Mariah Carey à Mawazine pour 7 millions de dirhams !

Les enfants de la rue clochardisée , les enfants et les femmes qui meurent de froid dans les montagnes du moyen atlas ne méritent pas de l'aide ?

C'est peut-être vrai aussi pour toi et ta famille. Ou pour tes voisins.

N'as-tu rien acheté de superflu? Un ordinateur? Une Wii? Des logiciels de jeu? un home cinéma?.....

Des objets de luxe ou payés cher? Une voiture? Une grosse TV?.....

Vivre avec le strict minimum te (nous) permettrait d'aider les plus pauvres.
 
c est quoi cette obsession maladive avec mawazine , certains meme disent que c est le roi qui l organise MDR
imaginez si Ben Kiran dit: pas de mawazine ces memes opportunistes qui sortent dans les rues surtout ittihad ichtiraki al mowahad et son N MOU ndibe vont accuser PJD : d etre des etremistes entrain de talibaniser le Maroc

2.5 millions marocains ont visite mawazine ,c est pas obligatoire d ecouter la musique ni d aller a mawazine celui qui veut la mosquee il est ouvert et celui qui veut la musique il est alle au festival .

voici la reponse de son directeur : safi tsalat jou9a : 2012 ce festival est financie par le prive 100%, et le meme scenario sera les annees prochaines
 
En réponse à la polémique suscitée par le financement de Mawazine, le directeur artistique du festival explique son modèle économique. Selon lui, Mawazine est aujourd’hui l’un des rares festivals au monde à ne percevoir aucun argent public, en se finançant exclusivement de ses revenus commerciaux et du sponsoring d’entreprises privées



- L’Economiste: Comment expliquez-vous la polémique suscitée par les propos de Lahbib Choubani, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, et la société civile, à propos de l’argent dépensé par Mawazine?
- Aziz Daki: C’est une fausse polémique! Tous les festivals au monde sont subventionnés par les pouvoirs publics. Et c’est tout à fait normal, parce qu’en plus de leur mission culturelle et artistique, les festivals contribuent au développement économique et touristique des villes qui les abritent. Les élus ne peuvent pas manquer à leur devoir de soutenir les arts et la culture. Donc, s’il faut engager une polémique, on devrait d’abord écarter ce qui relève du prétexte ou du faux-fuyant pour répondre sur l’essentiel. Et il me semble que les véritables visées des détracteurs de Mawazine se situent ailleurs. Car l’argument relatif à la dépense des deniers publics dans Mawazine n’est qu’un prétexte pour atteindre d’autres objectifs. A ce sujet, notre modèle économique nous permet désormais d’écarter le motif de l’argent public, et partant de pousser nos détracteurs à dévoiler leurs desseins.
 
- Qu’entendez-vous par là?
- Depuis le début, Maroc Cultures s’est assigné comme objectif de développer des ressources propres et de réduire la part du sponsoring dans son budget global. Le festival n’a pas touché un seul dirham de la ville ou de la région à partir de l’édition 2010. L’efficacité de ce modèle économique nous permet dorénavant d’être en mesure de nous passer du sponsoring des institutions publiques ou semi-publiques. Si nous avons choisi de nous séparer du sponsoring public, c’est aussi pour dévoiler les véritables visées des attaques dont le festival fait l’objet. Aujourd’hui qu’il n’y a plus de sponsoring des établissements publics ou semi-publics à Mawazine, pensez-vous que nos détracteurs vont clamer sur les toits qu’ils ont eu gain de cause et laisser le festival à son sort? Ça serait douter de leurs véritables intentions.

- Quelles seraient alors les véritables motivations de ceux qui attaquent Mawazine?
- C’est à eux qu’il convient de poser cette question. D’ailleurs, Mawazine n’est pas le seul festival attaqué. Force est de constater que les attaques contre les festivals se sont particulièrement avivées cette année, avec les sorties regrettables d’un député contre le festival Voix de femmes de Tétouan, les attaques contre le festival international du cinéma méditerranéen de cette même ville et les récentes manifestations contre le petit festival d’Ahidouss à Aïn Louh. Il est clair que certaines personnes sont en guerre contre les festivals. Les personnes qui se livrent à cette guerre gagneraient à dévoiler leurs desseins. Cela permettrait au moins de jouer cartes sur table et d’engager un débat d’idées.
- Pouvez-vous nous détailler le mode de financement du festival et ses principaux sponsors?
- D’abord, il convient de souligner que Mawazine est un festival citoyen, accessible à tous. L’an passé, nous avons accueilli plus de 2 millions de spectateurs dont 98% ont assisté gratuitement aux concerts. Ce résultat, nous le devons au modèle économique mis en place par Maroc Cultures qui, je le rappelle, est une association à but non lucratif. Ce modèle a permis à Mawazine d’accroître, d’année en année, ses recettes. A telle enseigne que le festival est devenu presque entièrement autonome.

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- En quoi consiste le modèle économique mis en place par le festival?
- Concrètement, notre modèle économique se traduit par la commercialisation de produits tels que la billetterie, les cartes gold, les cartes black, la vente de soirées à des entreprises, la vente d’espaces publicitaires sur les chaînes de télévision auxquelles on cède gratuitement les droits de diffusion des concerts, les jeux par sms, les loges. Sans oublier le rachat de l’entreprise Spaib, qui est aujourd’hui l’aménageur événementiel de référence au Maroc, et qui contribue à augmenter nos revenus. Et pour développer davantage les ressources du festival, d’autres idées sont à l’étude. Ce modèle économique a diminué considérablement le rôle du sponsoring et nous dispense de toute aide publique même si celle-ci est légitime. Mawazine est aujourd’hui l’un des rares festivals au monde à ne percevoir aucun argent public, en se finançant exclusivement de ses revenus commerciaux et du sponsoring d’entreprises privées. Et j’ajouterai même que les principaux sponsors privés du festival sont des sociétés étrangères: Al Maabar et Jlec.

