L’Algérie n’est pas entrain de rater l’opportunité offerte par le projet Desertec et le contact avec ses initiateurs est maintenu a indiqué, en forme de mise au point, le PDG du groupe Sonelgaz, Nourredine Bouterfa.
Le vrai enjeu pour l’Algérie, qui diffère en cela du Maroc, est de s’assurer que l’énergie produite est destinée à l’exportation et non au marché national.
La question fondamentale qui se pose dans la relation de l’Algérie avec Desertec est de savoir si l’énergie produite est destinée à l’exportation ou à la consommation locale a déclaré le PDG du groupe Sonelgaz, M.Nourredine Bouterfa. Pour lui, l’Algérie et le Maroc ne sont pas dans la même situation vis-à-vis de Desertec. « Desertec n’est pas orienté sur le Maroc. Nos collègues marocains veulent faire leur projet. Ils ont besoin d’énergie. C’est tout à fait différent pour l’Algérie. Nous ne sommes pas dans les mêmes conditions ». M.Bouterfa qui a tenu a souligné que le programme des énergies renouvelables est national et non pas celui de Sonelgaz a précisé que si les initiateurs de Desertec veulent venir en Algérie lancer un projet pour produire de l’électricité destinée à l’exportation, la porte est ouverte. « Nous leur avons proposé de venir faire un projet et d’exporter de l’électricité » en soulignant que ce domaine était ouvert et libre. Il a indiqué au passage qu’une convention de partenariat sur des questions concrètes a été signée avec Desertec.
le site aura une capacité de 500 mégawatt, soit la moitié d'une centrale nucléaire moderne, ce qui prouve que ce projet est destiné pour une consommation locale et non pour l'exportation.
Le projet Desertec prépare la liaison du vieux Continent à tout un réseau de centrales solaires en Afrique du nord et au Moyen Orient. Coût global estimé de ce projet pharaonique: quelque 400 milliards d’euros. (projet desertec au maroc 2 milliards d'euros)