Manifestation contre les méga-bassines

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Comme c’est bien fait , le but de ces bassins et de pomper l’eau en excédent une fois que les nappes phréatiques sont remplies, donc tant que ce n’est pas le cas , elles ne se mettent pas en action , le but étant de pomper l’eau en excédant et pas de pomper l’eau de la nappe phréatique. Le pompage n’est autorisé que s’il dépasse un certain seuil et que l’excédent se déverse dans les cours d’eau.
Pourquoi les retenues d’eau ne peuvent-elles pas être une solution ?


En tant que scientifique, je ne suis pas opposé par principe aux retenues artificielles. Mais avec le changement climatique, il n’est pas du tout sûr qu’on puisse les remplir. Cela pose la question de leur utilité. En outre, leur remplissage risque de se faire au détriment des nappes situées en dessous. Les partisans de ces infrastructures affirment vouloir laisser les nappes se remplir et ne prendre que le surplus. Mais comment contrôler que ce ne sera pas au détriment des besoins en eau de la végétation ? Par ailleurs, si on veut que ces retenues soient financées par les agences de l’eau, donc de l’argent public, il faut des études pour en mesurer la viabilité à trente ans. Les scénarios du Giec peuvent permettre d’anticiper sur la disponibilité de l’eau : à partir de là, dans certains cas ça peut valoir le coup d’en construire, et dans d’autres cas, non. Or, on a l’impression que la décision de construire les 16 bassines des Deux-Sèvres a été prise de façon hâtive, avant d’avoir les résultats des études… C’est inquiétant.
 
En France, la loi sur l’eau a classé l’accès à l’eau selon les priorités suivantes :
  • Accès eau potable
  • Préservation des milieux naturels
  • Eau économique (industrie, agriculture…)
Depuis plus de trente ans, cette loi n’est plus respectée en France : la troisième priorité est passée devant la seconde ( plus de 500 kilomètres de rivières asséchée dans le 79 depuis 30 ans alors que les canons arrosent..) et sur plusieurs départements, l’accès à l’eau potable a été récemment assurée par des citernes et bouteilles d’eau.
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.

Si la police doit être au service de la population, une milice est au service du pouvoir​

Publié le 26/03/2023 à 08:21Par Canaille Lerouge
Mesurant l'urgence de se donner un ballon d'oxygène dans la période, le pouvoir et son fascisant ministre de l'intérieur s'agitent depuis des espaces excentrés des places habituelles de la colère sociale en espèrant pouvoir ainsi faire diversion.

Ils s'escriment à instaurer un climat de guerre civile avec l'aide d'activistes répertoriés, laissés libre de tout mouvement, libre de traverser le pays sans entraves pour converger dans cette partie de notre pays où des femmes et des hommes avec leurs organisation de proximités, par des luttes ancrées dans la vie quotidienne, agissent pour s'extraire du carcan historique réactionnaire qui les entrave. C'est le cas de ce thème semblant moins mobilisateur au départ : les mégabassines. Occasion pour la coalition des macroniens, des LR, du RN et autres réactionnaires de tous poils pour monter une diversion et engager un cycle de violente répression contre 30 000 personnes, d'engager une campagne de terrorisation par la criminalisation de tout mouvement social.

A partir d'une colère aussi forte que légitime des populations spoliées de leur droit universel à l'eau, le pouvoir a crée de toutes pièces les moyens d'un affrontement médiatisable. Déploiement de forces provocatrices, répression des manifestants pacifiques, médiatisations sur le 20h00 de FR2 et celui deTF1, en boucle sur les BFM et consort. Les chiens de garde piaffant d'impatience de pouvoir organiser l'amalgamme population, grevistes, ONG, élus opposés au projet et casseurs .

Il faut dire que l'échec médiatique des B-B de Darmanin dans les manifs parisiennes , l'identification à l'extrême droite des incendiaires de la mairie de Bordeaux, les bavures de leurs "brav-m" pesaient de plus en plus défavorablement pour Macron et ses connétables dans le débat.

