Ils se mobilisent à l’appel de la FNSEA et les Jeunes agriculteurs pour lancer un appel au président de la République.
Des agriculteurs devant la préfecture de la Sarthe, ce mardi matin.
« Macron, réponds-nous! » Devant toutes les préfectures, les paysans ont commencé ce mardi à se faire entendre : ils demandent au chef de l'Etat de les défendre contre les maux qui affectent un secteur en crise, à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA).
Les motifs de crispation sont nombreux : « agribashing » ou déconsidération du monde agricole et de ses pratiques, surtranspositions de règlements européens, accords de libre-échange, retards de paiements des aides européennes… Le 8 octobre dernier, déjà, les agriculteurs, au nombre de 10 000 selon la FNSEA, avaient bloqué les grands axes routiers dans la France entière.
Quelques opérations escargots étaient prévues ce mardi, mais « ce n'est pas un blocage, ce sont des actions devant les préfectures pour lancer un appel au président de la République », a déclaré à l'AFP Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA, principal syndicat agricole.
« Stopper l'agribashing »
« Sur le plan national, nous demandons de stopper l'agribashing - c'est-à-dire d'arrêter de faire en sorte que notre métier soit de plus en plus difficile, d'arrêter de nous mettre sans cesse des bâtons dans les roues et de nous accuser de tout. Il y a un agriculteur qui se tue par jour et on a l'impression qu'il n'y a pas de prise de conscience au niveau du gouvernement et d'Emmanuel Macron », explique à l'AFP Delphine Fernandez, présidente des JA du Gard.
Avec elle, plusieurs dizaines de tracteurs et véhicules agricoles encadrés par la gendarmerie ont bloqué l'entrée de l'autoroute A9 à Nîmes Ouest, provoquant plusieurs kilomètres d'embouteillages dans une opération escargot jusqu'à Nîmes-Est, a constaté une journaliste de l'AFP.
D'Arles à Épinal, de la Haute-Savoie à la Gironde, les paysans comptaient se rassembler devant les préfectures et interpeller, à travers elles, le chef de l'Etat, opérations de bâchage à l'appui, le hashtag #SauveTonPaysan en bandoulière.
« Colère rentrée »
« Les agriculteurs ont une colère rentrée, encaissent des coups, et ont envie d'exprimer leur exaspération face à certaines incohérences du gouvernement », a déclaré Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, interrogée sur CNews..........................
http://www.leparisien.fr/economie/m...devant-les-prefectures-22-10-2019-8177745.php
Des agriculteurs devant la préfecture de la Sarthe, ce mardi matin.
« Macron, réponds-nous! » Devant toutes les préfectures, les paysans ont commencé ce mardi à se faire entendre : ils demandent au chef de l'Etat de les défendre contre les maux qui affectent un secteur en crise, à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA).
Les motifs de crispation sont nombreux : « agribashing » ou déconsidération du monde agricole et de ses pratiques, surtranspositions de règlements européens, accords de libre-échange, retards de paiements des aides européennes… Le 8 octobre dernier, déjà, les agriculteurs, au nombre de 10 000 selon la FNSEA, avaient bloqué les grands axes routiers dans la France entière.
Quelques opérations escargots étaient prévues ce mardi, mais « ce n'est pas un blocage, ce sont des actions devant les préfectures pour lancer un appel au président de la République », a déclaré à l'AFP Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA, principal syndicat agricole.
« Stopper l'agribashing »
« Sur le plan national, nous demandons de stopper l'agribashing - c'est-à-dire d'arrêter de faire en sorte que notre métier soit de plus en plus difficile, d'arrêter de nous mettre sans cesse des bâtons dans les roues et de nous accuser de tout. Il y a un agriculteur qui se tue par jour et on a l'impression qu'il n'y a pas de prise de conscience au niveau du gouvernement et d'Emmanuel Macron », explique à l'AFP Delphine Fernandez, présidente des JA du Gard.
Avec elle, plusieurs dizaines de tracteurs et véhicules agricoles encadrés par la gendarmerie ont bloqué l'entrée de l'autoroute A9 à Nîmes Ouest, provoquant plusieurs kilomètres d'embouteillages dans une opération escargot jusqu'à Nîmes-Est, a constaté une journaliste de l'AFP.
D'Arles à Épinal, de la Haute-Savoie à la Gironde, les paysans comptaient se rassembler devant les préfectures et interpeller, à travers elles, le chef de l'Etat, opérations de bâchage à l'appui, le hashtag #SauveTonPaysan en bandoulière.
« Colère rentrée »
« Les agriculteurs ont une colère rentrée, encaissent des coups, et ont envie d'exprimer leur exaspération face à certaines incohérences du gouvernement », a déclaré Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, interrogée sur CNews..........................
http://www.leparisien.fr/economie/m...devant-les-prefectures-22-10-2019-8177745.php