Mahmoud Abbas veut-il démissionner ?

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Casablanca d'antan
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Mahmoud Abbas a-t-il dit au président américain Obama qu’il veut démissionner ? La question, posée à Saeb Arekat, responsable des négociations de l’AP, n’a pas obtenu de réponse. En revanche, Arekat a déclaré que « les positions d’Israël étaient intolérables », que ce soit au sujet du « gel des implantations » ou des questions liées au conflit. Et d’ajouter au journaliste israélien qui l’interviewait: « Vous nous présentez comme des « bâtards » sur lesquels on ne peut compter alors qu’en fait, c’est vous qui traînez les pieds et refusez de mettre fin à l’occupation ».

par Claire Dana-Picard
 

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La résistance palestinienne dénonce l’illégitimité du décret de Abbas
dimanche 25 octobre 2009 - 10h:16

Les Palestiniens invités à voter dans trois mois. Mahmoud Abbas a convoqué des élections présidentielles et législatives le 24 janvier prochain.

Le « président » de l’Autorité palestinienne s’est réservé ainsi la possibilité de repousser les élections. Une manière, sans doute, de mettre la pression sur le Hamas pour qu’il signe, d’ici janvier, le projet de réconciliation soumis par l’Egypte.

Le mouvement de résistance palestinien a rejeté cette date d’emblée et laissé entendre qu’il pourrait ainsi organiser un scrutin parallèle dans la bande de Gaza, où vivent un million et demi de Palestiniens.

Pour le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, “cette annonce de Mahmoud Abbas constitue une décision unilatérale, qui donne un coup fatal aux efforts de réconciliation et qui prolonge les divisions. C’est aussi la preuve qu’Abbas a cédé aux pressions des Américains pour qu’il ne se réconcilie pas avec le Hamas à moins que nous n’acceptions les conditions du Quartet”, autrement dit reconnaître « Israël » et renoncer à la défense légitime contre l’occupation israélienne.

"Abbas que son mandat présidentiel a été achevé depuis longtemps n’est plus habilité à émettre de tels décrets, il ne représente que sa personne", a affirmé vendredi soir, le mouvement de la résistance populaire.

Il a souligné que le président sortant Mahmoud Abbas a provoqué cet appel illégitime et inconstitutionnel rien que pour mettre fin aux efforts destinant à placer en scène le succès de la réconciliation palestinienne.

"On boycottera tout résultat électoral de toute campagne illégitime qui ne basera pas sur le consensus national palestinien", a insisté le mouvement de la résistance palestinienne en qualifiant la procédure d’Abbas comme une tentative pour renforcer sa stratégie de renoncement aux intérêts suprêmes, droits et principes légitimes du peuple palestinien, au profit des objectifs et agendas israélo-américains.

Depuis plus d’un an, le Caire tente de réconcilier le Hamas d’Ismaïl Haniyeh et le Fatah de Mahmoud Abbas, une médiation qui n’a pas porté ses fruits pour l’instant.

Un conflit larvé oppose les deux mouvements depuis 2007, date à laquelle le Hamas a remporté les élections législatives dans la bande de Gaza


Info Palestine
 

petitbijou

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Mahmoud Abbas : "Je ne souhaite pas me présenter à la prochaine élection"

Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé jeudi qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat lors des élections générales prévues en janvier, manifestant ainsi sa frustration devant le blocage du processus de paix.


"J'ai dit au comité exécutif de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et au Comité central du Fatah que je ne souhaite pas me présenter à la prochaine élection (présidentielle)", a déclaré M. Abbas lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie.

"Ce n'est pas une manoeuvre. J'espère que tout le monde comprendra cette décision et je vais m'efforcer de la faire comprendre", a-t-il assuré.

Les dirigeants de l'OLP ont fait savoir de leur côté qu'ils avaient "rejeté la décision (de M. Abbas) à l'unanimité" et qu'ils le soutenaient toujours comme leur candidat à la présidentielle du 24 janvier 2010.

Ce scrutin doit se dérouler en même temps que les législatives, mais les dirigeants palestiniens expriment eux-même des doutes sur la possibilité de tenir ces élections en raison des divisions interpalestiniennes.

Processus de paix bloqué

La décision de M. Abbas, âgé de 74 ans, survient au moment où le processus de paix au Proche-Orient est complètement bloqué, les Etats-Unis ayant échoué à convaincre les Israéliens de geler totalement la colonisation dans les territoires palestiniens.

