec les Européens, au moment où l'économie de son pays ralentit, sur fond de guerre commerciale avec les Etats-Unis.
"Puisque cette foire vise à démontrer cette ouverture de la Chine, eh bien démontrons-le par des accès au marché dans le domaine agroalimentaire, par des avancées sur les deux accords prioritaires UE-Chine" souligne un conseiller de l'Elysée, auprès de Reuters. Ces accords portent sur la protection des indications géographiques et la protection des investissements. Pour l'occasion, le président français sera accompagné d'une importante délégation de chefs d'entreprises du CAC 40, mais également de PME et d'entreprises de taille intermédiaire (ETI).
À Pékin, mercredi, Emmanuel Macron s'entretiendra de nouveau avec Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang. Dans ce contexte général, une quarantaine de contrats doivent être signés, notamment dans les domaines de l'aéronautique, de l'espace et de l'agriculture. Il sera aussi question du projet de construction en Chine d'une usine de traitement des combustibles nucléaires usés porté par Orano (ex-Areva), pour lequel "ça s'accélère", selon l'Elysée. Le dossier est en discussion depuis une dizaine d'années.
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Il avait promis d'y revenir rapidement. Un an et demi après sa première visite d'Etat dans le pays, le président français Emmanuel Macron est arrivé, lundi 4 novembre, en Chine, pour trois jours à Shanghai et Pékin. Au menu : la possible signature de plusieurs dizaines de contrats, un volet culturel avec l'inauguration d'une antenne du Centre Pompidou, mais aussi quelques pas de diplomatie avec le chef de l'Etat chinois Xi Jinping.
Une rencontre "entre amis"
La Chine prépare un accueil chaleureux pour Emmanuel Macron. "Entre amis, on offre toujours le meilleur, surtout à un ami qui vient de loin. Il faut lui réserver l'accueil le plus amical et le plus chaleureux", a promis jeudi un haut responsable du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhu Jing, paraphrasant le philosophe Confucius. Le chef de l'Etat français passera en effet plusieurs heures avec le président chinois, qu'il rencontrera pour la sixième fois en moins de trois ans. "Xi Jinping attache une importance particulière à cette visite", qui est "une nouvelle étape dans la relation bilatérale", poursuit Zhu Jing.
Les deux dirigeants visiteront ensemble, mardi, les pavillons chinois et français de la Foire de Shanghai, avant de dîner, avec leurs épouses, au cœur du vieux Shanghai, au jardin Yu, considéré comme l'un des plus beaux de Chine. Mercredi, Xi Jinping recevra son hôte à Pékin pour des entretiens plus officiels, notamment afin de pousser "un agenda euro-chinois" pour le climat et la biodiversité.
Aéronautique et agriculture
À son arrivée lundi, Emmanuel Macron doit assister, avec d'autres dirigeants mondiaux, à un dîner de gala pour l'inauguration de la deuxième Foire aux importations de Shanghai, dont la France est l'invitée d'honneur. Un rendez-vous annuel instauré par le régime communiste pour convaincre de son intention d'ouvrir son marché. Xi Jinping cherche ainsi à renforcer ses contacts avec les Européens, au moment où l'économie de son pays ralentit, sur fond de guerre commerciale avec les Etats-Unis.
"Puisque cette foire vise à démontrer cette ouverture de la Chine, eh bien démontrons-le par des accès au marché dans le domaine agroalimentaire, par des avancées sur les deux accords prioritaires UE-Chine" souligne un conseiller de l'Elysée, auprès de Reuters. Ces accords portent sur la protection des indications géographiques et la protection des investissements. Pour l'occasion, le président français sera accompagné d'une importante délégation de chefs d'entreprises du CAC 40, mais également de PME et d'entreprises de taille intermédiaire (ETI).
À Pékin, mercredi, Emmanuel Macron s'entretiendra de nouveau avec Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang. Dans ce contexte général, une quarantaine de contrats doivent être signés, notamment dans les domaines de l'aéronautique, de l'espace et de l'agriculture. Il sera aussi question du projet de construction en Chine d'une usine de traitement des combustibles nucléaires usés porté par Orano (ex-Areva), pour lequel "ça s'accélère", selon l'Elysée. Le dossier est en discussion depuis une dizaine d'années.