Management français : une sorte de clan

J'ai trouvé un bon article qui parle des patrons français en Suisse. Quand je pense qu'ils critiquent le communautarisme maghrebin, c'est l'hopital qui se fout de la charité. Ils fonctionnent beaucoup au copinage, placent leurs amis aux responsabilités...
Les discriminations qu'on subit sont donc complétement logique, ils fonctionnent comme un clan qui place les siens.

http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/moeurs-au-secours-mon-chef-est-français

Dossier. Ils sont claniques, accordent une importance démesurée à la hiérarchie, ignorent la notion de partenariat et passent des heures à débattre, juste pour le plaisir. Enquête autour de ces chefs français qui crispent les Suisses.

Huit ans. C’est le nombre d’années que Remo*, architecte EPFZ, a passé à côtoyer des chefs français venus travailler en Suisse. Lorsque son entreprise est rachetée par un grand groupe de l’Hexagone, le Fribourgeois se réjouit. «J’ai pensé: génial, je pourrai tantôt parler l’allemand, tantôt le français!»

Les choses se gâtent lorsqu’il monte dans la hiérarchie, devient directeur et entretient des contacts directs avec ses supérieurs français. «Ce fut une révélation», commente-t-il sobrement. Sa liste de doléances est longue. Evidemment, durant toutes ces années, il a eu le temps d’observer et de s’énerver.

Les séances et les débats qui durent une éternité et au terme desquels il ne ressort pas grand-chose, le poids énorme de la hiérarchie et la moindre importance des compétences ne sont que quelques exemples de mauvais souvenirs.

«Certains n’avaient pas les capacités et les connaissances pour leurs responsabilités. Ils avaient juste un super réseau à l’interne et savaient bien s’exprimer.» De guerre lasse, le quadragénaire est parti chez la concurrence.

«En quelques années, notre entreprise a perdu énormément de know-how. Beaucoup de collaborateurs suisses, qui étaient motivés et voulaient faire avancer l’entreprise, sont partis.» ....

p.s : j'ajoute un temoignage interessant de l'article :
Français d’origine, Michel Abellan a fait ses études d’ingénieur en chimie à l’EPFZ et vit en Suisse depuis plus de trente ans. Consultant et spécialiste en «assessment», il porte un regard critique sur son pays. «Les Français ont eu beau tuer leur roi, ils n’ont pas changé le système. Ce dernier est basé sur la hiérarchie et les castes.»
 
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ELMORITANI

Aka tonystark
VIB
C'est pour cela que ce pays s'est enfoncé et va s'enfoncer encore davantage, le modèle anglo-saxon qui privilégie les capacités et le mérite se tire les cheveux quand il voit le modèle français qui nomme à des postes clés des rigolos de premières qui n'ont comme compétences que le piston bien huilé, les bons éléments dans l'entreprise sont vus par les cadres comme des futurs concurrents alors ils sont rangés dans un placard à balai ou alors mutés à des postes en inadéquation avec leur savoir, alors que la logique économique et commerciale voudrait que les meilleurs accèdent aux postes clés pour diriger et imprégner la base de leur savoir faire et savoir être, c'est tout le contraire qui se produit, des rigolos, des charlots, des parvenus, des arrivistes, des gougnafiers, des incompétents tiennent les rênes et emportent tout le monde vers le bas dans le tourbillon de leur "minabilité", mais en France ce qui est encore plus grave c'est que les politiques depuis une 20aine d'années adoptent un schéma similaires.....................
 
J'ai trouvé un bon article qui parle des patrons français en Suisse. Quand je pense qu'ils critiquent le communautarisme maghrebin, c'est l'hopital qui se fout de la charité. Ils fonctionnent beaucoup au copinage, placent leurs amis aux responsabilités...
Les discriminations qu'on subit sont donc complétement logique, ils fonctionnent comme un clan qui place les siens.

http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/moeurs-au-secours-mon-chef-est-français

Dossier. Ils sont claniques, accordent une importance démesurée à la hiérarchie, ignorent la notion de partenariat et passent des heures à débattre, juste pour le plaisir. Enquête autour de ces chefs français qui crispent les Suisses.

Huit ans. C’est le nombre d’années que Remo*, architecte EPFZ, a passé à côtoyer des chefs français venus travailler en Suisse. Lorsque son entreprise est rachetée par un grand groupe de l’Hexagone, le Fribourgeois se réjouit. «J’ai pensé: génial, je pourrai tantôt parler l’allemand, tantôt le français!»

Les choses se gâtent lorsqu’il monte dans la hiérarchie, devient directeur et entretient des contacts directs avec ses supérieurs français. «Ce fut une révélation», commente-t-il sobrement. Sa liste de doléances est longue. Evidemment, durant toutes ces années, il a eu le temps d’observer et de s’énerver.

