Maroc : le FMI remet en cause la politique macroéconomique du gouvernement !

ould khadija

fédalien
Contributeur
Chômage:
-Un retour de la croissance ne suffira pas à long terme
-Il est urgent de lancer des réformes structurelles


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Le FMI remet en cause la politique macroéconomique du Maroc.

Les experts du Fonds n’hésitent pas à exprimer des doutes sur «la capacité du gouvernement à stimuler la demande intérieure à court terme».

C’est en partie ce qui ressort du dernier rapport sur le Royaume.

Les analystes du FMI estiment que cette capacité reste limitée par le déficit des finances publiques et le besoin de maintenir la soutenabilité à moyen terme.

De plus, le FMI pense qu’à ce stade, «la détente monétaire n’est pas justifiée».

La politique monétaire doit se prémunir contre les effets secondaires de la hausse des prix du pétrole, une contribution des secteurs hors agriculture proche de zéro, des pressions externes, notamment sa dépendance de la zone européenne, actuellement en crise.

Il est donc urgent d’accélérer les réformes structurelles (compensation, retraite en particulier, réduction du déficit budgétaire…) afin de pouvoir réaliser une croissance plus forte, nécessaire pour la résorption du chômage.

Par le passé, chaque point de pourcentage de croissance économique a généré près de 0,4% de croissance des emplois. En moyenne, ce sont donc 84.000 postes qui ont été créés dans le secteur des services, 61.000 dans l’industrie et 13.000 dans l’agriculture chaque année.

«Cependant, l’amélioration de la croissance ne sera pas suffisante pour réduire significativement le chômage sur le moyen terme», préviennent les analystes du Fonds monétaire international.

Ceci dit, l’effet des réformes peut varier entre 0,2 et 0,7 point de pourcentage si le pays libéralise son compte capital et son commerce extérieur.

«D’autres chantiers de grande ampleur sont susceptibles de produire des effets encore plus importants», assure le FMI.

Il s’agit notamment de la réforme du secteur financier, du marché du travail, de l’ouverture du compte capital et la libéralisation du commerce, qui augmenteraient la croissance de 2,5%.

Ce qui aura pour effet de réduire le taux de chômage à moyen terme de 5% (et de 8% celui des jeunes).

Ce sont là des pré-requis pour «réduire la pauvreté et l’inégalité des revenus».


Il est impératif d’augmenter les ressources budgétaires dédiées aux dépenses sociales de la santé et l’éducation.

Ce qui passe par la réforme de la compensation.

L’objectif étant de dégager des ressources budgétaires supplémentaires et de les réorienter vers des programmes sociaux mieux ciblés.

La réduction des dépenses fiscales, qui profitent principalement aux gros revenus, serait bénéfique pour la croissance du PIB par habitant à long terme.

En outre, elle permettrait de simplifier le système fiscal, d’élargir l’assiette et ainsi de réduire les coûts de collecte.

Enfin, «le soutien au développement de l’entreprise via l’amélioration des infrastructures et de l’accès des petites et moyennes entreprises au crédit peut avoir des effets significatifs en termes de création d’emplois, d’augmentation des revenus et de réduction de la pauvreté», avancent les experts du FMI.



Source
http://www.leconomiste.com/article/906806-ch-mage-les-mises-en-garde-du-fmi
 
En même temps une réforme de la caisse de compensation est devenue inévitable mais personne ne veut la mettre en oeuvre de peur de perdre les prochaines élections.
 
Maroc a obtenu crédit de 6,2 milliards de dollars de la part du FMI en août dernier, Rabat s’était engagé à réduire ses déficits. Mais la réalisation de cet engagement semble compromise.

FMI conseille de relever les prix des produits de base, tout en accordant des aides directes aux populations défavorisées.
 
et entre les lignes il faut lire:
le Maroc ne s'endette pas beaucoup ,par apport a ce que d'autres pays pauvres le fonts,et que le FMI souhaite:cool:.
ça sent la quenelle a 500km.:joueur:
 
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