Vite, trouver réfuge chez le comparse Retailleau et ses chevaux légers des Chambres de Commerce et d'industrie, les Chambres d'Agriculture pour venir au secours des pilleurs parasites de la FNSEA.
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
Au passage une démonstration s'opére ; si la police doit être au service de la population, une milice, elle, est au service du pouvoir. Les projecteurs de l'actualité le démontre, nous n'avons plus ou presque plus de police mais devons faire face à un usage milicien des forces dites de l'ordre, armée comme la légion étrangère cherchant son Kolwezy, agissant comme les paras de Bigeard à Alger pour traquer la meute pour reprendre les termes du Grand-Duc élyséen factotum du capital. Il faudra vite y revenir tant cela est grave.
Le déploiement de la provocation repose sur l'assistance du pouvoir aux hobereaux de la FNSEA dans leur remise un cause au nom d'un droit usurpé de propriété du plus ancien service public de note pays, un service vital, l'acces à l'eau.
Un bien commun depuis l'antiquité.. retenue, étangs et bassées, lacs et barrages, drainages, canalisation et aqueducs, prud'hommie, historiquement la paysannerie française a su créer et entretenir ce service public compris la préservation de la ressource par des retenues maitrisée de l'eau soit alimentées par barrages soit par réservoirs qui intégrés dans l'usage des terres et bien entretenus ne gardaient qu'un contenu issue en amont des précipitations et du ruissellements naturels des rivières et restitant les trops pleins pour abonder nappes et réseaux en permanence vers l'aval .
Avec l'agro industrie productiviste et singulièrement céréalière avec en tête ceux assurant le rendement de l'élevage intensif tel le maïs, les apports massifs de phosphates (issus du pillage néo colonial du continent africain) et d'azote, les marquis de la PAC se sont décrétés un droit de propriété (illegal) du sous sol et de ses nappes phréatiques.
Les gros agrariens après avoir réorganisé à leur profit la redistributions des terres au moyens du remembrement, avec le concours des structures euro-communautaires et de leur apendice gouvernemental français se sont octroyés le droit de puiser et épuiser les nappes de stocker au prix d'immenses gâchis environementaux le fruit de ce hold up.
Leurs pratiques participant au déréglement climatique, soutenant les pratiques dévastatrices de l'élevage intensif organisant la dégradation lourde de la qualité de l'eau tant dans les nappes qu'ils épuisent que sur les bassins versants qu'ils poluent jusqu'à la mer.
 

Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
C'est ce que refusent les populations tant il est vital socialement et culturellement de garder ce qui est le creuset historique du bien vivre rural.
Comme celles-ci s'opposent de façons inhabituelles dans un espace considéré historiquement comme moins perméables aux colères sociales par les barons du capital, ces derniers considerant cet espace comme leur chasse gardée, raison de plus pour eux d'utiliser les ressorts qui on fait leurs preuves en juin 68. Cristaliser la peur des meutes déferlentes, au besoin oragniser la logistique de la provocation voila leur nouveau crédo. Parions qu'il ne manquera pas ici ou là dans les prêches dominicaux de relais pour tenter de valider le message.
Que cela soit autour de la question de l'eau que ce nouvel espace de confrontation avec le capital se manifeste est aussi important que les questions géostratégiques quand on sait que les stratégies impérialistes des grandes puissances gravitent toutes autour de la maitrise militaro économique du massif himalayen châateau d'eau de la planete et de la question de l'Amazo,ne comme vecteur de l'avenir humain du cône sud du continent américain.
Dénoncer ici les supplétifs procateurs infitrés via la DGSE et ses "drones", leur collusion avec les milices policières de Macron partcipe à la part mondilalisée de la lutte de classe qui une fois encore, telle les barricades, n'a que deux cotés.
Face à un capital qui organise par tous les moyens y compris coercitifs la captation de toutes les ressources naturelle et leur marchandisation, qui considère le travail humain comme une ressource à épuiser pour entasser ses profits, la provocation de ce dimanche face à la légitime exigence du refus des mégabassines ouvre dans ce moment de grand mouvement social un nouvel espace de l'affrontement de classe aux conséquences peu mesurables mais porteuses d'avenir.
 