Les séances et les débats qui durent une éternité et au terme desquels il ne ressort pas grand-chose, le poids énorme de la hiérarchie et la moindre importance des compétences ne sont que quelques exemples de mauvais souvenirs.

«Certains n’avaient pas les capacités et les connaissances pour leurs responsabilités. Ils avaient juste un super réseau à l’interne et savaient bien s’exprimer.» De guerre lasse, le quadragénaire est parti chez la concurrence.

«En quelques années, notre entreprise a perdu énormément de know-how. Beaucoup de collaborateurs suisses, qui étaient motivés et voulaient faire avancer l’entreprise, sont partis.» ....

p.s : j'ajoute un temoignage interessant de l'article :
Français d’origine, Michel Abellan a fait ses études d’ingénieur en chimie à l’EPFZ et vit en Suisse depuis plus de trente ans. Consultant et spécialiste en «assessment», il porte un regard critique sur son pays. «Les Français ont eu beau tuer leur roi, ils n’ont pas changé le système. Ce dernier est basé sur la hiérarchie et les castes.»
C'est tellement vrai
Les français, notamment les frontaliers, ne sont pas aimés en Suisse et c'est bien normal... Ils sont horribles en terme de management.
Ikh :malade:
Heureusement que dans ma boîte les "grands" chefs sont allemands ou suisses.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Et ce n’est pas que dans le management. C’est soit le piston, soit le critère mobilier (comme j’appelle l’emploi au faciès).

Effectivement, c’est culturel et bien ancré, comme en témoigne l’administration elle‑même.

Peut‑être que la france s’est crut parfaite avec sa révolution tandis que les autres ont été plus attentifs (peut‑être).
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…] les bons éléments dans l'entreprise sont vus par les cadres comme des futurs concurrents alors ils sont rangés dans un placard à balai ou alors mutés à des postes en inadéquation avec leur savoir […]
Les affaires personnelles qui ressemblent à des gamineries chez les soit‑disant responsables (que j’appelle « les responsables de toucher la paie »).

La france a une culture de pays sous‑développé sur ces points là.
 
Et ce n’est pas que dans le management. C’est soit le piston, soit le critère mobilier (comme j’appelle l’emploi au faciès).

Effectivement, c’est culturel et bien ancré, comme en témoigne l’administration elle‑même.

Peut‑être que la france s’est crut parfaite avec sa révolution tandis que les autres ont été plus attentifs (peut‑être).
Le management donne malheureusement le ton.... En général s'ils sont comme ça, le reste est obligé de suivre ce mouvement ou de partir.

C'est ce qui arrive en général, comme décrit dans l'article.
 
C'est un constat dressé par tous, le corporatisme, le clientélisme, le piston, l'étouffement des forces vives. C'est un peu l'ancien Régime au 21eme siècle. Les managers sont davantage des pions ou amis que réels porteurs de projets ou responsables. Et celui qui n'est pas dans me système est écarté alors qu'il aurait pu beaucoup apporté.
 
C'est tellement vrai
Les français, notamment les frontaliers, ne sont pas aimés en Suisse et c'est bien normal... Ils sont horribles en terme de management.
Ikh :malade:
Heureusement que dans ma boîte les "grands" chefs sont allemands ou suisses.
Mon patron est un Français qui a travaillé à l'étranger et je vois la différence.
Dire que j'ai travaillé une fois dans une boite où pour avoir une mission il fallait apporter le café au responsable, je n'ai pas tenu lol
 
C'est tellement bon le french-bashing.

On prend un élément en particulier très vrai d'ailleurs, mais on oublie de dire que les français eux-même se plaignent de ce système de cooptation entre copains d'école et de management à la royaliste.

Enfin bref si c'est si bon c'est qu'il doit bien y avoir une raison, soit les français sont de vrais c..ard interplanétaires (y a quand même un peu de vrai) , soit c'est un si bon moyen de se cacher derrière pour pas se regarder en face (y a aussi du vrai)
 
Le souci c'est qu' avec un tel état des lieux, c'est difficile de trouver des solutions contre ce système de clan qui entraine les discriminations .
Déjà, les manifestations pour essayer de changer les choses, c'est trop ancré, c'est quasi mission impossible.
Il reste donc comme solution, soit des formes d'exit : travailler pour une entreprise etrangere en france, ou tenter sa chance à l'étranger.
Soit la solution d'essayer le communautarisme, comme ont fait les juifs et les chinois. Mais on du mal. Il faut dire qu'on est pas aidé. Le conseil francais du culte musulman est noyauté par des emissaires etrangers (dalil boubakeur...), on a aussi l'imam de drancy :)
Par contre, il y a le Collectif contre l'islamophobie qui est pas mal.
 
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