L'Autorité palestinienne réclame un arrêt de la colonisation israélienne, y compris à Jérusalem-Est (annexée par Israël en juin 1967) avant de reprendre les négociations de paix.

Lors de sa conférence de presse, M. Abbas n'a pas caché sa déception devant la politique de l'administration Obama sur le dossier israélo-palestinien.

Le week-end dernier, à Jérusalem, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a apporté son soutien au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui veut une reprise des pourparlers sans pré-condition et ne propose qu'un gel partiel de la colonisation.

La bourde de Clinton

Même si Mme Clinton a fait marche arrière, ses propos ont suscité une immense surprise et de l'incompréhension, sinon de la colère, dans le camp palestinien.

"Nous nous sommes félicités et nous avons été optimistes lorsque le président (Barack) Obama a annoncé la nécessité d'un arrêt complet des colonies (israéliennes)", a souligné M. Abbas.

"Nous avons été surpris par son soutien (ultérieur) pour la position israélienne", a-t-il déploré, en allusion aux propos de Mme Clinton.

"Les Américains ont abandonné leurs obligations", a accusé un dirigeant du Fatah (le parti de M. Abbas), Nabil Chaath, arguant que les Palestiniens avaient de leur côté respecté tous les engagements envers la communauté internationale depuis l'adoption de la Feuille de route en 2003.

La Feuille de route, adoptée par le Quartette pour le Proche-Orient (UE, Etats-Unis, Russie et ONU), prône notamment la coexistence de deux Etats, Israël et la Palestine, la fin des violences et de la colonisation juive.

Divisions inter-palestiniennes

La Maison Blanche a salué jeudi M. Abbas comme un "vrai partenaire" des Etats-Unis, en restant silencieux sur les conséquences de la décision du président palestinien.

Mme Clinton a pour sa part semblé accepter cette décision, déclarant qu'elle espérait travailler avec M. Abbas "quelles que soient ses fonctions".

Le geste de M. Abbas intervient aussi alors que le camp palestinien est profondément divisé, le Fatah et le mouvement islamiste Hamas (qui contrôle la bande de Gaza) étant incapables de se réconcilier en dépit d'une médiation de l'Egypte.

"Nous interprétons cette initiative (de M. Abbas) comme un message de désaveu envers ses amis israéliens et américains après qu'ils l'ont ignoré et instrumentalisé", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Hamas.

Les deux principaux mouvements palestiniens sont à couteaux tirés depuis la violente prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas, en juin 2007.


Jeune Afrique
 

petitbijou

Casablanca d'antan
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C'est la meilleure des choses qu'il puisse faire, l AP et le Fatah sont au plus bas, Barghouti devrait être liberé et je pense qu'il peut éventuellement faire quelque chose dans toute cette mascarade!!
 
Un palestenien qui demande à Israel d'achever la resistance à Gaza,il doit etre pire
qu'un batard!!!!
Merci Saeb Arakat pour le mot qui convient à la klik prosioniste
 
Il peut s'en aller tant il a tronqué l'essence de la révolution palestinienne initialement dûment cogitée et incontestablement la plus épurée de tous les pays arabes et musulmans.

Anouar El-Sadate vous dit-il quelque chose?
 
l'élection d'un marwan bargouti sous les barreaux serait évident ce qui pourrait arriver de mieux aux palestiniens , c'est extrêmement symbolique et c'est la seule chose qui peut réunir et cicatriser les divergences palestiniennes
 
l'élection d'un marwan bargouti sous les barreaux serait évident ce qui pourrait arriver de mieux aux palestiniens , c'est extrêmement symbolique et c'est la seule chose qui peut réunir et cicatriser les divergences palestiniennes

Et il sera le premier president à l'echel mondial qui peut gerer un pays virtuel de sa prison!!!!!!
 
l'élection d'un marwan bargouti sous les barreaux serait évident ce qui pourrait arriver de mieux aux palestiniens , c'est extrêmement symbolique et c'est la seule chose qui peut réunir et cicatriser les divergences palestiniennes


