A quinze jours des législatives, les policiers harcèlent les contestataires représentés par le Mouvement du 20 février.
Des intimidations qui sonnent comme un aveu déchec des réformes annoncées, estime Larbi dans son blog.
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Le jour où tout cela va s'arrêter, et cela finira bien par s'arrêter quand le Maroc empruntera le chemin de la démocratie, les historiens rappelleront cet hallucinant épisode qui voit l'Etat interpeller et interroger des militants pour le seul crime d'appeler au boycott des élections.
Mais nous n'en sommes pas là.
Nous en sommes à compter les militants du Mouvement du 20 février, qui, depuis la fin octobre, sont interpellés et convoqués aux postes de police des grandes villes marocaines pour subir interrogatoires et menaces parce qu'ils sont soupçonnés d'inciter les électeurs à boycotter les élections !
L'alibi des autorités pour harceler les "boycotteurs" : le flou juridique entourant le code électoral
Il sera écrit que rien n'a été épargné aux militants marocains : boycottés par les médias publics, objet d'une propagande sans nom, harcelés et souvent matraqués dans les manifestations, ils subissent aussi des intimidations judiciaires pour signifier que même le droit de distribuer les tracts et scander des slogans leur est refusé.
.......
A l'origine de cette séquence répressive, un article flou et imprécis du code électoral utilisé par le pouvoir comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de tous ceux qui refusent de s'inscrire dans son agenda politique : le vote étant obligatoire, l'appel au boycott serait contraire à la loi .[/u]
........
Mais quand se trompe-t-il, le pouvoir marocain ? Quand il dit que les Marocains sont mobilisés derrière les réformes du roi Mohammed VI ignorant la contestation des irréductibles qui manifestent ? Ou quand, soudain, il commence à étouffer cette voix minoritaire qui appelle au boycott ?
Des élections législatives ....sans enthousiasme
La vérité, c'est que ces élections législatives sont vécues par le pouvoir comme une corvée.
Une corvée désagréable qui doit passer le plus vite possible, peu importe comment, pourvu qu'on en finisse !
Ces élections ne suscitent aucun enthousiasme tant les enjeux sont quasi inexistants.
Après tout, le Maroc continuera, d'une façon ou d'une autre, à être gouverné par le roi et son cabinet, les seuls qui comptent dans l'architecture institutionnelle.
Suite et source :
http://www.courrierinternational.com/article/2011/11/04/l-inefficace-et-debile-politique-de-la-peur
Des intimidations qui sonnent comme un aveu déchec des réformes annoncées, estime Larbi dans son blog.
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Le jour où tout cela va s'arrêter, et cela finira bien par s'arrêter quand le Maroc empruntera le chemin de la démocratie, les historiens rappelleront cet hallucinant épisode qui voit l'Etat interpeller et interroger des militants pour le seul crime d'appeler au boycott des élections.
Mais nous n'en sommes pas là.
Nous en sommes à compter les militants du Mouvement du 20 février, qui, depuis la fin octobre, sont interpellés et convoqués aux postes de police des grandes villes marocaines pour subir interrogatoires et menaces parce qu'ils sont soupçonnés d'inciter les électeurs à boycotter les élections !
L'alibi des autorités pour harceler les "boycotteurs" : le flou juridique entourant le code électoral
Il sera écrit que rien n'a été épargné aux militants marocains : boycottés par les médias publics, objet d'une propagande sans nom, harcelés et souvent matraqués dans les manifestations, ils subissent aussi des intimidations judiciaires pour signifier que même le droit de distribuer les tracts et scander des slogans leur est refusé.
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A l'origine de cette séquence répressive, un article flou et imprécis du code électoral utilisé par le pouvoir comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de tous ceux qui refusent de s'inscrire dans son agenda politique : le vote étant obligatoire, l'appel au boycott serait contraire à la loi .[/u]
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Mais quand se trompe-t-il, le pouvoir marocain ? Quand il dit que les Marocains sont mobilisés derrière les réformes du roi Mohammed VI ignorant la contestation des irréductibles qui manifestent ? Ou quand, soudain, il commence à étouffer cette voix minoritaire qui appelle au boycott ?
Des élections législatives ....sans enthousiasme
La vérité, c'est que ces élections législatives sont vécues par le pouvoir comme une corvée.
Une corvée désagréable qui doit passer le plus vite possible, peu importe comment, pourvu qu'on en finisse !
Ces élections ne suscitent aucun enthousiasme tant les enjeux sont quasi inexistants.
Après tout, le Maroc continuera, d'une façon ou d'une autre, à être gouverné par le roi et son cabinet, les seuls qui comptent dans l'architecture institutionnelle.
Suite et source :
http://www.courrierinternational.com/article/2011/11/04/l-inefficace-et-debile-politique-de-la-peur