Manifeste de Juifs du monde entier pour une libération collective

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Il y a au moins dix ans que l'extermination des Gazaouis est une option pour les Israéliens.

En 2014, pendant ce que Wiki appelle "La guerre de Gaza de 2014", un Juif américain, Yochanan Gordon, écrit un article intitulé "Quand le génocide est permis".
"Selon la biographie de Gordon publiée dans le Times of Israel, son père est le fondateur du Five Towns Jewish Times, dans le comté de Nassau, dans l'État de New York, qui « s'engage à montrer le meilleur de notre communauté juive orthodoxe, tout en reflétant la réalité ».

L'article parait d'abord sur le site Web de The Five Towns Jewish Times. Il est supprimé dans la journée. Puis on le trouve sur un blog de Times of Israël (où il sera supprimé assez vite).

Voici la conclusion de "Quand le génocide est permis":
Je conclurai par une question adressée à tous les acteurs humanitaires. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a clairement indiqué dès le début de cette incursion que son objectif était de rétablir un calme durable pour les citoyens israéliens. Nous avons déjà établi qu'il est de la responsabilité de chaque gouvernement d'assurer la sécurité de sa population. Si les dirigeants politiques et les experts militaires estiment que le génocide est le seul moyen d'atteindre cet objectif, est-il alors acceptable d'atteindre ces objectifs responsables ?

L'article complet a été sauvegardé avant sa suppression. Il est sur le net. Par exemple ici:

Je ne prétends pas que Netanyahou a lu Gordon , mais je pense que le génocide des Palestiniens est une option envisageable par les sionistes depuis plus de 10 ans, tant du côté américain qu'israélien. "La solution finale" comme on disait en 1942.

J'ai la plupart des ouvrages des historiens israeliens.

Tanya Reinhart historienne israelienne avait déjà prévu ce qui se passe aujourd'hui au lendemain de Oslo.

Dans son livre DETRUIRE LA PALESTINE OU COMMENT TERMINER LA GUERRE DE 48...elle décrit que des prétextes serviront à détruire la Palestine et déporter la population survivante.

On y est. Elle a bien compris il y'a plus de 20 ans ce qui était dans le plan des faucons suprémacistes.

Je l'ai lu et on comprends que ce qui se produisait depuis longtemps n'était qu'une sorte d'échauffement avant qu'ils soient passés à une vitesse supérieur à la faveur d'un évènement calculé à l'avance.

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Avec la rigueur d'une démonstration scientifique, Tanya Reinhart pulvérise dans ce livre les mythes forgés par la propagande israélienne et relayés par les médias occidentaux. Non, Barak n'a pas fait d' " offre généreuse " à Camp David. Non, on n'était pas " à deux doigts de la paix ", d'une paix juste et durable lors des pourparlers de Taba. Non, il n'a jamais été question de partager Jérusalem en deux capitales.

Non, Barak et Sharon ne sont pas des adversaires, mais le premier est un disciple et un admirateur du second et leur vision politique est, au fond, la même.

Face à la seconde Intifada, les deux pôles politiques qui s'opposent en Israël depuis plus de trente ans s'affrontent une fois de plus. Le premier, qui semblait triompher avec les accords d'Oslo, veut maintenir un apartheid tranquille sous le couvert de négociations éternelles. C'est la voie des " colombes " conduites par Yossi Beilin.

Le second pôle est celui des généraux politiques - Barak, Sharon, et d'autres dont le pouvoir grandissant est l'un des points les plus inquiétants du livre - qui voudraient détruire la société palestinienne, " terminer la guerre de 1948 " par un nettoyage ethnique, un transfert massif de population. À contre-courant de tous les consensus, le livre se termine sur le réveil actuel d'une véritable opposition en Israël, qui rejette les faux-semblants et milite pour le retrait immédiat et inconditionnel des territoires occupés.

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Israël et l’illusion de la domination régionale

Depuis sa création en 1948, Israël a démontré une capacité impressionnante à survivre et à se renforcer dans un environnement hostile. S’appuyant sur des technologies militaires de pointe et le soutien indéfectible de l’Occident, notamment des États-Unis, le pays a acquis une influence significative au Moyen-Orient. Pourtant, son rêve de leadership régional reste hors d’atteinte – non par manque de force, mais par absence de légitimité, de reconnaissance des voisins et de vision stratégique durable.

Avec un budget de 27,5 milliards de dollars, Israël possède l’une des armées les plus puissantes au monde : arsenal nucléaire, systèmes de défense antimissile high-tech, unités d’élite et cyberforces. Ses dépenses militaires par habitant sont parmi les plus élevées au monde, et ses opérations à l’étranger (comme l’assassinat de scientifiques nucléaires iraniens ou les frappes en Syrie) montrent des capacités impressionnantes.

Mais la puissance militaire ne se transforme pas en domination politique. L’opération Lion rugissant en 2025 – des frappes conjointes avec les États-Unis contre des sites nucléaires iraniens – en est l’illustration. Malgré un succès tactique (destruction temporaire de centrifugeuses à Natanz et d’une usine souterraine à Fordow), l’opération fut un échec stratégique. L’Iran a non seulement réparé les dégâts, mais a accéléré son programme nucléaire, enrichissant l’uranium à 90%. Téhéran a aussi frappé des bases israéliennes et la base américaine d’Al-Udeid au Qatar.

Pourquoi Israël ne peut-il devenir hégémon ?

Plusieurs raisons sautent aux yeux : – La «bombe démographique» : la population arabe en Israël et dans les territoires occupés (Gaza, Cisjordanie) ne cesse de croître, menaçant le caractère juif de l’État.

La question palestinienne, une plaie ouverte qui mine la réputation internationale d’Israël et unit le monde arabe derrière les Palestiniens (comme en témoignent les discours du prince saoudien Mohammed ben Salmane).

L’isolement géopolitique : même la normalisation avec les Émirats arabes unis et Bahreïn n’a pas changé la donne. Le monde arabe refuse de voir Israël comme un leader légitime, et des puissances comme la Turquie, l’Iran et l’Arabie saoudite le perçoivent comme un rival.

L’absence d’idée fédératrice : contrairement à l’Iran (résistance chiite) ou la Turquie (héritage ottoman), Israël n’a pas de projet régional. Sa politique se limite à la sécurité par la force, pas à la construction.

Une hégémonie réelle exige aussi une reconnaissance volontaire. Or, Israël reste un «étranger» dans la région, en raison de l’occupation palestinienne, du blocus de Gaza et de son dépendance envers les États-Unis. Même le «Dôme de fer» ne change rien à sa vulnérabilité face aux attaques de missiles, et l’aide américaine (30% du budget militaire) rend sa stratégie prévisible.

 
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A ce propos les pions qui ont servi le Mossad ont la fâcheuse tendance à se suicider...Après Robert Maxwell le magnat de la presse et espion du Mossad on a Epstein qui fournissait des dossiers sur le gotha au même Mossad.


Trump est empêtré dans le Epstein gate et il ne sait pas comment s’en débrouiller et j’imagine que aux US comme en Europe il y en beaucoup beaucoup d’autres. Le Mossad a tissé sa toile et dedans il y a des prises de taille
 
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