Pour une fois, nous serons d'accord! Et, ce n'est pas pour rien qu'Israël l'a incarcéré car Bargouti était le successeur naturel d'Arafat (mais en mieux à mon avis).
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Mea culpa! Je n'ai pas lu tes contributions. Néanmoins, avec mes amiEs marocainEs, je serai toujours d'accord même si nous brocardons souvent. Mais n'est-ce pas là aussi pimenter quelque peu les échanges?
je ne prends pas la mouche parce que tu as un avis différent et/ou que tu défends ton pays bien au contraire j ai plus de respect même si tu craches sur ta compatriote kabyle :langue: (boutade)

c la différence qui fait notre richesse, et le jour ou on aura compris que nos tortinaires nous mene par le bout du nez et nous divise de plus en plus les choses iront de l'avant ;)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Abbas serait-il prêt à affronter la réalité ?
dimanche 8 novembre 2009 - 15h:57

Khalid Amayreh

Dans un discours prononcé jeudi soir à Ramallah, M. Abbas, a accusé à juste titre Israël de l’échec complet du processus politique, en disant que l’Autorité palestinienne [AP]avait réalisé « tous ses engagements et toutes ses obligations », tandis qu’Israël continue à voler la terre palestinienne et à construire des colonies juives.

Le dirigeant du Fatah, âgé de 74 ans, a dit aussi avoir décidé de ne pas briguer un deuxième mandat comme président de l’AP, faisant référence à l’échec des pourparlers de paix avec Israël et au refus israélien de mettre fin à l’occupation qui a commencé en 1967.

Comme principales raisons de sa décision, il a cité l’adoption par l’Amérique du rejectionnisme israélien, en particulier en ce qui concerne l’expansion des colonies juives, et les efforts jusqu’ici infructueux de réconciliation nationale entre le Fatah et le Hamas.

En bref, M. Abbas a accusé tout le monde pour son échec, sauf lui-même.

En effet, dès la création de sa « présidence » !!!! Abbas a cherché à apaiser les Israéliens et les Américains avec des moyens qui ont sérieusement affaibli la dignité nationale palestinienne, faisant que notre ennemi et son protecteur d’outre-mer ont considéré la direction de l’AP comme une entité collaboratrice.

Abbas et ses cohortes ont permis à un général américain de former et de « bâtir » des « forces nationales » palestiniennes, conformément à une doctrine manifeste de trahison en vertu de laquelle la lutte palestinienne contre l’occupation israélienne est considérée comme « un acte de terreur. »

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7600
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Blair: Abbas est en plein désarroi
[Mardi 10/11/2009 10:10]


L’émissaire du Quartette au Proche-Orient, Tony Blair, a estimé mardi matin, sur les ondes de Galei Tsahal, que la décision de Mahmoud Abbas de démissionner « n’était pas une tactique politique mais l’expression d’un profond désarroi, autant chez lui que chez le peuple palestinien ». Blair a encore déclaré que « l’existence de deux entités palestiniennes, l’OLP et le Hamas, constituaient un « immense problème » Toutefois, il pense encore qu’un accord entre Israël et l’AP est possible et qu’il obtiendrait le soutien de la majorité des Palestiniens et affaiblirait sérieusement la force du Hamas à Gaza. Abbas et Blair doivent se rencontrer dans la journée pour débattre de ces questions.

par Claire Dana-Picard
 

limadala

Où suis-je?
Quel que soit l'interlocuteur d'israel, cela ne changera rien tant qu'israel refusera de reconnaitre le droit légitime des palestiniens à la lutte pour la création de leur pays.
Abbas ou Hamas, quelle différence si israel continue sa politique terroriste.

Tant que la communauté internationale (pays arabes et surtout eux, compris), j'ai bien peur d'être pessimiste :( quant à l'avenir des palestiniens.

Le problème au proche orient n'est pas qu'un problème régional, mais bien international.

Hier on fête la destruction du mur de berlin tandis que d'autres en créent: israel, maroc, usa, etc...
Je sais c'est HS, mais il est temps de prendre conscience de toute cette hypocrisie.
 
Pourquoi parler de démission ? Mahmoud Abbas a déclaré qu'il ne se représenterait pas. C'est quand même pas la même chose ! Pourquoi reprendre les termes des journalistes au lieu d'analyser ce qui est déclaré ?
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Quel que soit l'interlocuteur d'israel, cela ne changera rien tant qu'israel refusera de reconnaitre le droit légitime des palestiniens à la lutte pour la création de leur pays.
Abbas ou Hamas, quelle différence si israel continue sa politique terroriste.

