Tu as pas tout à fait tort, mais il y a misérable et misérable.
Être misérable au Venezuela, c'est bien pire, notamment en raison des pénuries de marchandises, de denrées et de médicaments, sans parler des pannes d'électricité.
Je discute de temps en temps avec une amie du Venezuela et elle me disait que le problème du manque d'approvisionnement (desabastecimiento) devenait un peu moins grave en ce moment, notamment à cause des entreprises qui importent des biens étrangers. Mais les prix sont en conséquence...
Dernièrement, Maduro a imposé un contrôle des prix de certaines denrées. Cela peut avoir l'air d'une mesure intelligente, mais en fait c'est le contraire : c'est précisément le meilleur moyen de créer des pénuries, comme le savent les économistes. Le contrôle des prix a été essayé depuis 4000 ans, et il n'a jamais marché.
Le « socialisme » au Venezuela, tout comme à Cuba, a pas libéré le peuple de la pauvreté : il a aggravé la pauvreté. Mais au moins, tout le monde est égal dans cette pauvreté (sauf les petits amis du Parti et le haut commandement de l'armée).
Le capitalisme a été le système le plus efficace pour créer la prospérité et sortir des millions de personnes de la pauvreté. Oui il y a des écarts abyssaux entre les riches et les pauvres, mais cela signifie pas que les pauvres tirent pas eux aussi leur épingle du jeu à la longue. Le capitalisme doit cependant s'accommoder d'une certaine redistribution de la richesse et de programmes d'assistance sociale, mais pas au point d'étouffer le dynamisme des entreprises et de compromettre les investissements et la création d'emplois!