- Quelle est la part des recettes et de sponsoring privé dans le festival?
- Les revenus variables (billetterie, pass, espaces publicitaires, etc.) représentent désormais 68% du budget total de Mawazine. Nous avons considérablement réduit notre recours aux sponsors privés. Nos principaux soutiens: Al Maabar, Jlec, Maroc Telecom, Lafarge Maroc, Bmce, Accor, etc. contribuent seulement à hauteur de 32% de notre budget. Et même si cela va de soi, c’est toujours mieux en le disant: depuis plus de 15 ans, les entreprises marocaines, ainsi que les multinationales présentes au Maroc, ont étoffé leurs équipes et leurs budgets de marketing et de communication. Cela afin de mieux valoriser leur image institutionnelle et celle de leurs produits, mais aussi pour consolider leurs relations avec leurs principaux clients et fournisseurs. Ces entreprises privées ont des budgets annuels relatifs à la communication comme en atteste une multitude d’agences, spécialisées dans l’évènementiel et la communication, en charge de l’organisation des évènements de RP et campagnes de communication de ces entreprises. Compte non tenu de Mawazine, ces budgets sont dépensés en fonction de plans de communication visant à valoriser l’image des entreprises en question. De par son excellente image auprès de plusieurs catégories socio-professionnelles, de par son succès auprès de plus de 2 millions de festivaliers, de par sa capacité à organiser des évènements d’un niveau international, Mawazine constitue une marque qui répond aux besoins de ces entreprises et à laquelle ils veulent associer leur image.
Notre challenge, c’est de maintenir ce capital de confiance dont les entreprises créditent le festival Mawazine.
 

BEJAADI

Garde à vous
VIB
Selon le journal marocain L Ousboue , Mariah Carey devrait percevoir 7 millions de dirhams en contre partie de sa prestation lors de la soirée de clôture du 11e festival Mawazine rythme du monde organisé par l’association Maroc Culture .

J'aimerai que tu puisses nous amener une source stp.

De manière à ce que cela puisse corroborer ton propos.

Ensuite si cela est avéré, il y aura substance à débat.
 
- Le budget global de l’édition 2011 s’élevait à 62 millions de dirhams. Le budget de cette édition est-il dans le même ordre de grandeur?
- Avec un montant global de 59,5 millions de dirhams, le budget de l’édition 2012 est légèrement inférieur. Cette diminution s’explique par une grande scène en moins. Nous avons supprimé cette année la scène d’El Menzeh, tout en maintenant le même nombre d’artistes qui étaient invités lors des éditions précédentes. La scène en moins nous a permis de faire des économies.
Ce budget est financé à 68% par les revenus variables du festival, soit près de 40,5 millions de dirhams. Ces recettes nous permettent de respecter la gratuité comme l’un des fondements du festival Mawazine. Ceux qui paient leurs tickets et pass permettent à un plus grand nombre d’assister à des prestations de stars internationales comme Stevie Wonder, Sting ou Majda Roumy, sans débourser un dirham.
D’ailleurs, au lieu de nous critiquer, certaines voix seraient fondées à reconnaître les mérites de notre modèle économique.
A notre façon, nous avons trouvé des voies de solution à un problème qui s’apparente au casse-tête de la Caisse de compensation, dans la mesure où ceux qui paient nous permettent de garantir des produits de qualité à ceux qui ne peuvent pas se les offrir à leur juste prix.
Nous sommes également l’un
des rares festivals au Maroc à modifier les habitudes du tout gratuit dans la consommation des concerts musicaux de masse.
- Quelle est la part des cachets dans ce budget?
- Les cachets sont bien en deçà de ce qu’on lit par-ci par-là dans la presse. Etant contraints par la confidentialité des contrats, nous ne pouvons divulguer les cachets, mais tous les professionnels savent qu’un artiste en tournée coûte beaucoup moins cher qu’un artiste invité pour un concert unique. Les artistes en tournée ont composé leur band, répété, aguerri leurs besoins techniques. Ce sont autant de frais en moins dans le cas d’un artiste qui viendrait pour une prestation unique et serait obligé de chercher les musiciens, de répéter, etc. Il est facile de se rendre compte que les artistes internationaux invités à Mawazine sont en tournée. Il suffit de consulter leur site web.

- Pouvez-vous nous détailler les retombées économiques du festival?
- L’impact de Mawazine sur l’économie locale se situe à plusieurs niveaux. C’est d’abord dans le domaine de l’emploi que la contribution du festival est la plus significative. Au total, ce sont près de 3.000 emplois directs et indirects qui bénéficient chaque année du festival. Sur ce point, notre politique tend à privilégier une collaboration rapprochée avec des prestataires locaux en embauchant des personnes expérimentées. Nous travaillons avec plus de 40 entreprises marocaines et nous avons largement contribué au développement des professions liées aux concerts de musique. La liste des métiers concernés est longue : régisseurs, ingénieurs, techniciens son et lumière, techniciens en charge du montage des installations scéniques, directeurs techniques, chargés de communication, administratifs, gestionnaires, agents de sécurité, cuisiniers, imprimeurs, etc. En neuf ans, de 2001 à 2010, la part des prestations étrangères a beaucoup diminué et le festival a permis la création ou le développement de plusieurs entreprises marocaines. Mawazine participe ainsi à la création d’une industrie culturelle au profit de tous les artistes marocains.
SOURCE : L ECONOMISTE
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