En France, la loi sur l’eau a classé l’accès à l’eau selon les priorités suivantes :
  • Accès eau potable
  • Préservation des milieux naturels
  • Eau économique (industrie, agriculture…)
Depuis plus de trente ans, cette loi n’est plus respectée en France : la troisième priorité est passée devant la seconde ( plus de 500 kilomètres de rivières asséchée dans le 79 depuis 30 ans alors que les canons arrosent..) et sur plusieurs départements, l’accès à l’eau potable a été récemment assurée par des citernes et bouteilles d’eau.
Ouais après c'est pas une raison pour manifester violemment, ça reste une bassine d'eau, ça ne changera pas ta vie.
 

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
Ouais après c'est pas une raison pour manifester violemment, ça reste une bassine d'eau, ça ne changera pas ta vie.
La raison est secondaire , le but étant de créer un chaos amenant à une guerre civile et de déstabiliser les institutions .

Me dit pas que c’est un écolo par exemple celui la 😅

Selon les informations recueillies par Europe 1, le manifestant gravement blessé qui est toujours dans le coma ce lundi est connu depuis plusieurs années par les services de renseignement pour appartenir à la mouvance de l’ultra-gauche radicale et violente. Mis en cause dans l’attaque de locaux de la protection judiciaire de la jeunesse en 2011 dans le Sud-Est, il avait été placé en détention provisoire pendant deux mois.Selon les informations d’Europe 1, les services de renseignement ont comptabilisé plus de 200 personnes fichées S présentes lors des affrontements qui ont éclaté à Sainte-Soline samedi.

 

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
C’est mieux de les laisser continuer à pomper la nappe phréatique en hiver sans contrôle, car ce n’est pas un secret dé polichinelles, tous les paysans et les agriculteurs pompent de l’eau en hiver ou ont un puit et y font des réserves pour l’été , mon grand père le faisait déjà dans les années 70 . Un exemple d’une de ces coopératives http://www.coopdeleau79.com/ .Et il faut savoir que ça existe depuis les années 90 en France ces grandes bassines.

CARTE - Où se trouvent les méga-bassines en France ?​

Le projet de méga-bassines à Sainte-Soline est à l'origine de violences entre militants et forces de l'ordre. Mais plus d'une centaine de ces bassines existent déjà en France.​



La présidente de la FNSEA dénonce une "polémisation du débat". Pour elles, ces retenues d'eau sont devenues indispensables. "Dans le sud de la France, les retenues d'eau sont faites pour maîtriser l'eau, pour l'électricité et pour l'agriculture. Deux besoins essentiels dont personne ne peut se passer !", souligne-t-elle. "Avec le climat qui change, avec l'augmentation du coût de l'énergie, ce débat est plus que jamais nécessaire". "Le climat change, il faut que nous changions notre rapport à l'eau". Elle prend pour exemple ce qui se passe dans les pays du Sud. "Ils ont davantage maîtrisé l'eau que nous en France". "Dans certains pays du Nord, comme le Danemark et les Pays-Bas, il n'y a pas ce genre de polémique. Ils consacrent plus d'eau de pluie à l'irrigation que la France, alors que nous, nous sommes plus bas en latitude".

"Les nappes phréatiques sont dans un état lamentable !"​

Pour autant, il faut adapter la réponse en fonction des régions. "On ne fera pas le même type d'irrigation et de retenues dans les Deux-Sèvres que dans le Massif central", explique Christiane Lambert. "Il faut à chaque fois regarder le sous-sol, la configuration du terrain et s'adapter. À Sainte-Soline et dans cette région, les études ont été faites. C'est une nappe très peu profonde, qui se remplit très vite dès qu'il pleut. C'est lorsque l'eau déborde que l'autorité de l'État donne la permission de pomper. Tout cela est encadré, il y a des quotas d'eau par exploitation". "C'est une agriculture très diversifiée dans ce secteur grâce à l'irrigation", ajoute-t-elle.
 
