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Au Maroc, le journaliste Omar Radi emprisonné pour un tweet critiquant une décision de justice
Son arrestation a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, et a été dénoncée par Reporters sans frontières.
26/12/2019 21:51 CET
Le journaliste et militant des droits humains marocain Omar Radi a été placé jeudi en détention pour un tweet dénonçant une décision de justice, a indiqué son avocat.
Selon Me Said Benhammani, Omar Radi avait été entendu plus tôt jeudi par la police judiciaire qui l’a déféré devant le procureur. Celui-ci avait alors décidé de le placer en détention et son procès a débuté dans la foulée en soirée.
Au cours de cette première audience devant le tribunal de première instance de Casablanca, ses avocats ont demandé sa remise en liberté provisoire, ce qui a été rejeté par le tribunal. La prochaine audience a été fixée au 2 janvier.
Omar Radi, 33 ans, est jugé en vertu de l’article 263 du Code pénal, qui punit d’un mois à un an de prison “l’outrage à magistrat”, selon Said Benhammani.
RSF classe le Maroc 135e sur 180 pays
Selon sa défense, le journaliste est poursuivi pour un tweet publié en avril et fustigeant le verdict d’un magistrat contre des membres du Hirak, un mouvement de contestation sociale qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017. Un juge de la Cour d’appel de Casablanca (ouest) avait alors confirmé des peines allant jusqu’à 20 ans d’emprisonnement de 42 membres du Hirak.
“Lahcen Talfi, juge de la cour d’appel, bourreau de nos frères, souvenons-nous bien de lui. Dans beaucoup de régimes, les petits bras comme lui sont revenus supplier après en prétendant ‘avoir exécuté des ordres’. Ni oubli ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité!”, avait écrit Omar Radi dans son tweet.
Son arrestation a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, et a été dénoncée par Reporters sans frontières.
26/12/2019 21:51 CET
Le journaliste et militant des droits humains marocain Omar Radi a été placé jeudi en détention pour un tweet dénonçant une décision de justice, a indiqué son avocat.
Selon Me Said Benhammani, Omar Radi avait été entendu plus tôt jeudi par la police judiciaire qui l’a déféré devant le procureur. Celui-ci avait alors décidé de le placer en détention et son procès a débuté dans la foulée en soirée.
Au cours de cette première audience devant le tribunal de première instance de Casablanca, ses avocats ont demandé sa remise en liberté provisoire, ce qui a été rejeté par le tribunal. La prochaine audience a été fixée au 2 janvier.
Omar Radi, 33 ans, est jugé en vertu de l’article 263 du Code pénal, qui punit d’un mois à un an de prison “l’outrage à magistrat”, selon Said Benhammani.
RSF classe le Maroc 135e sur 180 pays
Selon sa défense, le journaliste est poursuivi pour un tweet publié en avril et fustigeant le verdict d’un magistrat contre des membres du Hirak, un mouvement de contestation sociale qui a agité le nord du Maroc en 2016 et 2017. Un juge de la Cour d’appel de Casablanca (ouest) avait alors confirmé des peines allant jusqu’à 20 ans d’emprisonnement de 42 membres du Hirak.
“Lahcen Talfi, juge de la cour d’appel, bourreau de nos frères, souvenons-nous bien de lui. Dans beaucoup de régimes, les petits bras comme lui sont revenus supplier après en prétendant ‘avoir exécuté des ordres’. Ni oubli ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité!”, avait écrit Omar Radi dans son tweet.
Un journaliste emprisonné au Maroc pour un tweet critiquant une décision de justice
Son arrestation a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, et a été dénoncée par Reporters sans frontières.
m.huffingtonpost.fr