Mandat d'arrêt contre le fondateur de la banque reyl qui avait hébergé les avoirs suisses de jérôme

Alors qu'ils mettent des bâtons dans les roues à Dieudo et Soral .
Et là c'est des millions volés au peuple .

Dominique Reyl, fondateur de la banque qui avait hébergé les avoirs suisses de Jérôme Cahuzac, ne s'est pas présenté à la convocation des juges d'instruction.
Le fils, François Reyl, ne peut plus quitter le territoire français, ni diriger sa banque genévoise. Et voilà que le père est visé par un mandat d’arrêt. Dominique Reyl, fondateur français de la banque qui a abrité les avoirs suisses de l’ancien ministre du Budget était convoqué par les juges d’instruction en charge du dossier Cahuzac, Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire le 11 décembre dernier. Il n’avait pas honoré cette convocation délivrée dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale visant l’établissement financier, mais avait fait remettre aux juges par son avocat «une lettre pour s’en excuser» et s'était «expliqué» sur cette absence dans ce courrier, avait indiqué l’entourage du banquier.

Ces explications n’ont vraisemblablement pas convaincu les juges, qui viennent de délivrer un mandat d’arrêt contre Dominique Reyl, et demandé qu’il soit en outre diffusé au niveau européen, selon une source proche du dossier. Les juges enquêtent plus précisément sur le mécanisme qu’aurait mis en place Reyl & Cie pour permettre à des Français fortunés d’ouvrir des comptes cachés et fraudé le fisc.

Contrôle judiciaire sévère
Dominique Reyl, qui a déjà été entendu par les juges du pôle financier le 30 octobre et mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, a t-il voulu éviter le traitement réservé à son fils ? François, patron de la banque Reyl avait été mis en examen le 5 décembre dernier pour la deuxième fois dans le cadre de l’enquête visant sa banque. Les magistrats lui avaient imposé à cette occasion un contrôle judiciaire sévère, en lui interdisant d’une part de quitter le territoire national et de l’autre d’exercer ses fonctions à la tête de la banque. Il avait déjà été mis en examen une première fois en octobre, dans le cadre de l’enquête Cahuzac mais sans contrôle judiciaire.

Lors des premières convocations, père et fils avaient fait reporter plusieurs fois leurs convocations. Ils avaient même tenté d’être entendu en Suisse, où ils résident.

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