Tant que la communauté internationale (pays arabes et surtout eux, compris), j'ai bien peur d'être pessimiste :( quant à l'avenir des palestiniens.

Le problème au proche orient n'est pas qu'un problème régional, mais bien international.

Hier on fête la destruction du mur de berlin tandis que d'autres en créent: israel, maroc, usa, etc...
Je sais c'est HS, mais il est temps de prendre conscience de toute cette hypocrisie.
Soit, mais Barghouti doit être liberé ;)
 

petitbijou

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Ce que veut Abbas
mardi 10 novembre 2009 - 09h:57

K. Selim

Il y a du pathétique chez Mahmoud Abbas. Les appareils qu’il contrôle à traversle Fatah organisent des manifestations pour lui demander de revenir sur sa décision de ne pas briguer un deuxième mandat et cela n’a rien de surprenant. Ce qui surprend par contre, c’est une déclaration d’une inquiétante naïveté de celui qui est censé être le dépositaire des aspirations palestiniennes et celui qui, au moins depuis Oslo, négocie au nom de son peuple.

Il semble, a-t-il dit, en parlant d’Israël, qu’il « ne veut pas la paix, qu’il rejette le concept de deux Etats... Je ne sais donc pas ce qu’ils veulent ». C’est un étrange aveu pour celui qui négocie depuis des années avec les Israéliens sous le patronage des Américains. Si on n’a pas une idée de ce que veut un adversaire surarmé, soutenu aveuglément par les Etats-Unis qui n’ont rien de parrain « impartial », sur quoi ont porté les négociations ? Et qu’y a-t-il à négocier quand on constate aussi clairement qu’Israël ne « veut pas la paix » et « rejette le concept de deux Etats ». Quand on a énoncé ce constat, comment oser dire qu’on ne sait pas ce que veut Israël !

Etre « modéré » n’est pas une tare, c’est même souvent une qualité. Mais dans l’interminable processus d’épuration ethnique et des humiliations et des violences quotidiennes subies par le peuple palestinien, la « modération » est un terme impropre. Dans le meilleur des cas, il est le fait de gens qui ont perdu toute sensibilité à l’égard des souffrances des Palestiniens. Cela va des dirigeants arabes à une caste de dirigeants palestiniens qui a fait de la « négociation » sans fin sa rente de situation. Ces hommes, à trop fréquenter les grands hôtels et les chancelleries, se sont trop éloignés des logiques militantes qui considèrent que le soutien de la population fait partie de l’action politique et diplomatique. Au point que Mahmoud Abbas n’arrive pas à comprendre qu’un Etat qui ne veut pas la paix et ne veut pas d’un Etat palestinien, ne veut que la guerre.

Quand face à des prémices aussi claires, le chef de l’Autorité palestinienne n’arrive pas à l’inévitable conclusion, cela signifie qu’il continue à « jouer ». Quand le président israélien Shimon Peres demande « en collègue » à Mahmoud Abbas de ne pas partir, on peut considérer qu’il a intérêt à ce faux processus de paix où, sous couvert d’une Autorité palestinienne fictive, Israël poursuit sa politique guerrière. Il faut espérer qu’il reste quelques souvenirs à Mahmoud Abbas et qu’il ne croit pas un instant Shimon Peres quand il affirme que « connaissant mon peuple et le gouvernement d’Israël, je veux vous dire qu’Israël veut une paix véritable ».

Mahmoud Abbas n’a pas à personnaliser les choses et à rendre les Palestiniens otages de sa propre impasse. S’il n’aime pas l’intifada et s’il se gausse des roquettes du Hamas, cela ne l’exempte pas d’agir en politique. Quand il constate qu’Israël ne veut pas la paix, il doit en conclure qu’il veut la guerre. Les Palestiniens savent ce que veut Israël. Ils attendent de savoir ce que veut Abbas.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Palestine : pourquoi Abbas claque la porte
Découragé par la mauvaise volonté de Benyamin Netanyahou et l’impuissance des États-Unis, le président palestinien semble bien décidé à ne pas briguer un nouveau mandat.