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Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
De mon ami Jean Levain :

L'idée baroque que manifester de façon non "autorisée" par le gouvernement justifierait les excès policiers procède de l'esprit général d'une macronie largement issue de la haute administration rejointe par des transfuges politiques aux principes mal assurés : négocie-t-on avec l'administration fiscale, le service de l'urbanisme, la police ?
Témoin en est l'ébahissement de la première ministre qui ne "comprend pas" les excès verbaux de l'assemblée nationale (qui paraîtraient plutôt bénins outre-Manche ou même outre-Quiévrain) mais laisse son Darmanin abuser de ses pouvoirs et surtout de ses méthodes de police ce qui est à plusieurs titres bien plus grave que des débordements verbaux. Quand elle croit avoir "négocié" avec le front syndical pour l'avoir écouté, elle est sans doute de bonne foi mais, étant issue du même moule que les Macron* & Co, confond tout simplement administration et politique.. Pas une fois, d'autres solutions que le décalage de l'âge officiel de la retraite n'ont été évoquées, a fortiori sérieusement étudiées.

Or l'administration est là pour exécuter une politique fût-elle mauvaise alors que la politique doit évoluer si ses résultats sont mauvais ou insuffisants. Aussi juge-t-on l'administration (dans certaines limites) sur l'accomplissement de son devoir, les politiques sur leurs résultats ce qui est totalement différent. Mais sous la République des Scribes, le mélange des genres est la règle : l'en-même-temps est devenu le n'importe quoi.

Dans une vraie démocratie, la charge de la preuve doit reposer sur ceux qui emploient la force et non ceux qui en pâtissent et le procès d'intention ou l'amalgame ne justifient rien. Quant elle rassemble des millions de Français qu'on semble prendre plaisir à exaspérer par suffisance, défi ou intérêt, "la rue" doit aussi être écoutée car c'est la même "rue" dont le président prétend, au défi de toutes les analyses politiques, avoir reçu un chèque en blanc.

Et quand les jeunes et les syndicats, jusqu'ici bien tranquilles alors que des masses considérables défilaient s'énervent, c'est qu'il y a une raison. "Errare humanum est, perseverare diabolicum" : les pères jésuites ont dû citer à E. Macron ce principe de l'Inquisition...mais il ne pense sans doute pas à se l'appliquer. On peut avoir réussi les concours mais rester mauvais élève. Pousser le bluff ou le "droit dans ses bottes " au paroxysme n'est pas une preuve d'intelligence quand on confond raideur et fermeté et peut friser l'irresponsabilité.

* Contrairement à un préjugé tenace, notre président n'est pas du tout un "banquier" de métier mais un haut-fonctionnaire converti à la politique et associé (et non salarié) dans une banque d'affaires dans des conditions d'ailleurs assez peu transparentes.
 
* Contrairement à un préjugé tenace, notre président n'est pas du tout un "banquier" de métier mais un haut-fonctionnaire converti à la politique et associé (et non salarié) dans une banque d'affaires dans des conditions d'ailleurs assez peu transparentes.
Macron , c'est Alain Minc qui en parle encore le mieux:

 
Quelle horreur ces gauchistes ! 🤢


Le torche-*** Mediapart toujours a la pointe de l'information et de l'objectivité journalistique. 👌

Sauf qu'il y a un enregistrement !!!


Le Monde çà vous va comme source propagandistes de l'extréme centre / Droite ?
 
Allégorie de la lubie anti-flics et fourberie gauchiste en 3 actes:
Acte 4 Les facho comment vous allez faire la morale aux pro Poutine quand vous vous faite porte parole de la propagande de Darmanin ?


La Ligue des droits de l’homme (LDH) et plusieurs associations estiment, au contraire, que les forces de l’ordre ont interdit au SAMU 79 de se rendre sur le terrain de la manifestation, et disposent d’un enregistrement téléphonique qui semble l’établir. La LDH avait envoyé samedi six équipes de trois observateurs sur le terrain, en liaison avec quatre autres personnes, restées en appui dans une salle, dans la commune de Melle (Deux-Sèvres). Parmi eux, trois avocats, Sarah Hunet-Ciclaire, Chloé Saynac et Pierre-Antoine Cazau, ainsi qu’un médecin, Jérémie F., généraliste en centre de santé, qui ne souhaite pas donner son nom.


