salam
La corruption atteint des proportions de plus en plus grandes au fil des années au Maroc, à en croire un récent sondage. Le Conseil de lEurope sest penché sur la question et vient de lancer un processus de diagnostic du système de lutte anti-corruption du Maroc. A terme, un débat sera ouvert avec notamment des représentants de la société civile.
Lors dune réunion organisée à Rabat la semaine dernière, le Conseil de lEurope (CdE) a lancé le processus de diagnostic du cadre légal et institutionnel anti-corruption du Maroc, indique le Centre d'information sur l'Instrument européen de voisinage et partenariat, l'INPI Info Centre.
Lobjectif est de mieux cibler les actions nécessaires pour un meilleur combat des fléaux de la corruption et du blanchiment dargent. Ces activités seront réalisées pendant la deuxième phase de mise en uvre du programme conjoint financé par l'Union européenne (UE) et le CdE sur le « Renforcement de la réforme démocratique dans les pays du voisinage méridional».
Le processus de diagnostic sera mené au Maroc par une équipe dexperts désignés conjointement par le Conseil de lEurope et les autorités marocaines. Il sera construit selon la méthodologie du Groupe des États du Conseil de l'Europe contre la corruption (GRECO).
Dialogue prévu avec la société civile
Par ailleurs, le rapport qui en découlera fera lobjet dune discussion entre lInstance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC), les autres institutions publiques concernées ainsi que des représentants de la société civile au Maroc.
Ce débat doit certainement être très attendu par les représentants de la société civile, ainsi que bon nombre de Marocains, vu la gravité de la situation. Il y a à peine une semaine, lONG Transparency international livrait un rapport saillant sur les secteurs les plus corrompus de l'administration marocaine. La police, la justice et la santé arrivent en tête. Aujourdhui, 56% des Marocains estiment quelle a augmenté durant les deux dernières années, d'après la même source.
Depuis son accession au pouvoir, le gouvernement Benkirane a signifié sa volonté de lutter contre la corruption. Plusieurs arrestations ont été opérées depuis lan dernier, notamment au sein de la police, des douanes et même au sein du parti au pouvoir, le PJD. Mais jusquà présent aucune stratégie claire na été élaborée.
http://www.yabiladi.com/articles/details/18485/maroc-lutte-contre-corruption-diagnostiquee.html
La corruption atteint des proportions de plus en plus grandes au fil des années au Maroc, à en croire un récent sondage. Le Conseil de lEurope sest penché sur la question et vient de lancer un processus de diagnostic du système de lutte anti-corruption du Maroc. A terme, un débat sera ouvert avec notamment des représentants de la société civile.
Lors dune réunion organisée à Rabat la semaine dernière, le Conseil de lEurope (CdE) a lancé le processus de diagnostic du cadre légal et institutionnel anti-corruption du Maroc, indique le Centre d'information sur l'Instrument européen de voisinage et partenariat, l'INPI Info Centre.
Lobjectif est de mieux cibler les actions nécessaires pour un meilleur combat des fléaux de la corruption et du blanchiment dargent. Ces activités seront réalisées pendant la deuxième phase de mise en uvre du programme conjoint financé par l'Union européenne (UE) et le CdE sur le « Renforcement de la réforme démocratique dans les pays du voisinage méridional».
Le processus de diagnostic sera mené au Maroc par une équipe dexperts désignés conjointement par le Conseil de lEurope et les autorités marocaines. Il sera construit selon la méthodologie du Groupe des États du Conseil de l'Europe contre la corruption (GRECO).
Dialogue prévu avec la société civile
Par ailleurs, le rapport qui en découlera fera lobjet dune discussion entre lInstance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC), les autres institutions publiques concernées ainsi que des représentants de la société civile au Maroc.
Ce débat doit certainement être très attendu par les représentants de la société civile, ainsi que bon nombre de Marocains, vu la gravité de la situation. Il y a à peine une semaine, lONG Transparency international livrait un rapport saillant sur les secteurs les plus corrompus de l'administration marocaine. La police, la justice et la santé arrivent en tête. Aujourdhui, 56% des Marocains estiment quelle a augmenté durant les deux dernières années, d'après la même source.
Depuis son accession au pouvoir, le gouvernement Benkirane a signifié sa volonté de lutter contre la corruption. Plusieurs arrestations ont été opérées depuis lan dernier, notamment au sein de la police, des douanes et même au sein du parti au pouvoir, le PJD. Mais jusquà présent aucune stratégie claire na été élaborée.
http://www.yabiladi.com/articles/details/18485/maroc-lutte-contre-corruption-diagnostiquee.html