Harcèlement de rue, au volant… Les femmes marocaines continuent de subir la loi du « mâle dominant » qui les réduit à un objet sexuel, disons les choses telles qu’elles sont !
Je ne fais que décrire une triste réalité qui a encore, malheureusement, pignon sur rue au Maroc.
L’exemple du comportement de ce chauffeur de taxi, dans lequel je me trouvais, envers une automobiliste qui avait la priorité montre une fois de plus que dans la rue comme sur les routes, les femmes sont vues comme des proies.
Elles sont harcelées, insultées…
Le monsieur devait, en effet, s’arrêter à un croisement pour laisser passer une dame au volant de sa voiture, qui avait la priorité.
Notre chauffeur a décidé malgré tout de ne pas respecter une des règles de base du code de la route.
Naturellement pas du genre à se laisser faire, la conductrice nous a doublé à coups de klaxon.
Le chauffeur de taxi a rétorqué en fanfare à son tour, avant de me confier, l’air offusqué :
« Tu as vu les femmes ! Elles ne savent pas conduire, elles ne savent rien faire. Elles ne sont bonnes que pour coucher, ça elles savent faire… »
Je vous épargne la suite, tellement ces mots ont été crus et très insultants, alors qu’il venait en plus d’un homme en tort.
Touché par ces propos désobligeants à l’égard des femmes, je me suis permis une réflexion à l’égard de ce taximan macho à outrance : a-t-il pris au moins le soin de penser à sa mère, à ses sœurs ou à sa femme au moment de sortir de sa bouche cette grossièreté ? Le bon sens aurait voulu qu’il en soit ainsi.
Et le bon sens veut surtout que des énergumènes de cette trempe n’aient pas droit de cité dans une société au XXIe siècle.
Le mâle dominant perd l’emprise sur son terrain de chasse, et c’est la faute aux femmes ? Elles ont fini de prouver qu’elles savent faire aussi bien que les hommes.
Alors à défaut de les considérer comme égales aux hommes, vouons-leur du respect.
Harceler une femme, croire qu’elle n’est faite que pour rester à la maison aux petits soins de son mari, et les insulter parce qu’elles sont sur le même terrain de jeu que les hommes, c’est un acte de faiblesse.
Kisito Ndour
http://www.aufait.ma/2014/12/03/les-femmes-coucher_634893
Je ne fais que décrire une triste réalité qui a encore, malheureusement, pignon sur rue au Maroc.
L’exemple du comportement de ce chauffeur de taxi, dans lequel je me trouvais, envers une automobiliste qui avait la priorité montre une fois de plus que dans la rue comme sur les routes, les femmes sont vues comme des proies.
Elles sont harcelées, insultées…
Le monsieur devait, en effet, s’arrêter à un croisement pour laisser passer une dame au volant de sa voiture, qui avait la priorité.
Notre chauffeur a décidé malgré tout de ne pas respecter une des règles de base du code de la route.
Naturellement pas du genre à se laisser faire, la conductrice nous a doublé à coups de klaxon.
Le chauffeur de taxi a rétorqué en fanfare à son tour, avant de me confier, l’air offusqué :
« Tu as vu les femmes ! Elles ne savent pas conduire, elles ne savent rien faire. Elles ne sont bonnes que pour coucher, ça elles savent faire… »
Je vous épargne la suite, tellement ces mots ont été crus et très insultants, alors qu’il venait en plus d’un homme en tort.
Touché par ces propos désobligeants à l’égard des femmes, je me suis permis une réflexion à l’égard de ce taximan macho à outrance : a-t-il pris au moins le soin de penser à sa mère, à ses sœurs ou à sa femme au moment de sortir de sa bouche cette grossièreté ? Le bon sens aurait voulu qu’il en soit ainsi.
Et le bon sens veut surtout que des énergumènes de cette trempe n’aient pas droit de cité dans une société au XXIe siècle.
Le mâle dominant perd l’emprise sur son terrain de chasse, et c’est la faute aux femmes ? Elles ont fini de prouver qu’elles savent faire aussi bien que les hommes.
Alors à défaut de les considérer comme égales aux hommes, vouons-leur du respect.
Harceler une femme, croire qu’elle n’est faite que pour rester à la maison aux petits soins de son mari, et les insulter parce qu’elles sont sur le même terrain de jeu que les hommes, c’est un acte de faiblesse.
Kisito Ndour
http://www.aufait.ma/2014/12/03/les-femmes-coucher_634893