C’est dans cette salle qu’a été enregistrée, par la LDH, la conversation de sept minutes trente avec le SAMU, que Le Monde a pu consulter. Le téléphone du médecin sonne constamment : les équipes sur place lui signalent ici une plaie cervicale, là une mâchoire fracassée ou une fracture ouverte et il est convenu qu’il peut servir de coordinateur. Il a déjà appelé le médecin régulateur du SAMU, d’abord pour réclamer un hélicoptère, ensuite parce que les observateurs de la LDH lui ont dit que les secours n’arrivaient pas et qu’il y avait au moins un blessé dont le pronostic vital était engagé.


La LDH c'est une organisation d’extrême gauche ?
 
Sauf qu'il y a un enregistrement !!!

Waouh quel scoop !

Tu t'es jamais dit que si tes congénères zadistes hébétés avaient eu le sursaut d'intelligence d’arrêter de faire pleuvoir de la caillasse et du mortier sur les forces de l'ordre, alors peut-être que le SAMU serait intervenu plus vite avec un minimum de conditions de sécurité requises ?

Mais peut-être qu'il aurait fallu les envoyer au casse-pipe oui, en pleine zone d'affrontement. :cool:

Comme ça il y aurait eu des soignants morts ou blessées, et on aurait également pu fustiger les flics et leur ***** dessus. :cool:
 
Sainte-Soline : la famille d'un manifestant entre la vie et la mort porte plainte
29 mars 2023, 13:21- Avec AFP

La famille d'un homme grièvement blessé à Sainte-Soline a porté plainte contre X pour «tentative de meurtre et entrave volontaire à l'arrivée des secours». L'enquête est entre les mains du Parquet de Rennes en raison de sa compétence militaire.

Alors qu'un homme de 32 ans originaire de Toulouse est actuellement entre la vie et la mort après avoir été blessé à la tête lors de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, ses patents ont porté plainte contre X pour «tentative de meurtre et entrave volontaire à l'arrivée des secours». Comme le rapporte l'AFP, l'enquête sur ces faits a été transférée le 28 mars du parquet de Niort à celui de Rennes en raison de sa compétence militaire. «Nous espérons qu'il pourra sortir du coma, que son état s'améliorera et qu'il ne souffrira pas de graves séquelles. Ses proches sont déterminés à témoigner et faire la lumière sur ce qui s'est passé», a fait savoir l'entourage du manifestant dans un communiqué. Selon ses proches, le manifestant aurait été grièvement blessé à la tête par une grenade lacrymogène tirée par les gendarmes. Avant de transférer le dossier à Rennes, le parquet de Niort avait indiqué que les premières investigations n'avaient «pas permis de déterminer l'origine de la blessure».

Les forces de l'ordre ont-elles entravé l'intervention des secours ?

Les conditions dans lesquelles cet homme a été pris en charge par les secours à Sainte-Soline, puis héliporté vers l'hôpital de Poitiers, alimentent une vive polémique depuis que des élus et des observateurs de la Ligue des droits de l'Homme, présents sur les lieux, ont dénoncé «plusieurs cas d'entraves par les forces de l'ordre à l'intervention des secours», en particulier sur une situation d'urgence vitale, celle du manifestant grièvement blessé à la tête. Depuis le 25 mars, les autorités expliquent le délai d'arrivée des secours par la nécessité de sécuriser les lieux, alors que des affrontements avaient repris selon elles entre manifestants et forces de l'ordre. «Les secours [pompiers et SAMU] ont réalisé leur mission dans un contexte rendu très difficile pour plusieurs raisons [dont] la nécessité de garantir leur accès au plus proche des blessés, alors que les heurts n'avaient pas cessé, voire reprenaient», a écrit la préfète des Deux-Sèvres dans un rapport remis au ministère de l'Intérieur.
 

Un enregistrement prouve que les autorités ont interdit l’intervention du SAMU à Sainte-Soline​

Publié le 29 mars 2023

Suite à la manifestation du samedi 25 mars, une controverse a émergé concernant l’intervention du SAMU pour secourir les blessés. Selon des associations, dont la Ligue des droits de l’homme, l’accès leur aurait été interdit. Alors que le Dr. Farnam Faranpour, chef du pôle des urgences de Niort, a déclaré que les secours n’ont pas été empêchés d’accéder au site de Sainte-Soline. Un enregistrement téléphonique, diffusé par Médiapart, confirme que les forces de l’ordre ont refusé l’accès au SAMU.