Il est facile de ne voir dans la décision de Mahmoud Abbas de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle palestinienne que le cri plaintif d’un homme capricieux, réclamant plus d’attention. Depuis qu’il a pris les rênes de l’Autorité palestinienne (AP) après la mort d’Arafat, en novembre 2004, il a souvent paru en position inconfortable et a menacé à plusieurs reprises de démissionner. Sous son règne, l’AP a pourtant connu moins d’affaires de corruption et s’est sincèrement engagée dans la lutte pacifique contre l’occupation israélienne. Mais c’est aussi sous le mandat d’Abbas que sont apparues les pires divisions qu’ait connues le mouvement national palestinien. Et les chances du président palestinien de mener à bien sa mission – négocier la création d’un État indépendant – de fondre comme neige au soleil…

Cette fois, Abbas paraît vraiment décidé à jeter l’éponge, d’autant que les élections générales prévues en janvier ont finalement été repoussées sine die. Mais le leader palestinien, qui entendait démissionner sans plus tarder, a accepté, à la demande pressante de ses alliés, de différer son départ effectif. La décision d’Abbas est la triste illustration de la rapidité avec laquelle les espoirs de paix soulevés il y a un an par l’élection de Barack Obama se sont volatilisés. Il y a seulement quelques mois, un vent inhabituel d’optimisme soufflait sur le Moyen-Orient à l’approche de ce que l’on croyait être une grande initiative américaine en faveur de la paix. L’administration Obama avait non seulement compris qu’il était important de résoudre le conflit israélo-palestinien mais se disait prête à y consacrer tous les efforts nécessaires. Les deux aspects essentiels de cette nouvelle orientation consistaient à renforcer Abbas, le champion de la négociation pacifique, et à affaiblir les radicaux du Hamas.

Volte-face américaine

Comment se fait-il alors que le leader palestinien se soit senti frustré aussi rapidement ? Dans les discours et les intentions, les États-Unis ont tenu parole. George Mitchell, l’envoyé d’Obama au Moyen-Orient, chercha à obtenir d’Israël qu’il s’engage à arrêter l’expansion des colonies juives dans les territoires occupés en échange d’un début de normalisation avec les États arabes, considérant que c’était de solides conditions préalables à des négociations sérieuses. Mais après plus de six mois d’intense activité diplomatique, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou refuse de céder, consentant tout juste à un gel partiel de la colonisation… sauf dans la partie arabe de Jérusalem.

Peut-être Obama avait-il trop à faire avec l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran, la bataille intérieure de la réforme de la santé pour s’offrir le luxe de s’opposer frontalement à Israël. Peut-être Netanyahou est-il plus habile manœuvrier que les alliés arabes d’Abbas, englués dans leurs chamailleries. Toujours est-il que les États-Unis ont changé leur fusil d’épaule, acceptant l’offre israélienne et appelant à une reprise des négociations sans condition préalable. « Les Américains disent désormais à Abbas : “Ne laissez pas tomber Obama. Faites en sorte qu’il ne soit pas le seul président américain à ne pas être parvenu à relancer le processus de paix” », explique un allié arabe du président palestinien.

Abbas, un leader qui a souvent demandé avec insistance l’ouverture de négociations de paix, se retrouve aujourd’hui à tenter désespérément de résister aux pressions américaines en faveur de la reprise des discussions. Mieux vaut se retirer, a-t-il dû se dire, plutôt que de s’engager dans ce que ses conseillers assimilent à « un suicide politique ». La crainte des Palestiniens n’est pas sans fondement : si les États-Unis n’ont pas réussi à obtenir d’Israël un gel de la colonisation, ils risquent de revenir au bout de quelques mois de négociations avec un nouveau plan de paix encore plus bancal proposant aux Palestiniens un État aux frontières provisoires, sans que les questions de Jérusalem-Est et des réfugiés ne soient résolues.


http://www.jeuneafrique.com/Article...lestine---pourquoi-Abbas-claque-la-porte.html
 

Nation

arryaz
Je crois que abbas a échoué malhuereusement, d'ailleurs son manque de charisme, d'autorité et de credibilité y sont pour beaucoup, quand un peuple est envahi, occupé et humilié on parle d'abord d'abord de guerre puis de paix c'est ce que font les sionistes.

alors que abbas lui pour lui, tout le monde il est gentil, cette doctrine inspiré de gandhi qui a reussi face a un grand peuple civilisé et polie comme les anglais ne reussira pas face aux sioniste qui ressemblent plus au nazi et aux russes dans leur methode, les sionistes n'ont rien à perdre puisque en dehors de notre palestine, ils n'ont plus de patrie faut po l'oublier.... donc oui à la paix mais po à n'importe quel prix!
 
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