Manifestation inédite en Iran contre l’inflation

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, lundi 23 juillet, dans la ville de Neyshabour, dans le nord-est, contre la flambée des prix et la pénurie de poulets qui frappe l'Iran : une première, alors que l'économie du pays est mise à mal par les pressions internationales contre son programme nucléaire.

Selon le site Sahamnews, proche des réformateurs, le rassemblement a été formé devant un magasin qui n'avait pas quoi fournir ses clients. Depuis quelques semaines, le prix de cette viande, que les Iraniens cuisinent au safran, à la grenade ou à la prune, a presque triplé. Alors que le kilo se vendait à 3 200 tomans (1,4 euro) vers le 10 juillet, il a aujourd'hui grimpé à environ 9 000 tomans (4 euros). Un tarif difficile à accepter dans un pays où le revenu brut par habitant s'élevait à 310 euros par mois en 2009, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale.

Dans la vidéo ci-dessous, on entend un policier annonçant aux manifestants l'arrivée du procureur et du gouverneur de la ville, ce qui provoque leur colère. Ils réclament par la suite la venue du maire et s'exclament : "A bas ceux qui raflent les biens publics!" (un quota de poulets est vendu en Iran à prix subventionné par l'Etat, le reste à prix libre).

http://www.youtube.com/watch?v=rscDTGOgzDA

A la fin de cette vidéo, un des manifestants demande : "C'est quoi le but de cette manifestation ?" Un autre répond : "Pour la flambée de tous les prix."

"Les hommes et les femmes qui ont rejoints cette mascarade et qui ont prononcé des slogans, ont tous été reconnus" par les services de sécurité, a mis en garde le procureur de Neyshabour. "Pourvu que n'arrive pas le jour où vous tiendrez tête, par vos actes et par vos slogans, au régime et à ses hauts responsables!", a-t-il ajouté. Selon le site de la BBC Persian, les forces anti-émeute et la police étaient présentes, mais ne sont pas intervenues. L'agence officielle Isna a diffusé des photographies de la manifestation. Le matin même, le quotidien Etemaad avait fait sa "une" sur le sujet, titrant "Le jour de la politique du poulet".

Le volatile, pour l'achat duquel des queues de plusieurs heures ont été décrites par les médias iraniens, est le symbole d'une inflation qui brûle les revenus des classes moyennes. Cette dernière est évaluée à 21 % par la Banque centrale, mais la hausse est telle que le Bureau des statistiques a annoncé lundi qu'il cesserait d'annoncer des chiffres jusqu'à ce qu'il puisse prendre une mesure fiable du phénomène. Le Parlement a demandé au ministre des finances et au gouverneur de la Banque centrale d'en répondre devant lui aujourd'hui.

La hausse du prix du poulet est notamment due aux coûts d'importation du grain nécessaire à leur élevage, alors que la devise iranienne, le rial, a chuté de plus de 40 % depuis le mois de février face au dollar, sur le marché non-officiel.

http://keyhani.blog.lemonde.fr/2012/07/25/manifestation-inedite-en-iran-contre-linflation/
 
ils n'ont pas honte
ils sont incapable de produire des poulets , qui ne demande aucune technologie
mais ils se lancent , dans l'armement
galek , ils vont detruire israel qui produit tout ce qu'il a besoin

ils ont de la chance , grace au petrole ils bombent le tors
sans petrole ce serait un pays misereux
 
ils n'ont pas honte
ils sont incapable de produire des poulets , qui ne demande aucune technologie
mais ils se lancent , dans l'armement
galek , ils vont detruire israel qui produit tout ce qu'il a besoin

ils ont de la chance , grace au petrole ils bombent le tors
sans petrole ce serait un pays misereux
 
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