Sur Twitter François Asselineau considère les faits comme étant d’une extrême gravité. Si les informations du Monde sont avérées, il s’agirait d’un crime d’État. Il demande l’ouverture d’une commission d’enquête pour vérifier ces informations et trouver qui a donné l’ordre d’empêcher le SAMU de secourir les blessés : « Les députés d’opposition doivent immédiatement lancer une commission d’enquête pour vérifier si les informations du Monde sont exactes. Si oui, il faut trouver qui a donné l’ordre d’empêcher le SAMU d’aller secourir les blessés. Ce serait un crime d’État »

 

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
La Ligue des droits de l’homme (LDH) et plusieurs associations estiment, au contraire, que les forces de l’ordre ont interdit au SAMU 79 de se rendre sur le terrain de la manifestation, et disposent d’un enregistrement téléphonique qui semble l’établir. La LDH avait envoyé samedi six équipes de trois observateurs sur le terrain, en liaison avec quatre autres personnes, restées en appui dans une salle, dans la commune de Melle (Deux-Sèvres). Parmi eux, trois avocats, Sarah Hunet-Ciclaire, Chloé Saynac et Pierre-Antoine Cazau, ainsi qu’un médecin, Jérémie F., généraliste en centre de santé, qui ne souhaite pas donner son nom.


C’est dans cette salle qu’a été enregistrée, par la LDH, la conversation de sept minutes trente avec le SAMU, que Le Monde a pu consulter. Le téléphone du médecin sonne constamment : les équipes sur place lui signalent ici une plaie cervicale, là une mâchoire fracassée ou une fracture ouverte et il est convenu qu’il peut servir de coordinateur. Il a déjà appelé le médecin régulateur du SAMU, d’abord pour réclamer un hélicoptère, ensuite parce que les observateurs de la LDH lui ont dit que les secours n’arrivaient pas et qu’il y avait au moins un blessé dont le pronostic vital était engagé.


La LDH c'est une organisation d’extrême gauche ?
Quand on regarde de plus près on s’aperçoit que ces avocats militantiste ne sont pas qu’observateur :

Dans ces échanges enregistrés par la LDH, un médecin de l’association resté en dehors de la zone d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, réclame à un opérateur du Samu une évacuation immédiate des blessés graves et une intervention du Samu. Ce à quoi l’opérateur lui répond que les forces de l’ordre interdisent le recours à un hélicoptère ou à des renforts. « On a eu un médecin sur place et on lui a expliqué la situation, c’est qu’on n’enverra pas d’hélico ou de SMUR sur place, parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre ».

Assurant que la situation est calme d’après les observateurs de la LDH, le médecin insiste pour obtenir une intervention, en vain : « Le problème, c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre dès qu’on est sous un commandement, qui n’est pas nous », répond encore l’opérateur du Samu. Désespérée par la tentative infructueuse du médecin, une avocate de la LDH intervient : « Vous avez interdiction d’intervenir ? Vous confirmez que vous avez interdiction d’intervenir ? ». Le Samu répond : « On n’a pas l’autorisation d’envoyer des secours sur place, parce que c’est considéré comme étant dangereux sur place ». L’avocate rétorque ensuite : « Et si vous n’y allez pas, ce ne serait pas une non-assistance à personne en danger ? ».

Pendant ce temps, les pompiers doivent se débrouiller pour s’occuper des manifestants et les rassembler mais ne peuvent pas compter sur une aide extérieure du Samu. Ils affirment que l’ordre de ne pas intervenir ne vient pas de la préfecture, mais du commandement sur place, impossible à joindre.

On voit bien que ces avocats ne font pas qu’observer , ils poussent à la faute , donc ils ne sont pas neutre , comment un médecin du SMUR et une avocate qui ne sont pas sur zone peuvent ils juger du danger immediat s’il devait y avoir une intervention . C’est donc un enregistrement biaisé que nous fournissent les médias pour faire coller à leur narratif .
Si même le département du Samu a fait un démenti via Tweeter que les forces de l’ordre ne les ont pas empêchées d’intervenir , on peut quand même le croire.


 
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