Pour l'expérience du Maroc en matière de "gestion de révolution", les états du golfe n'ont pas besoin de débourser. Ils n'ont qu'à analyser les événements (pisque passés) et en tirer les conclusions qu'ils veulent. Cela ne signifie pas que la solution marocaine s'appliquera nécessairement à ce qui prévaudrait éventuellement dans leurs propres pays.
Toutes les monarchies du golfe ne sont pas autant à risque les unes que les autres. Sans avoir fait des recherches exaustives sur le sujet, je n'ai pas l'impression qu'au Qatar et au Koweit, par exemple, la société civile ressent vraiment le besoin de revendiquer ses droits puisque, dans ses petits états, le niveau de vie de la population en générale est élevée. Par contre, il semble y avoir de plus grandes inégalités en Arabie Saoudite où on a assisté a un balbutiement de vagues de contestation populaire, sociale et politique sans précédent, début 2011.
Toujours selon mon opinion, la principale menace pour les monarchies est le risque d'effet domino. Des populations insatisfaites ou en quête de plus de liberté, voyant le peuple d'une monarchie voisine mettre un terme à la royauté, seront forcément amenées à remettre en question sinon seront encouragées à tenter, à leur tour, d'exiger des changements au système politique reposant sur la royauté.
Je n'ai lu nul part que les monarchies du golfe contribue aussi à financer les renseignements et contre-espionnage de Moh VI alors je ne me prononcerai pas sur cette allégation.